Tunis, avant la révolution. Un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, “le balafreur”. Fait divers local ? Manipulation politique ? Sauf que personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, une jeune réalisatrice décide d’enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis.
« Tous les documents que vous allez voir, films et photographies, furent pris dans le ghetto de Varsovie, sur ordre de Goebbels, par les Allemands eux-mêmes. Tous les témoins que vous allez entendre sont des survivants du ghetto de Varsovie que nous avons retrouvé et qui expriment leurs souvenirs personnels dans leurs propres mots. Tout est vrai, nous n’avons rien reconstitué »
Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle. Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le " Power to People ".
Muriel, plusieurs fois condamnée par défaut, est prise en flagrant délit de vol de voiture. Elle suit le parcours judiciaire d'une détenue déférée devant la 8ème section du palais de justice de Paris. Pleine d'aplomb, elle fait face à une psychologue mandatée par le parquet puis elle est auditionnée par le substitut du procureur et rencontre son avocat commis d'office.
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
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