Fait de corps, de gestes, de récits de la relation des hommes à la paternité et à la filiation, le film glisse dans l’intimité de ces hommes au cours des séances de prises de vue "père et fils" du photographe Grégoire Korganow.
Vincent, un jeune homme atteint de trisomie, étudie pour travailler dans la restauration. Vincent cherche à devenir autonome, à trouver un emploi et, peut-être, à tomber amoureux. Son père le soutient dans sa démarche et sa recherche d'indépendance.
A 10 ans, Nastasjia souhaite devenir comédienne. Elle rencontre alors plusieurs acteurs qui lui parlent de leur métier. Patrick Chesnais, Michaël Lonsdale, Denis Podalydès, Philippe Torreton… et une actrice, Micheline Presle, qui joue depuis 75 ans. Entretemps, le père de Nastasjia, Frédéric Sojcher, s'inquiète pour son avenir...
Ouverte il y a 30 ans, en plein Quartier latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60 à vendre des clous.
Si Charlie Chaplin avait un maître, c'était bien Max Linder. Maud, sa fille, retrace la vie de ce grand comique, depuis l'acteur soumis jusqu'à son accomplissement de metteur en scène, au fil d'une œuvre renommée jusqu'à Hollywood avec "L'étroit mousquetaire" ou "7 ans de malheur". A travers la vie de Max Linder, c'est aussi toute une époque en pointillé qui surgit.
Jean-René, émigré et ancien ouvrier, raconte son histoire à sa fille. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l'histoire coloniale française.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
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