Pour cette saison 5, Quartiers Lointains propose 4 courts métrages sur le thème "Image de soi". NULLE PART - Askia Traoré LE BLEU BLANC ROUGE DE MES CHEVEUX - Josza Anjembe GAGARINE - Fanny Liatard, Jérémy Trouilh
Septembre 1992. Mantes-la-Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment.
Une ligne, le RER B, traversée du nord vers le sud. Un voyage à l’intérieur de ces lieux indistincts que l’on appelle la banlieue, où chacun est la pièce d’un ensemble qui compose un tout. Un possible « Nous ».
50 ans après Stonewall, le 9 juin à Saint-Denis, la première édition de la Marche des Fiertés en banlieues a lieu. Plus d'un millier de personnes défilent contre l'homophobie mais aussi contre la stigmatisation des "banlieusards".
Portrait poétique et politique d’une banlieue ouvrière en mutation, De Cendres et de Braises nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l’usine Renault-Flins. Qu’elles soient douces, révoltées ou chantées, celles-ci nous font traverser la nuit jusqu’à ce qu’un nouveau jour se lève sur d’autres lendemains possibles.
Chaque année à l’Université de Saint-Denis se déroule le concours "Eloquentia", qui vise à élire « le meilleur orateur du 93 ». Des étudiants de cette université issus de tout cursus, décident d'y participer et s'y préparent grâce à des professionnels.
Steve a 25 ans et vit en banlieue parisienne. Il passe ses journées à tenir les murs de la cité avec ses amis, faisant défiler les joints et les chimères. Un jour, à l'insu de ses camarades, il décide de s'inscrire au cours Simon, l'une des écoles d'art dramatique les plus prestigieuses en France. Dès lors, Steve emprunte chaque jour le RER B pour rejoindre Paris et suivre ses cours de théâtre.
Tout au long de l’année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d’un collège implanté au cœur d’une cité en banlieue parisienne. Dans les salles de cours ou le bureau du Principal, quand tout va bien ou quand tout va mal, la réalisatrice a capté les moments ordinaires, exceptionnels ou dramatiques de la vie d’un collège.
Opposition entre la vie passée sur les bords de Marne avec ses guinguettes, ses promenades ou encore ses cinémas et l'isolement d'une banlieue entassée dans des HLM, bidonvilles et pavillons situés près des aéroports et constructions insolites des années soixante.
Du rock au slam en passant par le punk et le hip hop, un demi-siècle de résistance musicale en Seine-Saint-Denis. Une épopée qui se se fait porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’agression constante des pouvoirs successifs. Avec une arme absolue contre les clichés : une créativité débordante.
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