Greta Gerwig : " Pour une fois qu'une jeune femme ne vit pas une histoire d'amour..."
Après s'être rencontrés sur Greenberg (2010), Noah Baumbach et Greta Gerwig se retrouvent et co-signent le scénari1
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En Virginie, Sheryl lutte pour l'éducation de ses deux fils, Marc et Stephen, quinze et onze ans. Ils cherchent tous les trois l'amour à leur façon...
Dans un coin perdu de la Virginie, Sheryl se bat entre son travail et l’éducation de ses deux fils, Marc quinze ans et Stephen onze ans. Elle nourrit l’espoir de rencontrer l’amour de sa vie et de ramener à la maison un père pour ses enfants. Marc, quant à lui, meurt d'envie de perdre sa virginité. Son frère Stephen, qui vit ses premiers émois sexuels, est amoureux de la maîtresse d’école.
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"... nouvel archétype du cinéma indépendant américain délicatement fauché (...) il s’agit d’une première réalisation volontariste, immergée
"... nouvel archétype du cinéma indépendant américain délicatement fauché (...) il s’agit d’une première réalisation volontariste, immergée dans l’Amérique ploucarde (la Virginie), où les membres d’une famille disloquée s’emploient, avec les moyens du bord, à chercher des raisons de croire en un avenir socio-sentimental meilleur.
... confectionné dans une économie de survie (douze jours de tournage durant l’été 2009, ambiance bénévolat et sacs de couchage) mais (...) d’une facture soignée (...) s’évertuant (...) à insuffler plus d’idées que dans la grande majorité de la production hollywoodienne lambda.
A Little Closer tourne autour de trois personnages en quête de repères affectifs (...) Fluide dans sa façon de pointer le détail évocateur dispensant de toute explication oiseuse (cf. la précision métonymique avec laquelle il filme le mouvement des doigts), Matthew Petock n’a d’autre prétention que d’observer avec une retenue honorable quelques tranches de vie caractérisées par la difficulté qu’ont les êtres à communiquer entre eux, y compris lorsque des liens a priori solides les unissent.
Dans sa note d’intention, le cinéaste dit avoir été touché par «de nombreux films de néoréalistes de la nouvelle vague iranienne, comme le travail d’Abbas Kiarostami, ainsi que par Charles Burnett, Lynne Ramsay ou Hou Hsiao-hsien». Et de préciser, dans son plaidoyer pro domo : «Le budget (ou manque de budget) façonne chaque scène et essentiellement tous les éléments du film, surtout le récit - plus je le réduisais, plus il me semblait possible à réaliser.» On raconte que Martin Scorsese, touché par la démarche, y a vu «un film d’une beauté envoûtante»."
" Après Shotgun Stories de Jeff Nichols, Summertime de Matthew Gordon, A Little Closer de Matthew Petock prolonge un lignage de ciné indé a
" Après Shotgun Stories de Jeff Nichols, Summertime de Matthew Gordon, A Little Closer de Matthew Petock prolonge un lignage de ciné indé ancré dans l’Amérique profonde et l’esprit de Mark Twain, de John Ford et de Neil Young (...)
Leslie, mère célibataire et femme de ménage, peine à joindre les deux bouts, tente d’élever ses deux ados (12 et 16 ans) tout en cherchant une épaule virile sur laquellese reposer (au sens propre comme au figuré). Alors qu’elle passe ses samedis soir dans des bals popus déprimants (country au programme, évidemment), son aîné tente le dépucelage tandis que son cadet, vaguement amoureux desa prof, zone le long des voies ferrées.Absolument modeste dans son propos comme dans son ambition formelle, le nouveau venu Matthew Petock fait preuve d’une sensibilité aiguë et d’une vraie finesse d’observation des comportements humains, sans doute trempées dans une bonne dose de vécu. Il saisit à merveille l’espoir et le désenchantement d’une femme esseulée (jouée par la magnifique Sayra Player, aux faux airs de Susan Sarandon), le désir et la gêne d’un ado introverti travaillé par l’éveil de ses hormones, la fougue espiègle d’un gamin de 12 ans qui tue l’ennui en flirtant avec le danger.
Matthew Petock sait également retourner certains stéréotypes, aussi adroitement que discrètement, en montrant une Blanche femme de ménage et une Noire enseignante, mais dans le cours normal des choses, sans en faire un fromage dont il tirerait avantage.
Ni énorme, ni spectaculaire, ni révolutionnaire, A Little Closer est une plongée dans les vies banales de l’Amérique ordinaire (le titre, “un peu plus près”, vaut aussi bien pour les personnages entre eux que pour le regard du réalisateur), un petit film ténu, fragile, qui ne fait pas le fier-à-bras, dispensateur d’un naturalisme juste et vibrant, exempt de pittoresque ou de surlignage. Un peu comme une chanson des Palace Brothers."
"(...) La caméra portée suit de façon experte les émois sensuels et affectifs des personnages. La direction d'acteurs est sensationnelle. (.
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