En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Vincent Delerm s'attache à signer les portraits de plusieurs de ses proches, célèbres ou non, dont les existences inspirent sa vie et son œuvre. Des témoignages qui font sourire parfois, serrent le cœur souvent et qui conjuguent l’intime et l’universel.
Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été "enfermée" successivement dans deux institutions. Les traitements l'avaient rendue aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire.
Deux mini-dépressions de bonheur, plus l’attente de la troisième, suffisent à un cinéaste pour croire en une certaine beauté de la vie, ce qui entraîne un plaisir de la filmer. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence : humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes… à condition que l’amour veille.
Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi les invite à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines...
Dans un petit village normand, un militant communiste, marié et père d’un adolescent, devient transsexuel à 55 ans, aidé par sa femme. Tourné en 1986, le deuxième film de Françoise Romand, après son fameux "Mix-Up ou Méli-Mélo" est un nouveau voyage étonnant, plongée dans les mystères de nos identités, dont on se sent étonnamment proche. Golden Gate Award San Francisco Film Festival 1988.
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