Philippe Béziat : "Dans les abysses de l'inconscience"
VIDEO | 2013, 12' | En 2007, Olivier Py et Marc Minkowski partent à Moscou pour y adapter Pelléas et Mélisan1
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A Moscou, juin 2007. Olivier Py à la mise en scène et Marc Minkowski à la direction musicale adaptent l'oeuvre de Debussy, Pelléas et Mélisande.
A Moscou, juin 2007. Olivier Py à la mise en scène et Marc Minkowski à la direction musicale adaptent l'oeuvre de Debussy, Pelléas et Mélisande. Chanteurs et musiciens sont tous confrontés à l'étrangeté de l'opéra présenté pour la première fois en Russie. Le film témoigne de leur travail et de leur fascination pour ce classique ici si peu classique.
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"Un documentaire inspiré et incarné (...) Pour le coup, la musique peut remercier le cinéma."
"Ce film modeste et raffiné permet d'approfondir encore l'insondable énigme de cette sublime et navrante histoir
"Ce film modeste et raffiné permet d'approfondir encore l'insondable énigme de cette sublime et navrante histoire d'amour et de jalousie (...)
Que l’on soit mélomane ou cinéphile, on ne peut qu’être ensorcelé par Pelléas et Mélisande, le chant des aveugles, le film de Philippe Béziat sur la production du chef-d’œuvre de Debussy à Moscou en 2007. Sa caméra infiniment musicale a suivi les répétitions du spectacle sous la houlette du chef Marc Minkowski et du metteur en scène Olivier Py, que l’on sent l’un et l’autre en grande confiance sous l’objectif du cinéaste.
Pelléas recèle bien des énigmes que les chanteurs doivent tenter (mais pas trop) de résoudre. Leur travail est passionnant et émouvant, comme est saisissante la découverte du quotidien des artistes russes, confrontés à une précarité de tous les instants."
" ... ce documentaire est à la fois une explication de texte, un récit des derniers stades de l'élaboration d
" ... ce documentaire est à la fois une explication de texte, un récit des derniers stades de l'élaboration du spectacle et un abrégé de l'opéra lui-même.
La force pédagogique de l'ensemble est presque irrésistible : les plus réfractaires à l'univers de Maeterlinck et/ou à la musique de Debussy ressortiront de la salle avec une idée beaucoup plus précise de ce qu'ils n'aiment pas. Les autres succomberont très probablement à l'élégance de la mise en scène cinématographique qui puise dans les ténèbres métalliques des décors de la mise en scène théâtrale.
L'austérité générale du projet est adoucie par l'intervention des interprètes russes qui livrent leur sentiment sur cet opéra si français. Manque à ce film (c'en est un en raison de l'élégance de la façon de filmer, de l'ampleur de sa respiration) de prendre un peu d'autonomie par rapport à son sujet."
" ... si Pelléas et Mélisande n'est pas un opéra populaire comme le Faust de Gounod ou la Carmen de Bizet, il
" ... si Pelléas et Mélisande n'est pas un opéra populaire comme le Faust de Gounod ou la Carmen de Bizet, il possède un privilège supérieur : réunir, à chaque génération, son cercle de fervents, sa chapelle de dévots. D'amoureux éperdus des sons de Debussy comme des mots de Maeterlinck. Marc Minkowski et Olivier Py en font partie. Le chef n'est pas un tiède : « Essayez de trouver le son le plus érotique possible, demande-t-il à l'orchestre ; dans cette musique le sexe est aussi important que les notes. » Le metteur en scène n'est pas moins radical : « Au centre de cette oeuvre, il y a le fait d'être aveugle, à soi-même comme aux autres. Chez Maeterlinck, l'homme ne se comprendra jamais : même le désir ajoute des ténèbres aux ténèbres. » Ce que confirme le personnage central de Golaud (magistral François Le Roux), égaré par la jalousie : « Je suis comme un aveugle qui cherche son trésor au fond de l'océan. »
Le réalisateur Philippe Béziat, lui, a trouvé le sien au montage : un contrepoint cinématographique, aussi virtuose qu'insolite, mariant documentaire (le quotidien des instrumentistes, leurs impressions naïves), reportage (séances de répétition au bord de la crise de nerfs avec Arkel) et captation (superbe séquence intégrale du duo d'amour du quatrième acte). « Les debussystes me tuent », s'affligeait Achille-Claude. Pas ceux réunis pour ce film, qui insufflent au contraire à son unique opéra une vie, une intensité et une émotion comme on en ressent rarement."
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