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Longue nuit sous adrénaline pour Connie, dans les bas-fonds de New York, qui court après l'argent qui doit permettre de faire sortir son frère de prison...
Connie embarque son frère Nick dans un braquage qui tourne mal : Nick est arrêté et enfermé à Rikers Island, véritable enfer carcéral, alors que Connie réussit à s'échapper. Il tente par tous les moyens de réunir la caution pour libérer son frère, mais une autre option s'offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline... Le nouveau film des frères Safdie, sélectionné au dernier festival de Cannes, qui continuent de magnifier la Grosse Pomme, côté losers et marginaux.
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"Tout ceci paraît arbitraire, improvisé, mais procède en réalité d’une grande précision
"Tout ceci paraît arbitraire, improvisé, mais procède en réalité d’une grande précision d’écriture et de mise en scène, permettant l’éclosion d’un drôle d’actionner, bizarre, indécidable, mi-haletant mi-burlesque. Les gros plans, nombreux, n’y sont jamais une facilité stylistique, mais participent quant à eux d’une poétique des visages très élaborée. Les visages sont cassés, malmenés, masqués, inquiets, confondus (grand gag), et l’on ne peut jamais savoir avec certitude, du premier au dernier plan (illuminé par la voix déchirante d’Iggy Pop) ce qu’ils expriment. Ils sont simplement là, disponibles à la fiction, dans un présent perpétuel, addicts à l’extase, ne demandant qu’à passer du bon temps avant de devoir s’éteindre à leur tour.
Ce principe confère une aura d’urgence à tout ce qui passe devant la caméra des frangins, qui ne sont jamais meilleurs que dans la captation de la panique et de ses conséquences. Good Time est ainsi le récit magnifique d’un sauvetage et d’une dérive, ce qui va toujours de pair pour les réalisateurs de Lenny and the Kids et Mad Love in New York. Chez les Safdie, l’amour (a fortiori fraternel) est un absolu, mais il ne s’embarrasse d’aucun principe moral. Il est vital, mais également malade et dangereux. Il permet d’avancer, mais peut vous engloutir à chaque seconde."
"Dans le rôle de cet homme prêt à tout pour un instant d’affranchissement, Robert Pattinson, en baratineur mag
"Dans le rôle de cet homme prêt à tout pour un instant d’affranchissement, Robert Pattinson, en baratineur magnifique - souvent drôle, jamais désabusé -, redouble sans arrêt de roublardise. Caméléon sympathique et attentionné, il traverse les espaces - voir ces cadrages stupéfiants d’un New York tortueux ou ces couloirs interminables pour signifier l’enfer - et déjoue presque toutes les embûches. À ce titre, son personnage, qui dispose d’un don sans pareil pour convaincre ou venir en aide à autrui, intègre d’ailleurs une dimension quasi-christique - la chose est appuyée avec les vitraux en surimpression dans l’hôpital."
Alexandre Jourdain"En hémorragie constante, le film suit tambour battant la cavale de cette tête brulée acculée par les contra
"En hémorragie constante, le film suit tambour battant la cavale de cette tête brulée acculée par les contraintes, dans l’écrin d’une nuit unique qui officie comme compte à rebours. Sous une forme âpre et bouillonnante, on retrouve ainsi les belles qualités romanesques de Lenny and the kids, dans lequel un père immature se retrouvait lui aussi dans la nécessité constante d’improviser, avec pour seule boussole son pragmatisme déraisonnable. D’un film à l’autre, de la comédie familiale au polar, la caméra des Safdie accompagne les soubresauts inquiets d’un quotidien reconverti en perpétuelle course contre la montre. S’y peaufine un art de l’écriture et de la mise en scène à réaction, branché sur la fréquence et l’impulsivité des personnages, comme si le film était un hématome sur lequel chaque séquence venait infliger un nouveau un coup. Il faut voir Robert Pattinson, ici remarquablement impliqué, parcourir comme un animal traqué cette nuit qui n’en finit pas de dresser devant lui des obstacles, changeant de nom, de vêtements, de couleur de cheveux au gré des aléas et des rencontres."
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Magnifique.