En Palestine, Mustafa vit séparé de sa famille par un mur situé à 200 mètres de distance de son foyer. Tout bascule quand son fils est victime d'un grave accident. Mustafa tente de passer le mur mais une formalité administrative l'en empêche.
Un réalisateur revient en Israël pour faire un film. Étant à la fois dans le film et hors du film, il construit un récit, entre fiction et documentaire, humour et gravité, sur la perte d'identité de la population arabe d'Israël.
Abu Shadi, 65 ans, divorcé, professeur à Nazareth, prépare le mariage de sa fille. Shadi, son fils, architecte à Rome depuis des années, rentre quelques jours pour l’aider à distribuer les invitations au mariage comme le veut la coutume palestinienne du "wajib". Tandis qu’ils enchaînent les visites chez les amis et les proches, les tensions entre le père et le fils remontent à la surface.
En périphérie de Gaza, la famille Samouni répare la maison et replante les arbres tombés lors des bombardements qui ont tué leurs parents et détruit leur quartier. Ils organisent un mariage, leur première fête depuis la guerre et une étape importante vers leur reconstruction.
Elia Suleiman s'inspire des carnets de son père, des lettres de sa mère et de ses propres souvenirs pour évoquer les épisodes marquants de la vie de sa famille. Ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays, de 1948 à aujourd'hui.
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