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Elia Suleiman retrace les épisodes marquants de l'histoire familiale. L'histoire de palestiniens restés sur leur terre natale et étiquetés "Arabes-Israéliens".
Elia Suleiman s'inspire des carnets de son père, des lettres de sa mère et de ses propres souvenirs pour évoquer les épisodes marquants de la vie de sa famille. Ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays, de 1948 à aujourd'hui.
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" Le Buster Keaton de Nazareth, le Tati palestinien, le Kitano arabo-israélien : voilà jusqu'à présent
" Le Buster Keaton de Nazareth, le Tati palestinien, le Kitano arabo-israélien : voilà jusqu'à présent la carte de visite d'Elia Suleiman, révélé par Chronique d'une disparition, en 1996, confirmé comme un cinéaste majeur avec Intervention divine, en 2002. Ces références tiennent toujours, mais Suleiman manifeste aujourd'hui une ambition nouvelle. Sans rien abdiquer de son style, il met en scène sa recherche du temps perdu et donne ainsi à « son » sujet de toujours (être palestinien en Israël) une dimension historique et une autre, très intime.(...)
Même si l'humour de Suleiman, salvateur, pacifiant, étincelle jusqu'au bout (la séquence anthologique de saut du mur érigé par Israël), le film va au-delà de la comédie paradoxale. Au-delà, également, de la chronique militante et du ressentiment. Le Temps qu'il reste prouve qu'un auteur peut être simultanément « tatiesque » et proustien, évoquer une situation brûlante et glisser vers la méditation poétique, la métaphysique. Pratiquer un cinéma ironique et façonner un émouvant mémorial."
" Le Temps qu’il reste est bel et bien griffé Suleiman. Pour le Buster Keaton des territoires occupés, il ne s&rsqu
" Le Temps qu’il reste est bel et bien griffé Suleiman. Pour le Buster Keaton des territoires occupés, il ne s’agit pas de s’apitoyer mais de divertir avec des choses tragiques. L’élégance du polisson. Plus encore que dans Intervention divine, la mélancolie agit comme un puissant contrepoint au burlesque ambiant. Le regard qu’Elia Suleiman adresse en voiture à son père mourant est empli d’une gravité que l’on devine sincère. C’est à la fois celui d’un fils admiratif de cet ancien résistant, idéaliste et patriarche modèle, et celui d’un homme en colère contre la marche du monde, qui non seulement écrase les vaincus, mais les humilie."
Christophe Narbonne" En écho de la rage qui doit se contenir pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qu'il considère com
" En écho de la rage qui doit se contenir pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qu'il considère comme occupants, Suleiman déploie le style qui l'a révélé : une suite de saynètes au burlesque subversif, où l'oppression est montrée sur un mode comique et où la violence reste tapie au fond des coeurs. La performance est là : de signer un film drôle et facétieux sur un fond de tristesse infinie."
Jean-Luc Douin" Plus que jamais, le comique de répétition de Suleiman paraît profondément mélancolique. Parce que
" Plus que jamais, le comique de répétition de Suleiman paraît profondément mélancolique. Parce que chemine l’idée que ce quotidien qui tourne en rond est une sorte de purgatoire après un autre temps, celui du mythe (de la jeunesse, de la résistance, de l’aventure), auquel les protagonistes ont dû renoncer. (...)
Car les problèmes d’occupation de l’espace, de découpe des territoires, propres au conflit israélo-palestinien, ne constituent paradoxalement pas la part la plus traumatisante du cinéma d’Elia Suleiman. Ils donnent lieu à des traits satiriques ou à des gags visuels très drôles (l’homme qui vaque devant chez lui, téléphone indolemment de son portable, tandis que le canon d’un tank suit le moindre de ses déplacements), voire des revanches mentales triomphales (le cinéaste improvisé perchiste qui franchit d’un saut le mur de séparation)."
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