Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Dans la pénombre d’une salle de spectacle, des visages écoutent... Une tour se dresse devant nous, vide, désossée. Pour quelques jours, des acteurs et un texte sont aux prises avec ce lieu géant...
"Mon père prend sa retraite qu’il attendait avec impatience. Ma mère et ses vaches vont déménager dans une autre exploitation. La ferme de mes parents va disparaître parce que je ne l’ai pas reprise. Ma mère ne veut pas que ça s’arrête mais elle va devoir tourner la page la plus importante de sa vie."
Nuit après nuit, Kye, Tobie, Paul, Kim et Tattoo errent dans le labyrinthe des avenues et des ruelles de Montréal. Ils se soutiennent les uns les autres et la drogue les accompagne tous. C’est une échappatoire et, en même temps, ce qui les empêche de s’en sortir. Kye, la plus jeune, rêve parfois d’un ailleurs.
Les ossements de Diane Wellington, une jeune héritière, viennent d'être retrouvés, quelques dizaines d'années après sa disparition, en 1938 dans le Dakota du Sud .
Alger, 2015. Adlan et Terrorist errent dans le quartier du Sacré Cœur. Ils ont hâte d'être au week-end et aux matchs du Mouloudia Football Club d'Alger.
Depuis 14 ans, Anne luttait contre un cancer dont elle savait qu’elle ne guérirait plus. Avec la réalisatrice, une amie de longue date, elles décident de filmer ce que signifie la vie avec un cancer chronique.
Le 28 mai 2011, des détenus chantent depuis l'intérieur de la maison d'arrêt d'Orléans pour le public venu les écouter de l'autre côté du mur. Un court primé à Clermont-Ferrand (Festival International du court-métrage), à Lyon (Rencontres du court-métrage documentaire), à Lussas (Etats généraux du film documentaire) et à Nyon (Visions du réel).
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
Dans un centre social de la banlieue de Sao Paulo géré par l'Eglise évangélique, Giselle, une femme ayant des problèmes d'alcool, attend la décision de Valeria, l'assistante sociale. Celle-ci doit décider si Giselle peut avoir la garde de ses enfants, qui passent leurs journées au centre.
Comment, dans la société iranienne contemporaine, l'amour et la sexualité se faufilent au travers des interdits de la tradition et de la religion ? Tel est le sujet de "Tabous" (1h10). Mais c'est également la question qui sous-tend "Juste une femme", court métrage documentaire de 26 minutes, portrait d'une transexuelle dans Téhéran.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
"J'ai passé quatre semaines, trois nuits et deux jours à tourner autour d'un pays qui porte deux noms: Israël / la Palestine..." Avec ce documentaire à la première personne, Danielle Arbid, cinéaste spécialiste du monde arabe, est partie à la rencontre d'une société meurtrie dont elle dresse un portrait objectif et réaliste grâce à de nombreux témoignages.
Beyrouth est une ville formidable. On se croirait au centre de tout. À Beyrouth, entre 1975 et 1990, il y avait une guerre civile, c'est-à-dire tout le monde voulait exterminer tout le monde. Aujourd'hui, la guerre est finie. Elle s'est arrêtée, comme ça, après avoir gangrené nos vies. J'ai voulu filmer le vide qu'elle a laissé. Sa présence fantomatique. Cette plaie...
Juin 1993. Aki Kaurismaki filme un concert des Leningrad Cowboys, autoproclamés "groupe de rock le plus mauvais du monde" devant 70 000 personnes sur la place centrale de Helsinki ! Standards du rock, réorchestration de chants folkloriques en compagnie des chœurs de l'Armée rouge et second degré kitsch. Une captation suivie de 6 courts-métrages du réalisateur.
"J’ai toujours eu envie d’en savoir plus sur les hommes, qu’ils me parlent de leur pays à eux, de "comment c’est d’être un homme", dit la réalisatrice des "Arrivants" et "Les Règles du jeu". Dans ce premier essai documentaire, tourné en pleine époque féministe militante, une femme questionne simplement des hommes. Elle essaie de les faire parler d'eux-mêmes, certains répondent, d'autres pas.
Ce film, réalisé par Bruno Muel avec les ouvriers du groupe Medvedkine de Sochaux raconte le tournant post-68 de la reprise en main néo-libérale et témoigne aussi de la lutte syndicale face à Peugeot.
A l'aube de ses remarquables exploits et de ses innombrables titres, Jean Taris, légende hexagonale de la natation, s'entraîne intensivement à la piscine parisienne de l'Automobile-Club de France...
À Fortaleza, au Brésil, aimer, boire et chanter. Rentrer chez soi en bravant les chiens errants. Et photographier, jusqu’à ce que l’appareil en plastique acheté en 2013 ait rendu l’âme. Leornardo Mouramateus propose un montage photographique accompagnant les dérives et les déboires des fêtes de ses amis. Ce film a obtenu le Prix du court-métrage au Festival Cinéma du Réel 2015.
Huit mois ont passé depuis la sortie en salles de Nénette. Nicolas Philibert, qui s'était promis de montrer le film à son héroïne, la vieille orang-outan du Jardin des Plantes, met enfin son projet à exécution. Pour elle comme pour Tübo, son fils, que des centaines de visiteurs filment ou photographient chaque jour, c'est une première …
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Pour le casting du film "Une vie violente", des jeunes hommes corses témoignent face caméra du rapport qu'ils entretiennent avec leur île, son passé et son présent. À travers les mots se dessine le portrait de toute une génération, entre tentation du nationalisme et rêves d’un nouveau départ, ailleurs.
Sofia, 13 juin 2014. Comme chaque jour, Ivan revient devant l'immeuble dont il a été expulsé pour nourrir Gigi et Sara, deux chiens errants restés prisonniers de la bâtisse. Mais, ce matin, ses protégés ont disparu. Ivan se lance à la recherche du coupable...
Ion Barladeanu, le roumain vagabond, vit dans la cour d'un immeuble, parmi les détritus des résidents. À le voir on ne se douterait pas que le sexagénaire est un des chefs de file du pop art. Cet ivrogne notoire conserve dans ses valises une multitude de collages accumulés depuis les années 1970...
Dans leur appartement de Moscou, Ely et Nina Bielutine veillent jalousement sur l'une des plus importante et mystérieuse collection d'art de la renaissance.
Loué, petite ville à quelques kilomètres du Mans. Le comportement des différents groupes sociaux qui la composent à travers l'activité de son instituteur. Le quotidien du jeune écolier de campagne nous donne à voir les charmes et les vertus d'un village de France dans les années soixante. Palme d'or du court métrage au Festival de Cannes 1964.
La Bibliothèque nationale. Des livres triés, analysés, classés, estampillés. Des livres perdus dans les dédales des rayonnages. Des livres qu’il faut sauver de l’usure du temps. Resnais livre une méditation en constant mouvement sur les effets du temps, l’érosion de la mémoire et la nostalgie des imaginaires disparus.
Dans le sud de l’Espagne, une course de pigeons, récompense, non pas celui qui ira le plus vite, mais celui qui aura su séduire une pigeonne femelle et voler le plus de temps à ses côtés. La ferveur des éleveurs accompagne le vol des oiseaux.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
_TITLE