Peter Strickland : "J'espère que mon film est plus qu'un voyage... Un trip ! "
Marqué par les images oniriques de Parajanov, Lynch, Jodorowski et autres cinéastes de la démesure, le réalisateur1
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Une secret contraint Katalin à fuir son village. Elle prend avec son fils les routes de la Transylvanie et part affronter son passé. Vengeance et rédemption.
Il aura suffit d’une indiscrétion pour jeter Katalin Varga et son fils sur les routes. Reniée par son époux, la jeune femme s’enfuit en charrette par ces chemins de Transylvanie qu'elle n'a plus empruntés depuis onze ans... Au fil du trajet, les paysages se font inquiétants et les gens méfiants. Mais Katalin s’entête parce qu’elle sait qu'au bout du voyage l’attend la possibilité d’une rédemption. Un premier film envoûtant, Ours d'argent au festival de Berlin 2009.
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" Entre film noir et tragédie antique, Katalin Varga est un grand lamento sauvage où se mêlent l'effroi des forêts, la violence des hommes
" Entre film noir et tragédie antique, Katalin Varga est un grand lamento sauvage où se mêlent l'effroi des forêts, la violence des hommes, le silence du Ciel. Un puissant mouvement charrie la beauté et l'horreur, la faute et le remords, la bonté qui voudrait réparer, la douleur qui crie justice. Cruel et poignant."
Marie-Noëlle Tranchant"... une œuvre forte, dérangeante, impressionnante, maîtrisée qui se déploie dans une nature somptueuse. Entre la longue et lente route d
"... une œuvre forte, dérangeante, impressionnante, maîtrisée qui se déploie dans une nature somptueuse.
Entre la longue et lente route dans des paysages sombres et lumineux, les interrogations de l’enfant qui cherche à percer le mystère de ce périple, la volonté de sa mère d’aller jusqu’au bout, coûte que coûte, jusqu’au double coup de théâtre final, cette œuvre magistrale qui traite du thème de la vengeance et d’une éventuelle rédemption monte par degrés vers un final que rien, ou si peu, ne laisse véritablement présager.
L’art de Peter Strickland est de suggérer la violence, d’installer une atmosphère de sourde menace dans un décor bucolique. Son style – longs plans fixes admirables, montage élégant, ruptures discrètes de ton, photo éclatante et bande-son qui confine, par moments, à l’expérience sensorielle – avance feutré, avec douceur.
La scène de la révélation – lors d’une promenade en barque, superbement filmée – qui se déroule en tournant sur elle-même et se referme dans le nœud coulant des mots, restera dans les annales du cinéma. Elle est à l’image de cette œuvre : envoûtante et tragique."
" Le travail sur la bande-son, assez prodigieux, crée une atmosphère étrange et déroutante qui donne au film une dimension fantastique ina
" Le travail sur la bande-son, assez prodigieux, crée une atmosphère étrange et déroutante qui donne au film une dimension fantastique inattendue. L’image et la lumière ont une densité, une profondeur qui accentuent le malaise. Une réserve, cependant : l’absolue noirceur de ce premier essai prometteur..."
Didier Roth-Betton"... La clé du film est le récit de son calvaire par Katalin, face caméra sur une barque, à la fois clinique et mystique, où le personnage
"... La clé du film est le récit de son calvaire par Katalin, face caméra sur une barque, à la fois clinique et mystique, où le personnage est suffisamment opaque pour qu’on ignore si elle est folle ou si l’illumination est le dernier refuge pour sa santé mentale. Question vengeance, nous sommes alors plus proches de La Source que de I Spit on Your Grave ou de Nicole Kidman circa Dogville, autre ange exterminatrice elle aussi exploitée (par von Trier) et fichu noué sur la tête. Le film examine ainsi les vaines et absurdes rétributions de la revanche lorsqu’il confronte Katalin à son ancien bourreau, à qui Strickland épargne aussi bien la rédemption que la justice express.
Cette absence de facilité rythme Katalin Varga jusqu’à sa sèche conclusion – le film est dense mais presque trop court. Dans le rôle-titre, l’actrice Hilda Péter, qu’elle soit éclairée à table comme chez un peintre flamand, vamp bohème au coin du feu ou Thérèse d’Avila avilie, est sublime. Elle joue dans la même cour froidement borderline que Nina Hoss, brune égérie trop peu connue ici du cinéaste allemand Christian Petzold."
"... son conte cruel intrigue, d'abord, puis envoûte. Il frôle le fantastique (...) Le sourire mystérieux de Hilda Peter, qui joue Katalin
"... son conte cruel intrigue, d'abord, puis envoûte. Il frôle le fantastique (...) Le sourire mystérieux de Hilda Peter, qui joue Katalin, sûre de tenir enfin sa proie, la lumière noire qui émane d'elle, le travail sur le son, qui mêle intimement la musicalité de la langue hongroise et les bruits de la forêt, font vraiment de Katalin Varga une oeuvre singulière."
Aurélien Ferenczinenetang au sujet de
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