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Quatre personnages, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal gangrenée par la violence.
Un mineur exaspéré par la corruption, un travailleur migrant, une hôtesse d’accueil dans un sauna, un jeune garçon passant d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes... Quatre personnages, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal gangrenée par la violence.
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" Avec le saisissant A Touch of Sin, Jia Zhang-ke (…) fait prendre à son cinéma des directions radicalement nouvel
" Avec le saisissant A Touch of Sin, Jia Zhang-ke (…) fait prendre à son cinéma des directions radicalement nouvelles et inattendues, relance la machine tout en continuant d’écrire une œuvre qui, selon la formule consacrée, « nous donne à la fois des nouvelles du monde et des nouvelles du cinéma ». "
Joachim Lepastier" Raconter la Chine moderne, sa violence, la corruption qui y règne, les mouvements de migration intérieure, tous ces ge
" Raconter la Chine moderne, sa violence, la corruption qui y règne, les mouvements de migration intérieure, tous ces gens qui quittent leur région pour aller trouver du travail ailleurs, à la recherche d'une vie meilleure. (...) A Touch of Sin est une œuvre extraordinairement sophistiquée dans sa construction ; que toutes les histoires vont finir par s' enchevêtrer en un fascinant puzzle.(...)
Jia Zhangke cherche à comprendre ce qui arrive à son pays, sa course folle vers la modernité. L'appât du gain à tout prix, même si ce prix équivaut à une ' restructuration ' totale de la vie. Partout des portables, des iPad, des messages postés sur Weibo (l'équivalent chinois de Twitter), tout pour communiquer, mais rien n'y fait : dans une société qui s'hyper-individualise à grande vitesse, la solitude engendre la violence, en particulier chez les plus faibles, les plus démunis. Les laissés-pour-compte de la Chine moderne. "
" A Touch Of Sin frappe d’abord par sa frontalité absolue, reprenant à son compte et sans métaphores alambi
" A Touch Of Sin frappe d’abord par sa frontalité absolue, reprenant à son compte et sans métaphores alambiquées, les exaspérations et révoltes populaires qui fleurissent un peu partout en Chine. Le film est une pure photographie de l’instant, saisissant la première giclée d’exaspération comme la décadence instituée qui semble la précéder (...). Ce n’est pas tant une guerre civile traditionnelle clivant une société en deux antipodes structurées que montre ici Jia Zhang Ke, mais une désintégration tout azimut, bien au delà de l’idée de crise, qui aspire au hasard et dans un désordre qui confine à la catastrophe naturelle, tortionnaires et victimes, profiteurs et spoliés, marginaux et fonctionnaires moyens.
A ce propos déjà gonflé, JZK associe la manière : un film-monde d’une ampleur phénoménale qui prend en charge chaque ondulation violente avec une fluidité sidérante et un envoutement poétique éthéré, brassant sans jamais les compacter une flopée de genres cinématographiques. Le film peut se voir comme un vigilente movie de haut vol où chaque crime ou échauffourée est chorégraphié avec un délice d’esthète moraliste. "
" Aucun autre film cette année n’a su avec un tel degré de maîtrise et d’art manier la couleur, le cad
" Aucun autre film cette année n’a su avec un tel degré de maîtrise et d’art manier la couleur, le cadre, le plan, la durée, la composition. Or il n’y a pas de beauté sans bonté et sans justice, sans morale.
La morale de A Touch of Sin est dans son image, d’abord, dans l’infinie justesse de la représentation qu’il donne au spectateur des êtres humains. On pourrait presque s’arrêter là. Au milieu des années 80, tout cinéphile savait que Godard incarnait alors ce qu’il y avait de plus moderne dans le cinéma de son époque. Où se trouve aujourd’hui le plus haut degré de modernité dans le cinéma : il est là, sous vos yeux, dans A Touch of Sin.
Pourquoi ? Parce qu’à travers le récit de quatre histoires (tirées de faits divers réels et sanglants qui se sont déroulés en Chine), Jia Zhangke parvient à décrire quelque chose d’universel. Rien de plus actuel, pas de meilleur résumé du monde qui est le nôtre aussi que cette Chine impressionnante, où la rapidité de l’éveil de l’ultralibéralisme a pu condenser, en seulement quelques années, toutes les horreurs que le monde occidental a mis un siècle à faire émerger. La Chine, c’est nous. Ces quatre hommes et femmes révoltés, maltraités, qui tout d’un coup, face à la violence et à l’injustice d’une société qui ne les respecte pas, passent eux aussi à la violence, c’est nous, ou possiblement nous. "
" Au-delà de son message d'alerte salutaire sur l'état de la Chine, A touch Of Sin est, aussi, un hommage vibrant
Marc L au sujet de
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