Jimmy est tiraillé. Alors que les siens le pressent de se convertir au pentecôtisme, son entraîneur lui propose un nouveau combat et Sonia le rend fou de désir.
Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux, parfois trop. Sous la pression de sa communauté, il se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia. Mais comment refuser ce nouveau combat que lui propose son entraîneur ? Et comment résister au désir si puissant qui le ramène toujours à Sonia ?
" Alléluia : le cinéma français a trouvé son Nicholas Ray, ou son Elia Kazan. Bienvenue à Teddy Lussi-Modeste, ex de la Fémis qui a trouvé en sa consœur Rebecca Zlotowski (réalisatrice de Belle Epine) la coscénariste idéale pour donner de la force romanesque et une ampleur quasi mythologique, apporter de la patience narrative et de la minutie à un scénario plutôt archi rebattu depuis que le cinéma est le cinéma. (...) Jimmy Rivière est un film de loser. Mais, et c’est là que Lussi-Modeste a en lui quelque chose de ces cinéastes des perdants américains des années 50, la lose sera magnifique."
Jean-Baptiste Morain
La Croix
" (...)ce premier long métrage de fiction, coécrit par le réalisateur et Rebecca Zlotowski, est une sidérante réussite.
Riche, subtile, l'hi...
" (...)ce premier long métrage de fiction, coécrit par le réalisateur et Rebecca Zlotowski, est une sidérante réussite.
Riche, subtile, l'histoire de Jimmy Rivière ne défend aucune thèse, mais, à partir du chemin très singulier suivi par un jeune homme, offre une réflexion universelle. Sans prétention documentaire, le film propose un regard neuf, profond, sur un univers complexe, souvent rejeté derrière des clichés tenaces.
Enfin, cette oeuvre puissante, portée par une musique envoûtante, fait place à la langue. Une langue âpre, aux phrases courtes et nettes, où se côtoient crudité et appels au divin, exerçant à elle seule une attraction presque magnétique."
Arnaud Schwarz
Télérama
" (...) la force de ce premier long métrage, c'est de se transformer sans cesse, au gré de son héros qui doute, qui dérape. Presque réalist...
" (...) la force de ce premier long métrage, c'est de se transformer sans cesse, au gré de son héros qui doute, qui dérape. Presque réaliste, d'abord, lorsqu'il observe avec ferveur le monde des « voyageurs » dont il est issu, Teddy Lussi-Modeste change de style par saccades. Lorsque, dans le noir d'une forêt, Jimmy retrouve la fille qu'il aime, on flirte avec le conte fantastique. Alors que dans la confession inattendue de la soeur de Jimmy, on bascule dans le mélo - le vrai, le beau, celui qui, en révélant des destins fracassés, touche au coeur...
(...) On avait entrevu Guillaume Gouix dans Copacabana, de Marc Fitoussi (en clodo), on l'avait remarqué dans Poupoupidou, de Gérald Hustache-Mathieu (il y jouait un flic fou de la police canadienne et secrètement gay). Ici, il est absolument remarquable, dégageant une aisance, une fébrilité et, plus encore : une sauvagerie assez rare chez les jeunes comédiens français. On le verrait bien, comme Richard Widmark, jadis, dans Le Carrefour de la mort, de Henry Hathaway, balancer une mémé dans un escalier en ricanant. On le verrait, encore plus, arpenter nerveusement les rues d'une grande ville, tel Al Pacino dans Serpico, de Sidney Lumet. Bref, c'est un acteur physique. Ce qui, hélas, est très embêtant : des comédiens comme ça, généralement, notre cinéma ne sait qu'en faire. Faudrait que, cette fois, il trouve..."
Pour vous donner la meilleure expérience possible, ce site utilise les cookies. En continuant à naviguer sur universcine.com vous acceptez notre utilisation des cookies.
_TITLE
_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé. Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.