Dans les années 1950, au Brésil, deux sœurs aussi proches que des jumelles rêvent de liberté. Séparées par leur père, elles mènent deux vies parallèles.
Rio de Janeiro, 1950. Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, sont deux sœurs inséparables. Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l’une d’une carrière de pianiste, l’autre du grand amour. A cause de leur père, les deux sœurs vont devoir construire leurs vies l’une sans l’autre. Séparées, elles prendront en main leur destin, sans jamais renoncer à se retrouver.
Prix Un Certain Regard à Cannes, 2019.
"La tendresse infinie qui se dégage du film n’a rien de pusillanime.À en juger la décision assez mystérieuse d’Ancine, l’agence nationale du cinéma brésilienne, d’interdire à ses employés la projection du film, l’amour et la gentillesse dont est empreint le travail de Karim Aïnouz constituent même une arme puissante. On ne voit que ça comme explication. L’humanisme."
Bénédicte Prot
Bande à part.fr
"Parfois cru (les scènes de sexe, monnaie d’échange entre les femmes et les hommes), souvent romanesque (l’amour palpable qui nourrit les de...
"Parfois cru (les scènes de sexe, monnaie d’échange entre les femmes et les hommes), souvent romanesque (l’amour palpable qui nourrit les deux sœurs ; les liens profonds, même s’ils ne sont pas de sang, entre Guida et son amie), le film se déploie sans faiblir tout au long de ses cent quarante minutes et quelque cinquante années, prend son temps ou saute soudain d’une décennie à l’autre. Il se paie même le luxe d’une rencontre manquée dans un restaurant, où la fille d’Euridice et le fils de Guida se croisent sans savoir qu’ils sont cousins et où cette dernière, ayant reconnu son vieux père installé à une table, fuit sans s’apercevoir que sa cadette adorée est là, tout près. La ville de Rio, si multiple et changeante qu’on peut ne jamais s’y retrouver, est un personnage à part entière. Et l’on suit sans jamais les lâcher ses deux héroïnes (sublimes Julia Stockler et Carol Duarte), femmes fortes et résilientes, qui composent avec la réalité et gardent la tête hors de l’eau."
Isabelle Danel
Cahiers du Cinéma
"Si cette histoire de sœurs émeut tant, c’est parce que les sentiments les plus vifs suscités par le film émanent plutôt de la dépendance in...
"Si cette histoire de sœurs émeut tant, c’est parce que les sentiments les plus vifs suscités par le film émanent plutôt de la dépendance invisible, quasi inconsciente et à contretemps, qui relie ces deux destins."
Camille Bui
Le Nouvel Observateur
"Prix Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes, cette réussite est une nouvelle preuve, après « Bacurau », « Gabriel et la Montagne »...
"Prix Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes, cette réussite est une nouvelle preuve, après « Bacurau », « Gabriel et la Montagne » et « les Bonnes Manières », de l’état de grâce du cinéma brésilien, menacé par la politique anti-culturelle de Bolsonaro"
Nicolas Schaller
Avis
Nedjma
au sujet de
La Vie invisible d'Eurídice Gusmão
très beau film, qui parle à la fois de deux destins de deux soeurs mais aussi de la situation des femmes dans les années 50.
Nedjmaau sujet de
La Vie invisible d'Eurídice Gusmão
très beau film, qui parle à la fois de deux destins de deux soeurs mais aussi de la situation des femmes dans les années 50.
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très beau film, qui parle à la fois de deux destins de deux soeurs mais aussi de la situation des femmes dans les années 50.