Pendant la dictature argentine, Alicia et son mari, chef militaire, ont adopté une fille, Gaby. Mais le témoignage de sa meilleure amie sur les adoptions illégales contre le gré des mères, alors emprisonnées, sème le doute chez Alicia. Elle part à la recherche de la vérité... Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 1985, Oscar du meilleur film étranger 1986. En version restaurée.
1950, en Hongrie. Pelikán, imprudent mais bon communiste, multiplie les maladresses qui lui valent de fréquents séjours en prison. Le voilà bientôt dans l'engrenage vertigineux des méthodes d'intimidation du système... Une féroce satire politique sur l'absurdité des procès staliniens. Interdit pendant 10 ans, "Le Témoin" a été présenté pour la première fois au Festival de Cannes en 1981.
Parce que son père est jugé trop tiède à l'égard du système communiste nouvellement mis en place, un jeune Hongrois est exclu de l'école de cinéma où il avait été admis. Il se reconvertit comme géomètre et est chargé par les autorité d'expliquer aux paysans des plaines la collectivisation des terres à venir. En compétition officielle au Festival de Cannes 1968.
Pendant l'occupation, un petit menuisier slovaque est chargé de gérer la mercerie d'une vieille Juive, sourde et ignorante des nouvelles lois raciales. Mais, un jour, la population yiddish est rassemblée sur la grand place pour être déportée. Et s'il pouvait la sauver ? Oscar du meilleur film étranger 1965.
Fin XIXe siècle, les paysans se soulèvent contre l'armée, le clergé et les seigneurs. Dans une ambiance explosive, la révolte vire à la célébration : les danses commencent et de nouveaux chants naissent, les psaumes rouges… L'un des grands films du cinéaste, emblématique de son art du plan-séquence et de sa ferveur révolutionnaire. Prix de la Mise en scène du Festival de Cannes en 1972
En 1869, les Sans espoir, des bandits d'honneur, vivent parmi les paysans, pourchassés par l'armée... Tourné dix ans après la répression qui a suivi l’insurrection de Budapest en 1956, alors que les derniers prisonniers politiques sont à peine relâchés et la mémoire des disparus est encore vive, le film est un portrait lyrique de la Hongrie moderne à travers paraboles et symboles.
La banlieue brûle. Bavures policières, jeunes en révolte... Kassovitz filme dans un noir et blanc stylisé la pression insoutenable qui couve, et explose - dans les rues, dans les corps et dans les mots. "Un film contre les flics", affirmait le réalisateur, provocateur. Un film-choc qui révéla Vincent Cassel.
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