Accompagné par Riszard Horowitz, photographe et ami de longue date, Roman Polanski déambule dans les rues de Cracovie, ville martyre où il a grandi.
Déportés à Auschwitz en 1942, deux jeunes Juifs slovaques réussissent à s’enfuir le 10 avril 1944. Leur but : révéler au monde ce qui se passe dans les camps de la mort, et tenter de sauver des milliers de vies.
Pour leur lune de miel, Anna et Adam, une jeune couple de parisiens, parents d'un petit Simon, se rendent en Pologne, pays de leurs ancêtres. Tous d'eux d'origine juive, c'est l'occasion d'en savoir un peu plus sur les drames de leurs familles.
Jozef vient voir son père en traitement dans un sanatorium, où le Dr. Gotard entretient une très mystérieuse atmosphère. Dès que l’on y pénètre, on entre dans un monde de fantaisie issu du subconscient. D'après Bruno Schulz, un film éblouissant au croisement des créations visuelles de Gilliam, Fellini et Tarkovski. Un chef-d"oeuvre, prix du jury au Festival de Cannes 1973.
Wladyslaw Szpilman, brillant pianiste juif polonais, échappe à la déportation. Contraint de vivre au ghetto de Varsovie, il finit par s'échapper et se réfugier dans les ruines de la capitale. Un officier allemand va alors lui permettre de survivre.
"Mes parents sont venus de Pologne en 1947 avec un visa de transit valable huit jours... Ils sont arrivés à Bruxelles... Ils ont souvent déménagé, dans ce même quartier... "Ma Medina: mon royaume", dit ma mère... A 30 ans j'ai pu faire ce film... A partir de sa voix, j'ai recréé des images..." raconte le réalisateur. C'est cette histoire d'exil qu'il raconte ici. Comme un chant de mémoire.
Plus de vingt ans après leur conversation enregistrée pour "Shoah", en 1979, Claude Lanzmann revient vers Yehuda Lerner; à 16 ans, il fut l’un des acteurs de la révolte des Juifs du camp polonais d’extermination de Sobibor. Le 14 octobre 1943, à 16 h, le jeune Yehuda Lerner foudroya d'un coup de hache un officier allemand, lançant le signal de la révolte...
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