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Les habitants d'une cité se racontent, alors que l'usine de voitures voisine qui employait beaucoup de familles ne cesse de licencier.
Portrait poétique et politique d’une banlieue ouvrière en mutation, De Cendres et de Braises nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l’usine Renault-Flins. Qu’elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l’entrée de l’usine ou à côté d’un feu, celles-ci nous font traverser la nuit jusqu’à ce qu’un nouveau jour se lève sur d’autres lendemains possibles.
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"Manon Ott a posé ses caméras aux Mureaux et nous propose le portrait d’une banlieue ouvrière en mutation. Elle y fait le lien entre la jeun
"Manon Ott a posé ses caméras aux Mureaux et nous propose le portrait d’une banlieue ouvrière en mutation. Elle y fait le lien entre la jeunesse d’hier qui brûlait les pavés en 1968 et celle d’aujourd’hui. Il y a cinquante ans, l’usine Renault-Flins employait 23 000 personnes. Aujourd’hui, l’usine automobile ne compte plus que 4 000 ouvriers, dont une bonne part d’intérimaires. Devant sa caméra, les jeunes, pour la plupart petits-enfants d’immigrés, racontent leur quotidien, coincés dans des statuts précaires qui leur interdisent toute revendication. Ils se qualifient même d’esclaves modernes. On sent leur malaise. Avec un noir et blanc très esthétique et porté par une bande originale aux influences free-jazz, De cendres et de braises dépasse le documentaire d’actualité pour offrir une vision plus poétique et politique d’une génération qui désespère."
Sophie Benamon"Lorsqu’on songe à un film évoquant les luttes sociales, on pense à des grèves, des récits de parcours de vie, des situations du quotidien o
"Lorsqu’on songe à un film évoquant les luttes sociales, on pense à des grèves, des récits de parcours de vie, des situations du quotidien où l’on montre les difficultés. Mais lorsque Manon Ott décide de nous montrer une cité des Mureaux, elle en fait de l’art, se débarrasse de la forme documentaire journalistique, trop linéaire, pour n’en faire jaillir que les flammes poétiques de ceux qui vivent ce quartier, cette banlieue si souvent stigmatisée.En choisissant de filmer en noir et blanc, la réalisatrice souligne la dimension poétique de son projet. Donner la parole aux habitants qu’elle a choisi, c’est leur permettre non pas de se raconter, eux, personnellement, mais d’illustrer un propos qui n’a d’autre ambition que de définir le prolétariat d’aujourd’hui. Que pensent-ils de leur situation ? Quels sont leurs rêves, leurs espoirs, leurs joies ? Les portraits successifs à l’écran permettent de livrer à l’écran les facettes de cette définition : de la vie difficile à l’usine, du déclassement social, des ambitions perdues, des perspectives ou du lien à la citoyenneté. Leurs noms ne sont pas inscrits à l’écran lors des témoignages : nous sommes bien dans un film, pas dans un reportage pour les médias. Le noir et blanc, c’est aussi un clin d’œil au long métrage La Haine de Mathieu Kassovitz qui retraçait une journée aux côtés de la jeunesse des banlieues en pleine révolte. Là encore, le format du film privilégie une journée, une nuit, une aube, comme un parcours de vie."
Myriam Desvergnes"Dehors, Momo bricole un feu de fortune. “Le feu, il est mystique, il est dangereux, mais il est simple.” Face caméra, l’ancien braqueur, te
"Dehors, Momo bricole un feu de fortune. “Le feu, il est mystique, il est dangereux, mais il est simple.” Face caméra, l’ancien braqueur, tel un vieux mage, le visage strié par les ombres de la nuit, se raconte. Sa vie de voyou, sa découverte de Marx et Rimbaud en prison, et puis son retour à la vie normale, son maigre salaire et cette insatiable colère contre un capitalisme carnassier… Sur ses mots, les braises du feu presque éteint éclatent comme des bulles de plastique. Située dans la dernière partie du film, la séquence résume sensiblement les enjeux formels, théoriques et sociologiques de ce documentaire."
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