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Une femme enceinte rencontre le cousin de son compagnon et passe deux jours à la campagne à discuter avec lui de leurs mésaventures sentimentales respectives.
Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu'ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d'amour présentes et passées… "Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait" fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020.
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"(...) Le surmoi rohmérien qui pèse depuis le début sur l’œuvre de Mouret ne se résume donc pl
"(...) Le surmoi rohmérien qui pèse depuis le début sur l’œuvre de Mouret ne se résume donc plus aujourd’hui à un simple badinage : le cinéaste accède à une compréhension plus profonde de ses personnages, là où l’art de la comédie côtoie le drame. L’option de la comédie ou du drame dépend d’ailleurs, comme chez Rohmer, de la place que l’on occupe dans la scénographie du désir. La femme de François, par exemple, ne peut-elle pas redevenir la maîtresse d’un soir dès lors qu’elle ne joue plus son rôle d’épouse ? L’ami de Maxime ne retombe-t-il pas amoureux de sa femme « officielle » en faisant d’elle sa maîtresse dès qu’il commence à avoir une relation régulière avec une autre femme ?
Comme toute comédie ambitieuse, Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait nous tend un miroir et nous invite à nous reconnaître moralement dans ses personnages, à trouver en eux des reflets pathétiques de notre inconstance et de nos faiblesses. Cette dimension du conte moral, Mouret la vise depuis ses débuts et l’atteint ici pleinement : le temps du drame, exploré dans les films précédents (jusqu’à l’impasse relative de Mademoiselle de Joncquières, toutefois défendu dans ces colonnes) semble s’être refermé pour faire place à la comédie dans ce qu’elle a de plus éclatant et de plus grand. Dans l’épilogue, Daphné revoit Maxime par hasard des mois après leur rencontre ; elle l’observe, en secret, comme une personne qu’elle a aimée et dont le charme ne s’est pas totalement estompé, mais Maxime est désormais engagé dans une autre vie, il est « pris », comme on dit chez Mouret. Il n’y a rien de plus cruel que cette fin, où Mouret côtoie le Rohmer de Ma nuit chez Maud : le voilà presque parvenu à la hauteur du maître."
"(...) Tout converge dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait à faire émerger un sentiment
"(...) Tout converge dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait à faire émerger un sentiment de raffinement et de justesse délicieux, dont l’écho nous poursuit encore longtemps après la projection."
"(...) Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait se place sou
"(...) Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait se place sous l’égide du philosophe René Girard (1923-2015) et de sa théorie du « désir mimétique », dont il propose une mise en application. On pourrait la résumer comme suit : on ne désire jamais l’autre en soi, mais parce qu’on le sait lui-même désiré par un tiers. L’amour se rêve à deux, mais se construit toujours à trois, dans le dos du couple qui n’en est jamais que la face apparente. Et c’est précisément à partir de ce motif d’hésitation, de cette alternance entre le pair et l’impair, que le film va construire toute sa géométrie affective. (...)"
"La complexité de l’être, du désir et des sentiments. Avec Les choses qu’on dit, les choses qu&rs
"La complexité de l’être, du désir et des sentiments. Avec Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait, Emmanuel Mouret atteint le sommet de son art dans son évocation sentimentale plurielle. Des instants de grâce et des envolées lyriques qui envoûtent, une sophistication du verbe savoureuse et une distribution remarquable… C’est tout simplement magnifique."
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