
La playlist UniversCiné d'Antonio Méndez Esparza
VIDEO | 2013, 9' | Son premier long-métrage Ici et Là-bas, présenté en 2012 à La Semaine de la Critique a obtenu...
Curtis mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d’une tornade l’obsède bientôt jour et nuit.
Curtis mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d’une tornade l’obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l’incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l’habite...
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" Loin de toute tentation hystérique, Nichols traite de l’aliénation mentale avec une profonde empathie. Shannon es
" Loin de toute tentation hystérique, Nichols traite de l’aliénation mentale avec une profonde empathie. Shannon est au diapason : son personnage, Curtis, à la fois stoïque et vulnérable, meurt dans ses cauchemars, pleure à son réveil, terrorisé à l’idée d’avoir hérité de la schizophrénie dont souffre sa mère et de l’infliger aux siens (à sa femme, aimante et compréhensive, interprétée par l’éblouissante Jessica Chastain ; et à sa petite fille, sourde-muette). à aucun moment il ne se retournera contre eux, exprimant moins la démence furieuse d’un Jack Nicholson dans Shining que l’impuissance tendre d’un petit garçon seul face à ses démons, bouleversé par le regard de sa fille qui, elle non plus, n’a pas les mots pour exprimer ce qu’elle ressent. Devant l’imminence de la fin du monde, réelle ou virtuelle, Shannon adopte le même affaissement fataliste des épaules, la même tristesse enfoncée dans l’œil et la même colère rentrée que Richard Chamberlain dans La Dernière Vague, de Peter Weir, autre film catastrophe à taille humaine auquel on pense beaucoup. Si vous avez toujours du mal à retenir les dernières répliques des films, vous n’êtes pas près d’oublier celle, pétrifiante, de Take Shelter."
Thomas Agnelli" La fin du monde, grande affaire du cinéma contemporain (de Roland Emmerich à Lars von Trier), trouve en Take Shelter u
" La fin du monde, grande affaire du cinéma contemporain (de Roland Emmerich à Lars von Trier), trouve en Take Shelter une de ses expressions les plus saisissantes, originales et pourtant élémentaires.
(...) [Le film] se déploie majestueusement, avec l’implacable tranquillité des grandes tragédies, et Jeff Nichols de s’imposer, après l’excellent Shotgun Stories en 2007, comme le plus grand espoir du cinéma américain, dans la noble lignée Ford-Cimino-Malick (ce dernier étant son protecteur officiel)."
" Take Shelter parle d'une Amérique fragilisée, obsédée par son déclassement, sa ruine. Jeff Nic
" Take Shelter parle d'une Amérique fragilisée, obsédée par son déclassement, sa ruine. Jeff Nichols fait subtilement se répondre les angoisses de Curtis et des signaux, même infimes, émis par l'environnement familial, social, médiatique... A travers les conversations entre voisins ou chez les commerçants, toutes sortes de périls semblent guetter, du dérèglement climatique à la catastrophe écologique en passant par la crise économique. Le foyer américain de base n'est plus qu'un fétu de paille. Michael Shannon et Jessica Chastain (la mère dans The Tree of Life, de Terrence Malick) en sont les représentants blêmes et bouleversants, l'inquiétude fichée dans le regard."
Louis Guichard" Mieux que personne de sa génération, Nichols, 33 ans, auteur de l’épatant Shotgun Stories en 2007, r&eacut
" Mieux que personne de sa génération, Nichols, 33 ans, auteur de l’épatant Shotgun Stories en 2007, réussit la synthèse entre une production indé débarrassée de ses tics Sundance et d’un cinéma grand public. Aussi à l’aise sur les deux tableaux, au risque parfois de jouer un peu trop sur la langueur de ses effets, le cinéaste est l’un des rares aujourd’hui à pouvoir ainsi mêler, sans forcer, des plans somptueux de ciels tourmentés, rappelant quelques grands filmeurs à la Malick, à des effets spéciaux aussi modestes que pertinents. La paranoïa visqueuse qui s’introduit comme un venin dans la peau de Curtis relève ici d’une imagerie de cinéma catastrophe. Pourtant, nous dit le film, le danger est ailleurs : justement dans la quiétude aveugle de ce monde qui s’effondre au ralenti sans que cela ne choque personne. Alors, qui est vraiment le plus dingue ? Celui qui voit arriver la catastrophe ? Ou ceux qui regardent ailleurs en prétendant que tout est absolument normal ?"
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