Chili 1973. Deux enfants âgés de 11 ans, l'un Gonzalo Infante, issu d'une famille aisée, réside dans les beaux quartiers, l'autre Pedro Machuca, fils de paysans, survit dans un bidonville. Ces deux garçons que tout oppose se rencontrent sur les bancs de l'école grâce à l'initiative idéaliste du Père Mac Enroe : intégrer au collège catholique très huppé de Santiago des enfants de milieu défavorisé.
Marcia souhaite rompre le silence entretenu autour du passé tragique de sa famille. 35 ans après le coup d'État qui a renversé son grand-père, Salvador Allende, premier président socialiste élu démocratiquement, elle estime qu'il est temps de retrouver les souvenirs familiaux, les images de leur vie quotidienne qui leur a été arrachée.
" M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie. " Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alejandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie. Il brosse ici la fresque d'une existence qui exalte les potentialités de l'être dans le but de repousser les limites de l'imaginaire et de la raison.
Depuis son enfance où elle apprend à jouer de la guitare au côté d'un père alcoolique, jusqu'à sa fin tragique, à 50 ans, en passant par ses succès internationaux dans la musique et la peinture dans les années cinquante et soixante, le destin de Violeta Parra, véritable icône de la culture chilienne.
Trois âges d’un homme qui voit la mort venir s’entrecroisent. Le film testament de Raoul Ruiz qui racontait à ses proches s’inspirer de contes d’Hernan del Solar, le père d’un vieil ami, ou bien encore qu’il parlait de son enfance, ou de celle d’un ami. Toutes ces fausses pistes n’avaient qu’un but : semer des leurres, ne pas inquiéter son entourage, le préserver.
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