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En compagnie de sa mère, Renée, malade mentale, Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la déménager de Houston à New York.
En compagnie de sa mère, Renée, qui souffre d'importants troubles mentaux, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la déménager de Houston à New York. Les obstacles qu'ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils hors du commun. A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, Walk Away Renée traite de l'amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure.
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"Ce nouveau film peut d'abord dérouter, par sa gémellité avec le premier. Mêmes « personnages », même démon (la folie maternelle), même remède incertain : raconter. C'est cette ressemblance, cette finitude qui émeuvent, finalement. Walk away Renee suggère qu'un homme ne vit qu'une seule histoire, qu'un cinéaste ne fait qu'un seul film. Jonathan Caouette se fend d'une sorte de résumé de Tarnation, genre « si vous avez manqué le début ». Puis relate les déboires de Renee depuis 2004, son addiction au lithium, d'une maison spécialisée à l'autre. Et surtout, le voyage en 2010, en camion de déménagement, d'ouest en est, pour la ramener près de New York, où lui vit.
Le brouillage entre la réalité et sa reconstitution culmine : ce n'est plus Jonathan qui filme, mais quelqu'un d'autre. Mère et fils se partagent ainsi l'image, tels deux acteurs. Et comme ils ont traversé près de quatre décennies ensemble, ils sont porteurs, à chaque instant, de toutes les étapes de leur parcours commun. Qui est l'enfant, qui est le parent ? Qui est fou, qui est lucide ? Les rôles s'inversent, les époques et les âges se mélangent — la multitude d'archives y contribue largement. Renee, d'abord édentée, retrouvera son sourire de jeune femme. Jonathan a grossi, il est père d'un adolescent à son tour... On pense sans arrêt à la foudroyante formule d'Albert Einstein placée en exergue : « La distinction entre passé, présent et futur n'est qu'une illusion... »"
"(...)le très beau Walk away Renée (...) marque tout à la fois une continuité et une rupture dans son cin&
"(...)le très beau Walk away Renée (...) marque tout à la fois une continuité et une rupture dans son cinéma.
Pour la continuité, on dira que Jonathan Caouette y reprend au mot près la formule de Tarnation : cette manière de collage pop où se confondent de multiples régimes d’images (photos de famille, super-8, VHS…), où les archives intimes sont rebaptisées dans un torrent expérimental, où le monde entier est soumis au même registre de folie ordinaire, où l’horizon est toujours autobiographique…
La nouveauté, c’est la façon dont Caouette a discrètement déplacé l’objectif de sa caméra vers un autre sujet : sa mère, Renée, victime de désordres schizophréniques et très instable, dont le cinéaste entreprend ici de reconstituer un portrait en forme de love letter.
Au rythme d’un road-movie qui mène la petite famille de Houston à New York, le film déplie ainsi les grandes étapes de la vie de Renée, brouillant les frontières temporelles dans un montage bouleversant où les chromos heureux d’hier viennent heurter les images d’un présent exsangue.
La plus belle idée de Jonathan Caouette, qui s’illustrait en hyper metteur en scène de son existence dans Tarnation, c’est d’avoir laissé à sa mère le soin de guider ce nouveau film, d’en dicter le rythme. Il s’arrime ainsi à la personnalité fuyante de Renée, fait de sa bipolarité un principe de mise en scène dans de brusques changements d’humeur : on passe du mélodrame à la comédie hystérique, du film d’horreur (ces terribles séquences où, sevrée de médicaments, elle hurle dans la nuit) au thriller paranoïaque.
On navigue dans un vertige gracieux et sobre, dépouillé des crépitements psychédéliques de Tarnation, où Jonathan Caouette figure l’éboulement du monde vu des yeux de sa mère : ses distorsions, ses univers parallèles, ses horreurs invisibles…
Au bout du chemin, il y a cette scène, sublime, où le fils reprend la caméra pour filmer la danse de sa mère provisoirement soignée, où le réel, enfin, accorde un peu de répit."
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