Georges, un patron de chantier naval, est lâché par sa banque. Il devra se battre jusqu’au bout pour tenter de sauver l’entreprise qu’il a passé sa vie à construire. Après "Les Liens de sang", le réalisateur signe un nouveau film où le suspense est intimement mêlé au portrait d'une société.
" Jacques Maillot réussit un personnage principal que Daniel Auteuil a su habiter d’une belle densité. Les traits ne sont pas forcés, qui dessinent une personnalité dénuée d’arêtes vives. Le final, du coup, est aussi inattendu que le surgissement de Neptune dans un film au parti pris réaliste. Quelques scènes oniriques viennent contredire cette option, qui nous montrent la réapparition de l’épouse défunte de Pierret dont le souvenir le hante. Un voyage à Moscou où Pierret s’est rendu en quête de nouveaux financements sera prétexte à la rencontre avec une accompagnatrice jolie comme dans la chanson. Nous irons au mausolée de Lénine, mais pas au café Pouchkine. Ce sera un clin d’œil au Docteur Jivago, puis le cimetière des statues soviétiques déboulonnées dont Pierret approuvera la chute à bas bruit. Comme devant tout ou presque.
On sent le plaisir de Jacques Maillot à filmer, se rapprochant des tête-à-tête, offrant des plans larges des ateliers, caressant un visage de femme..."
Dominique Widemann
Positif
" Maillot travaille intelligemment une pâte humaine fragile, écrasée par la violence sociale du monstre informe qu'incarne la mondialisation...
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