Alain Choquart : "Mon obsession : aller en Afrique du Sud le jour où Nelson Mandela serait libéré"
Grand cinéphile, militant révolté par le racisme, Alain Choquart a d'abord été un chef-opérateur très prisé avant1
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Des actes de violence éclatent au sein d'une communauté sud africaine où blancs et noirs se côtoient. Les blessures de l'apartheid tout juste fini se rouvrent.
Dix ans après la fin de l’apartheid, une mission française installée au pied des somptueuses montagnes du Drakensberg, une communauté de sud-africains noirs et blancs tente de vivre dans l’oubli des violents affrontements dont chacun porte encore en secret les blessures. Le passé va ressurgir et briser le silence, mettant en péril le fragile équilibre de la réconciliation et les rêves un peu fous des plus innocents.
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" Pour son premier film comme réalisateur, projet qu’il porte en lui depuis des années, Alain Choquart, ancien chef opérateur (notamment de
" Pour son premier film comme réalisateur, projet qu’il porte en lui depuis des années, Alain Choquart, ancien chef opérateur (notamment de Bertrand Tavernier et de John Berry) se coule dans les paysages grandioses de ce Finistère de l’Afrique. Librement inspiré de deux romans d’Hubert Mingarelli(Une rivière verte et silencieuse, La Dernière Neige), Ladygrey traverse des frontières infranchissables, hérissées de non-dits et de culpabilité.
L’ombre de drames personnels et de vengeances collectives plane. La pseudo-réconciliation demeure un pacte fragile, un acte de volonté qui ne guérit pas le mal profond et ancien dont les racines n’ont pas été extirpées.« Tout le monde a peur ici, dit un personnage. Le silence est un poison. »
Chacun, quelle que soit sa couleur de peau, cherche dans la foi une consolation au sein de cette nature si belle qui ne parvient pourtant pas à les rassembler dans une contemplation commune. Par leur innocence comme par leurs attentes et leurs espoirs, Olive, l’épouse en mal d’affection, et Mattis, l’homme-enfant, cristallisent une aspiration à la réunion possible de ces destins que l’Histoire a violemment séparés. (...)
Les vérités comme la complexité des personnages se dévoilent peu à peu, laissant entrevoir des pans de mystère que tous connaissent. Le vol de l’aigle qui ouvre et ferme ce beau film symbolise cette hauteur de vue, libre et dégagée."
" Tout est suspendu. Tous semblent figés dans le souvenir : dix ans auparavant, deux infirmières sont mortes et des manifestants anti-aparth
" Tout est suspendu. Tous semblent figés dans le souvenir : dix ans auparavant, deux infirmières sont mortes et des manifestants anti-apartheid — les onze de Lady Grey — ont été décimés par la milice, sans que jamais on ne retrouve leurs corps. Dans ce village reculé d'Afrique du Sud où se devinent encore les restes d'une ONG française, Noirs et Blancs, anglophiles et francophones, cohabitent tant bien que mal. Un simple d'esprit rêve d'acheter un aigle pêcheur autour duquel il invente des histoires qui ravissent son très vieux père. La foi, une foi absurde, mais sans laquelle il ne pourrait pas vivre, pousse un homme à faire croire à son gamin qu'ils feront fortune en plantant des rosiers improbables. Arrivée depuis peu sur les lieux, une jeune infirmière découvre la vraie nature de son mari... Alain Choquart (c'est son premier film après une impressionnante carrière de chef opérateur, notamment pour Bertrand Tavernier) a adapté deux romans d'Hubert Mingarelli comme Robert Altman, jadis, réunissait des nouvelles de Raymond Carver dans Short Cuts. Avec la musique scandée, presque décalée de Peter von Poehl en guise de fil rouge, on va d'un personnage à l'autre : chacun devient une pièce d'un puzzle que le réalisateur ordonne avec art. Tout est précis dans sa mise en scène, chaque geste compte (ainsi celui du gamin qui, en entendant la voix du propriétaire, recouvre d'une serviette la nourriture dérobée par son père). Le lyrisme, diffus mais permanent, vient de la direction d'acteurs : Peter Sarsgaard, notamment, l'homme aux rosiers fantômes, qui a la virilité douce et blessée d'un héros de John Huston."
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