En 1972, Annie Ernaux et son mari acquièrent une caméra Super 8. Ils filment leur quotidien pendant près d'une décennie. Le commentaire d'Annie Ernaux révèle l'autre visage de la jeune mère de famille.
Quelque part en Inde, une étudiante en cinéma écrit des lettres à l’amoureux dont elle a été séparée. À sa voix se mêlent des images de vie, de fêtes et de manifestations qui racontent un monde assombri par des changements radicaux.
À travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, Retour à Reims (Fragments) raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd'hui.
Gallo, chanteur des rues, fait le tour de Cuba. Le voila à la source des légendes musicales : stars de la salsa, rappeurs des bas quartiers, orchestres de vieux endiables, chanteuses de boléro, jazzmen improvisateurs... Mais, à la fin du rêve, il se retrouve au point de départ, sa vieille clope au bec.
Depuis le début de sa carrière, Abel Ferrara a réalisé les bandes originales de ses films avec ses amis. À l'occasion d'une rétrospective de son œuvre à la cinémathèque de Toulouse, en octobre 2016, il a traversé l'Atlantique avec ses musiciens, sa femme et sa fille encore bébé. Chaque soir, avant la projection, le groupe donnait un concert. Une tournée s'est ensuite poursuivie à Paris...
En périphérie de Gaza, la famille Samouni répare la maison et replante les arbres tombés lors des bombardements qui ont tué leurs parents et détruit leur quartier. Ils organisent un mariage, leur première fête depuis la guerre et une étape importante vers leur reconstruction.
Amos Gitaï se rend à nouveau, 35 ans après son documentaire "Journal de campagne", en Cisjordanie, pour rencontrer des associations de défense des droits de l'Homme. Celles-ci mènent des actions de résistances fragiles, qui rassemblent des activistes israéliens et palestiniens. Le film par lui-même est une recherche du chemin de la paix, une recherche de lumière au milieu d’une période sombre.
Portrait de Salim Shaheen, l'acteur-réalisateur-producteur le plus populaire et prolifique d’Afghanistan, à l'occasion du tournage de son cent onzième film. Entouré de comédiens, tous plus excentriques et incontrôlables les uns que les autres, il fabrique des films de série Z dans un pays en guerre depuis plus de trente ans. Nothingwood livre le récit d’une vie passée à accomplir un rêve d’enfant.
En 2011, la cinéaste découvre le travail du réalisateur espagnol José-Luis Guerin. «J’ai alors pensé à lui adresser une lettre, sous la forme d’une auto-fiction, pour tenter de saisir ce qui m’avait émue dans ses films. (…) J’ai entrepris de donner vie à ce que j’appellerais des rumeurs, sans m’obliger à toujours dire la vérité.» dit-elle. (Sélection Cannes 2013-Quinzaine des réalisateurs)
Quand Jodorowsky décide d'adapter le "Dune" de Frank Herbert, il fait appel à Mick Jagger, Dali et Orson Welles pour les rôles principaux, Pink Floyd et Magma pour la musique. Le projet prend vite des dimensions exorbitantes...
Marcia souhaite rompre le silence entretenu autour du passé tragique de sa famille. 35 ans après le coup d'État qui a renversé son grand-père, Salvador Allende, premier président socialiste élu démocratiquement, elle estime qu'il est temps de retrouver les souvenirs familiaux, les images de leur vie quotidienne qui leur a été arrachée.
Premier documentaire de référence sur la scène post punk/cold wave qui a agité l’underground hexagonal fin 70-début 80. Jean-François Sanz a réuni pour ce film un matériel exceptionnel qui met au jour, à travers une trentaine d’interviews des principaux acteurs de cette scène et plus de 350 archives d’époque, tout un pan du patrimoine pop-culturel français encore assez méconnu.
Un voyage au cœur du musée londonien, peuplé de chefs d’œuvre de la peinture occidentale du Moyen-Âge au XIXè siècle. Le portrait d’un lieu, son fonctionnement, son rapport au monde, ses agents, son public, et ses tableaux. Dans un perpétuel et vertigineux jeu de miroir le cinéma regarde la peinture, et la peinture regarde le cinéma.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
Le réalisateur du "Chagrin et la pitié" lègue ses mémoires audiovisuels dans ce documentaire en forme d'autoportrait traversé par ses films, eux-mêmes nourris par l’Histoire (de la France de Vichy à l'Irlande en passant par la guerre des Balkans). Sans oublier le charme du monde, de la beauté de Venise à l’éclat de sa mère en passant par les souvenirs allemands de son enfance.
En 2008, des avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Celles-ci empêchent par tous les moyens l’ouverture d’une procédure. Alors, le cinéma prend le relais... Voici le procès "reconstitué, avec les véritables protagonistes, dans leur propre rôle, témoignant de leur histoire.
Austin, Texas. Richard Lord, ancien boxeur professionnel, a fondé son club de boxe Lord's Gym, il y a seize ans. Des personnes d'origines et de classes sociales et d’âge différents s'entraînent dans ce gymnase : hommes, femmes, enfants, docteurs, avocats, juges, hommes et femmes d'affaires, immigrants... Une illustration du "melting pot" à l'américaine par un maître du documentaire.
L’amour entre aveugles est-il plus difficile, moins tendre, plus "aveugle", que celui entre personnes voyantes ? Le film nous entraine sur les chemins des non et mal-voyants dont la vision va s'avérer souvent plus pure, essentielle et pleine d’esprit. De quoi revisiter le sens du mot "bonheur".
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