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Michel doit bientôt partir en Algérie pour faire son service. Mais Juliette et Liliane, qu'il vient de rencontrer, aimeraient le voir rester au près d'elles...
Paris, 1960. Michel doit bientôt partir en Algérie pour faire son service. En attendant, il travaille comme machiniste à la télévision, ce qui lui permet de faire croire aux filles qu'il est une vedette. C'est ainsi qu'il séduit Juliette et Liliane, deux amies inséparables. Les jeunes femmes, qui aimeraient le voir échapper au service militaire, essayent de l'aider à percer dans le cinéma, sans pour autant savoir qui sera l'élue de son cœur.
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" Aujourd'hui, toujours le même charme, la même audace, le même humour : à chérir sans entraves. &q
" Entre marivaudage enfantin et comédie musicale, le film balance, butine comme par enchantement les gestes fugitifs du quotidie
" Adieu Philippine est un film qui parvient comme aucun à saisir l’air du temps, la jeunesse, le libertinage. On se r&eacu
" Adieu Philippine est un film qui parvient comme aucun à saisir l’air du temps, la jeunesse, le libertinage. On se régale de la façon dont le film restitue l’atmosphère des années 60, aspect quasi documentaire qui imprègne chaque séquence et qui est du à la façon dont Rozier envisage le cinéma (...). La bande son égrène des tubes yéyé, de la variété, du cha-cha-cha, du jazz… Adieu Philippine ressemble parfois à une comédie musicale, non seulement par sa richesse sonore mais aussi par la façon dont Rozier monte ses séquences. "
Olivier Bitoun"Adieu Philippine ne serait pas démodé s'il ne s’agissait que d'une ancienne réalité film&ea
"Adieu Philippine ne serait pas démodé s'il ne s’agissait que d'une ancienne réalité filmée. Mais il y a la manière de filmer qui a vieilli, l’humour et l’avant-garde. Le film de Rozier se remet difficilement d’avoir été moderne. Les plans recommencés, les rushes juxtaposés ne sont plus tellement comiques.
Alors, Adieu Philippine ne « tient » pas ? Adieu Philippine ? Mais non, il faut y courir, et pas pour une sombre histoire de culture cinématographique. Le film de Jacques Rozier a quelque chose à voir avec la jeunesse — une insouciance énervante et son contraire, une gaîté déjà triste, une mélancolie déjà folle de rire."
"On ne sait quelles terreurs hantent les nuits des distributeurs. Pendant deux ans, ils ont empêché la sortie du film de
"On ne sait quelles terreurs hantent les nuits des distributeurs. Pendant deux ans, ils ont empêché la sortie du film de Michel Drach, Amélie ou le temps d’aimer, ce ravissant film couleur lilas ; pendant deux ans, ils ont écarté des salles le film de Jacques Rozier, Adieu Philippine. Dés qu’un film est un tout petit peu original, soit qu’il lutte contre la mode en remontant vers le royaume d’une sensibilité délicate où Gérard de Nerval tendrait la main à Georges Ohnet, soit qu’il suive le courant mais avec une allure très personnelle, les voilà déconcertés, donc affolés, donc réticents, donc hostiles, donc stupides. Il arrive tout de même qu'ils se lassent et que le film sorte. Tant mieux pour nous. (...)
Rozier a réussi le portrait de la jeunesse d’aujourd’hui — cette jeunesse sur laquelle on a dit tant de bêtises. Et c’est vrai, cette jeunesse est loin de nous, je veux dire : de la nôtre (nous = les quadragénaires mélancoliques). Elle ne vit pas comme nous vivions, elle n’aime pas comme nous aimions, elle ne traite pas l’argent comme nous le traitions. Sur les rapports entre filles et garçons, entre garçons et garçons — les copains — entre garçons et famille, entre filles et parents, etc., Rozier multiplie les traits précis, et justes. Et délicats : jamais il n’insiste. Et pudiques : pas un seul baiser un peu appuyé, pas une seule séance de frotti-frotti, les amateurs de caleçonnades vont être déçus. Car cette jeunesse libre, franche, directe, où l'on se tutoie sur-le-champ, où ne circulent que des prénoms, est pudique (mais oui et défense de ricaner !), ne serait-ce que par peur de la sentimentalité et de la souffrance. (...)
Bref : la vie, notre vie à un endroit et à un moment précis de l’histoire de notre civilisation chrétienne et occidentale : Paris 1960, juste avant l’âge du twist, encore à l'âge du cha-cha. Autant de tableaux, mieux : de portraits — portraits individuels, portraits collectifs — vivement brossés par un jeune La Bruyère de la pellicule, dont la malice ne se nourrirait pas de rancœur mais, tout au contraire, d'une sympathie lucide.
Ce documentaire déborde d'une vérité si frappante (excellent dialogue, excellente interprétation par des jeunes gens qui ne sont pas des acteurs) qu’il se charge obligatoirement de violence satirique... Mais, et c’est en cela que le ton de Rozier m’apparaît personnel, la satire déborde à son tour de gentillesse — pas la moindre méchanceté — et la gentillesse évite la mièvrerie grâce à l'ironie du style : « ouverture » allègre, montage malicieux, rapidité des enchaînements. Les quelques longueurs qu’on peut reprocher à Adieu Philippine, au bout du compte, servent le film : elles traduisent le trop-plein de vie, un appétit d’images, une générosité de cœur, un certain désordre et une certaine démesure qui sont les marques mêmes de la jeunesse. (...)
Jeune. Vrai. Neuf. Libre. Drôle. Un souffle d’air. Un verre d’eau fraîche. Une journée de soleil. Resnais, Truffaut, Godard et le fantôme de Jean Vigo se sont publicitairement penchés sur le berceau d’Adieu Philippine.
Ces fées sont bien bonnes. Rozier n’a pas besoin d’elles. Pour marraine, il a la Jeunesse."
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