Philippe Béziat : "J’espère que le film est verdien aussi dans son écriture."
Après Pelléas et Mélisande, le chant des aveugles qui nous introduisait dans la mise en scène de l'oeuvre de Debus1
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Des salles de répétitions aux coulisses du Théâtre de l’Archevêché, le réalisateur a suivi la mise en scène du célèbre opéra de Verdi à Aix-en-Provence.
Printemps 2011, Natalie Dessay répète la Traviata à Aix-en-Provence dans la mise en scène de Jean-François Sivadier, sous la direction de Louis Langrée. Pendant deux mois, une équipe de cinéma a suivi leur travail au plus près, des techniciens en coulisse aux spectateurs du Théâtre de l'Archevêché.
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" Au coeur du festival d’Aix-en- Provence, sous la houlette du metteur en scène Jean-François Sivadier, ce documentaire nous entraîne dans l
" Au coeur du festival d’Aix-en- Provence, sous la houlette du metteur en scène Jean-François Sivadier, ce documentaire nous entraîne dans les coulisses des répétitions de La Traviata, de Giuseppe Verdi, avec la grande soprano Natalie Dessay dans le rôle de Violetta. Occasion unique d’assister de l’intérieur à une nouvelle création de l’un des opéras les plus célèbres et les plus représentés. Recherche des émotions, mouvements des corps, tessiture des voix : Philippe Béziat nous rend tout cela à la fois familier et nouveau. Souvent drôle, évidemment bouleversant. Splendeur et magie d’un work in progress."
Isabelle Danel" Traviata et nous pose avant tout une question. Comment décrypter et montrer aujourd’hui un monument de l’opéra sans le sacraliser ni tombe
" Traviata et nous pose avant tout une question. Comment décrypter et montrer aujourd’hui un monument de l’opéra sans le sacraliser ni tomber dans la modernisation abusive. C’est cette interrogation qui est aussi au cœur de La Traviata version Jean-François Sivadier qui sert de fil rouge au documentaire. Présentée en 2011 au festival d’Aix-en-Provence, sa mise en scène a marqué les esprits. D’une part, car c’était la première fois que le rôle titre de Violetta était interprété en Europe par Natalie Dessay, l’une des plus grandes sopranos actuelles. D’autre part car Sivadier a cherché à rendre sa Traviata plus proche de nous, à nous bousculer aussi en rompant avec les codes de la théâtralité. Dans l’espace en plein air du Théâtre de l’Archevêché, aucun rideau ne venait s’insérer entre les gradins et la scène, les chanteurs s’adressaient directement au public et des spectateurs fictifs étaient installés en miroir sur le plateau comme pour mieux signifier l’abolition des frontières entre fiction et réel.
L’originalité de Traviata et nous est d’être plus qu’un making of. Tout en suivant l’élaboration de la production, Philippe Béziat s’attache à montrer les temps forts de l’opéra dans leur ordre chronologique. La Traviata se déroule ainsi dans un continuel « work in progress ». L’histoire commence ainsi dans la salle de répétitions avant de se poursuivre sur le plateau du théâtre paré de ses décors et de son orchestre. Le procédé n’est pas nouveau. Dans sa récente mise en scène de La Vie parisienne, Alain Sachs partait aussi d’une scène vide que redécoraient peu à peu les chanteurs à mesure qu’ils prenaient possession de leurs rôles. L’idée était bien de réinventer l’opérette phare d’Offenbach en repartant de zéro, en la dépouillant de ses multiples représentations. D’une certaine manière, c’est aussi ce qu’a fait Benoît Jacquot dans son adaptation cinématographique de Tosca. Le film était, en effet, entrecoupé d’images de l’enregistrement de la bande originale. On n’est pas loin non plus des expériences de Resnais autour d’un texte d’Anouilh dans Vous n’avez encore rien vu. Dans Traviata et nous, ce postulat n’a rien d’artificiel et s’accorde parfaitement avec la volonté qu’a eu Sivadier de dénuder l’opéra de ses apparats inutiles pour toucher au plus près l’essence même de l’œuvre."
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