Pierre, 58 ans, prisonnier de son passé, a de plus en plus de mal avec la solitude, avec le temps, avec le monde extérieur. Accompagné d'un gigolo, il ira au bout de ses fantasmes.
Après son passage sur le plateau télévisé d’Apostrophes pour son livre "À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie", Hervé Guibert se voit proposer de filmer en video, au jour le jour, son combat contre la maladie. De mai 1990 à mars 1991, l'écrivain consigne alors en images la violence d'un quotidien où son corps se dérobe. Le document fut diffusé à la télévision en 1992, un mois après sa disparition.
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