Anurag Kashyap : " Entrer dans un poste de police indien, c’est entrer dans une zone kafkaïenne"
Trois ans après sa fabuleuse fresque mafieuse Gangs of Wasseypur, le réalisateur indien nous plonge dans la bouill1
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Les parents de Kali sont divorcés. La fillette, qui vit avec sa mère et son beau-père, disparaît subitement un samedi alors qu'elle a été confiée à son père...
Un samedi, en quelques minutes, la petite Kali disparaît alors qu'elle a été confiée à son père. Ses parents sont divorcés, son beau-père est responsable d’une brigade de la police de Bombay... C'est le début d'une incroyable machination. Le réalisateur de "Gangs of Wasseypur" filme sans complaisance l'Inde contemporaine et signe un thriller sombre et superbe.
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" Le réalisateur de Gangs of Wasseypur poursuit sa terrifiante radiographie de la société indienne. Dans Ugly, une petite fille de 10 ans es
" Le réalisateur de Gangs of Wasseypur poursuit sa terrifiante radiographie de la société indienne. Dans Ugly, une petite fille de 10 ans est enlevée, amenant un certains nombre de personnages, tous plus corrompus les uns que les autres, à tirer parti de ce rapt. Cette descente aux enfers au coeur de Bombay, ses petites rues, son commissariat, ses tours et ses détours, est un thriller angoissant dans lequel, au nom de la survie, le pire est toujours envisageable. C’est rondement mené, constamment noir, désagréable et sans espoir. Un tour de force."
Isabelle Danel" Avec vivacité et pertinence, le réalisateur parvient à retranscrire un monde qui n’en est que plus horriblement familier, plus désespéréme
" Avec vivacité et pertinence, le réalisateur parvient à retranscrire un monde qui n’en est que plus horriblement familier, plus désespérément universel.(...) Anurag Kashyap semble souligner la vanité de son propre travail de satiriste amer, avec une probité factuelle et désenchantée."
Vincent Avenel" Plus le récit avance, plus on navigue à vue dans cette cité tentaculaire pleine de chausses-trappes et de coupe-gorges. Anurag Kashyap bro
" Plus le récit avance, plus on navigue à vue dans cette cité tentaculaire pleine de chausses-trappes et de coupe-gorges. Anurag Kashyap brouille les pistes, d'impasses en faux-semblants. Il joue avec nos nerfs, comme dans cette séquence interminable, aussi crispante que burlesque, où le père de la fillette, venu signaler l'enlèvement de sa fille, doit supporter les digressions ironiques de flics sadiques et tout puissants. Et si les différents fils narratifs s'enchevêtrent parfois de façon un peu artificielle, la pression demeure. Pesante, insupportable. Surprenant jusqu'au bout, ce portrait au vitriol de l'Inde contemporaine a l'effet détonant du souffre dans l'eau de rose."
Mathilde Blottière" Les inconditionnels du film noir auraient tort de garder les yeux exclusivement rivés sur le rétroviseur. Un certain cinéma indien, et sur
" Les inconditionnels du film noir auraient tort de garder les yeux exclusivement rivés sur le rétroviseur. Un certain cinéma indien, et surtout l’un de ses plus prolifiques représentants, Anurag Kashyap, démontre une nouvelle fois, après sa somptueuse saga Gangs of Wasseypur découverte à la Quinzaine des réalisateurs en 2012, que le crime a décidément de l’avenir.(...)
En sous-texte, Ugly dit aussi la déliquescence d’une société indienne à l’individualisme forcené, obnubilée par l’argent. L’enquête, exceptionnelle par son ampleur, n’est déclenchée que parce qu’elle touche un des hauts responsables de la police, par ailleurs corrompue, brutale et indifférente. Elle met au jour, presque par hasard, mille et un trafics, anodins ou odieux, qui en disent long sur la misère et le clivage social effarant d’un pays qui se réjouit de voir par ailleurs sa classe moyenne s’épanouir.
L’autre grand personnage du film est la ville, monstrueuse, grouillante, dissimulant dans ses entrailles tous les maux d’une société sans repères. On n’est pas loin, dans la définition du moins, de la fameuse Asphalt Jungle, à la différence près que nous sommes ici dans une mégalopole de 20 millions d’habitants où chaque individu ne rêve que de s’acheter le dernier iPhone. Avec un mauvais esprit salutaire et un don pour appuyer là où cela fait mal, Kashyap ne prend pas de gants pour aller trifouiller la plaie béante. Pas un seul de ses personnages ne saurait prétendre au statut de héros. Aucun n’est même digne de faire figure de victime convenable. A moins, évidemment, de considérer qu’ils le sont tous."
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