Les rendez-vous de novembre sur UniversCiné
Des brumes écossaises d'Under the Skin aux patinoires chinoises de Black Coal le mois de novembre risque d'être fr1
Tom jusqu’au fin fond de la campagne pour des funérailles et constate que personne n’y connaît son nom ni la nature de sa relation avec le défunt.
Un jeune publicitaire voyage jusqu’au fin fond de la campagne pour des funérailles et constate que personne n’y connaît son nom ni la nature de sa relation avec le défunt. Lorsque le frère aîné de celui-ci lui impose un jeu de rôles malsain visant à protéger sa mère et l’honneur de leur famille, une relation toxique s’amorce bientôt pour ne s’arrêter que lorsque la vérité éclatera enfin, quelles qu’en soient les conséquences.
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" Enfantin, ce titre : il serait parfait sur un album pour la jeunesse ou sur une boîte de jeu. Mais cette innocence est évidemment trompeu
" Enfantin, ce titre : il serait parfait sur un album pour la jeunesse ou sur une boîte de jeu. Mais cette innocence est évidemment trompeuse chez Xavier Dolan, l'enfant terrible du cinéma québécois. En quatre ans et quatre films, il a créé un univers où les sentiments flamboient avec style, qu'ils soient coupants (J'ai tué ma mère), idéalisés et irrésolus (Les Amours imaginaires), secrets et lyriques (Laurence Anyways). S'il prend, aujourd'hui, le chemin de la ferme, c'est pour y poursuivre son exploration des passions. (...)
Attirance et répulsion attisent forcément la tension. Xavier Dolan en joue avec une maîtrise inattendue et un plaisir non dissimulé. Il rend hommage à Hitchcock à travers la partition, magnifique, composée par Gabriel Yared, mais aussi à travers la mère qui rappelle celles des Oiseaux et de Pas de printemps pour Marnie. (...)
Tout en s'approchant, pour la première fois, du cinéma de genre, Xavier Dolan le subvertit. Construit comme un thriller psychologique, le film repose sur un duo-duel qui se révèle de plus en plus vénéneux, au fil d'un crescendo orchestré avec précision. Une méticulosité qui n'empêche pas une vigueur baroque. Soudain, Francis invite Tom à danser le tango dans une grange que l'on voyait plutôt comme le décor d'un piège brutal. Brusquement, une chanson sentimentale kitsch est jouée pendant les obsèques, sans nuire au climat inquiétant de la scène : l'église, lieu protecteur, devient une souricière. Xavier Dolan excelle dans cet art des mélanges à la fois audacieux et subtil. Et c'est en tant qu'acteur qu'il pousse le plus loin son envie de mixer des registres différents. Il donne à Tom l'allure d'un garçon rêveur, lunaire, puéril, fragile, mais fait de lui celui par qui le trouble arrive, et qui le provoque. Faux candide qui aime jouer avec le feu ou vrai naïf jeté dans la gueule du loup : le héros d'un film plaisamment périlleux."
" Il y a une double bonne idée dans le quatrième film de Xavier Dolan. Celle de raconter le calvaire d’un jeune gay dans un Québec rétrograd
" Il y a une double bonne idée dans le quatrième film de Xavier Dolan. Celle de raconter le calvaire d’un jeune gay dans un Québec rétrograde où l’homosexualité se tait, et de filmer ça non pas comme une fable morale, mais comme un film d’horreur. La route qu’on aurait mieux fait de ne pas emprunter, le lieu maudit qui vous retient malgré vous, les feuilles des épis de maïs coupant « comme des couteaux » : du geste pasolinien, Tom à la ferme glisse vers l’hommage au John Carpenter du Village des damnés. Le réalisateur travaille les codes du genre avec une subtilité peu commune dans son cinéma, qui ploie d’habitude sous les références criardes. Saluons son compositeur Gabriel Yared, dont la belle partition est pour beaucoup dans ce traitement organique des ressorts de l’angoisse."
Laura Meyer" Le film partait chasser sur les terres du trouble et de l’indistinction, et c’est un sentiment pur, limpide, entier, une vraie naïveté qu’
" Le film partait chasser sur les terres du trouble et de l’indistinction, et c’est un sentiment pur, limpide, entier, une vraie naïveté qu’il déniche, en basse continue, chevillée au cœur de son héros. Comme la seule chose qui tient encore quand le brouillard s’estompe."
Mathieu Macheret" Transferts d’identités, mensonges et illusions, Tom à la ferme récite parfaitement ses gammes hitchcockiennes (un peu de Psychose, beaucou
" Transferts d’identités, mensonges et illusions, Tom à la ferme récite parfaitement ses gammes hitchcockiennes (un peu de Psychose, beaucoup de Vertigo) mais il le fait à la manière Dolan, c’est-à-dire selon une logique de sampling iconoclaste et perpétuellement inventif."
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