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Tucumán, en Argentine. Miguel tente de joindre les deux bouts en pratiquant le vol à l’arraché depuis sa moto. Un jour, alors qu’il dérobe son sac à une vieille dame, il la blesse grièvement. Rongé par la culpabilité, il tente de soulager sa conscience en s’occupant d’elle, sans lui dévoiler son identité.
Argentine 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tout le monde Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille.
Buenos Aires, mars 1982. La révolte gronde dans les rues de la capitale. María Teresa est surveillante au Lycée National de Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes dirigeantes du pays. M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en elle l’employée zélée qu’il attendait et lui apprend à être l’oeil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres : l’oeil invisible.
Tetro a rompu avec son passé et sa famille pour s’exiler à Buenos Aires. Il n’a plus qu’une passion : Miranda, son ange salvateur. Il a rayé de sa mémoire le rêve de finir son roman et la promesse de revenir chercher son cadet, Bennie. Celui-ci profite d’une permission de la marine pour retrouver Tetro. L’ombre du père continue de planer sur eux. Mais Bennie veut comprendre pourquoi Tetro a fui.
Après avoir filmé la révolution argentine "en direct" dans "L'Heure des brasiers", Solanas adapte librement le grand poème argentin "Martin Fierro" de José Hernandez (1872) et remet en question la résistance du peuple et sa lutte pour sa libération. Le vieux rêve de Martin Fierro d’un pays où la paix et l’unité seraient inséparables de la justice et de la liberté est-il encore possible ?
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