Les Rendez-vous d'Octobre, sur Universciné
Survol de l'agenda du mois. Lars von Trier en rajoute une louche dans la nymphomanie (1h25 d'images en plus1
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À 33 ans, Arman décide de changer de vie. Pour commencer, il court. Amélie poursuit la sienne (de vie) et court, elle aussi. La première rencontre est un choc.
À 33 ans, Arman a décidé de changer de vie. Pour commencer il court. C’est un bon début. Amélie poursuit la sienne (de vie) et court, elle aussi. La première rencontre est un choc. La seconde enverra Arman à l’hôpital mais sera le début de leur aventure. Benjamin est le meilleur ami d’Arman. Un soir il s’écroule dans une haie de laurier et se retrouve lui aussi à l’hôpital. Un grave incident qui pourtant fera son bonheur. Durant 2 automnes et 3 hivers, dans les vies d’Amélie, Arman et Benjamin se succèdent les rencontres, les accidents, et beaucoup d’histoires (d’amour mais pas que…). Un film sélectionné à l'ACID Cannes en 2013.
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" En alternant scènes de la vie quotidienne et monologues des personnages face caméra sur un fond pauvre, le réali
" En alternant scènes de la vie quotidienne et monologues des personnages face caméra sur un fond pauvre, le réalisateur prend le parti d’une artificialité qui rompt complètement avec la tentation d’un certain naturalisme. (...) Il n’est pas fréquent de voir un film conjuguer à ce point douceur et lucidité."
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" Cinq saisons d'un amour, à Paris, aujourd'hui. Le troisième film de Sébastien Betbeder (après Nuage et Les Nuits avec Théodore) décrit avec minutie les complications de la constitution d'un couple : Arman, 33 ans, et Amélie, six ans de moins, Parisiens plus bohèmes que bourgeois. La minutie de la description, on la doit aux personnages, qui expliquent régulièrement face caméra ce qui leur arrive et ce qu'ils en pensent.
Cette façon de discourir donne à cette petite oeuvre subtile, soyeuse, extraordinairement attachante, sa singularité — presque un film raconté. Mais sans que la parole soit trop littéraire, sans qu'elle altère la puissance émotionnelle de ces amours naissantes. C'est l'auto-exégèse ultra contemporaine, celle que l'on pratique au café ou sur les réseaux sociaux. A ce compte-là, 2 automnes 3 hivers est bien un film d'aujourd'hui, incluant les objets culturels du moment : un film de Judd Apatow, le souvenir de La Salamandre, une expo Munch. Ces héros-là sont nos frères.
Cheveux longs en bataille — mais calvitie naissante —, rasage irrégulier, Arman possède en plus un physique moderne, puisque c'est celui de Vincent Macaigne, l'acteur à la mode du jeune cinéma français : on aime son timbre légèrement voilé, sa capacité d'émerveillement, sa faculté à rendre cocasse le quotidien. Face à lui, la rousse Maud Wyler possède la grâce requise pour être l'héroïne désirée d'une comédie romantique nouveau genre. Elle a le talent d'être changeante, illuminant le monde d'un sourire, s'assombrissant avec lui quand point le doute. Leur naturel, à tous les deux, est époustouflant.
Arman risque sa vie pour secourir Amélie, et la conquérir. Ce qui les entoure a de quoi inquiéter : un ami à l'hosto, un cousin suisse prompt à mourir d'amour, une jeune fille aux mains d'une secte... Le couple est une bouée de sauvetage au milieu d'un maelström de peurs et de solitudes. Sur le destin de ces « hipsters » de la rue Orfila, Paris 20e, animaux des villes qu'un séjour à la montagne, au coeur du film, trouble pour de bon, plane une menace : la fugacité du sentiment amoureux, la fragilité de la vie en général. Comme l'amour qui, rendant hypersensible, provoque tour à tour euphorie et mélancolie, ce film maîtrisé, révélant un auteur à suivre, inscrit l'inquiétude dans la joie, s'avère successivement drôle et poignant. Donc irrésistible."
" Sébastien Betbeder pourrait être l’aîné du nouveau mouvement de cinéastes français qui
" Sébastien Betbeder pourrait être l’aîné du nouveau mouvement de cinéastes français qui a éclos ces dernières saisons (Justine Triet, Antonin Peretjatko, Yann Gonzalez…), dont il partage les mêmes goûts et le même sens du do it yourself. Mais un aîné plus discret, peut-être moins hanté par la question d’une rupture générationnelle.(...)
2 automnes 3 hivers, son dernier opus, pourrait ainsi être un projet collectif. S’y mêlent dans un mash-up réjouissant des clins d’œil à Jacques Demy, Judd Apatow ou Eric Rohmer, constituant la famille éphémère d’un film qui ambitionne de raconter sa génération dans un portrait croisé de quatre trentenaires déphasés, socialement et sentimentalement à la rue.
Suivant un dispositif volontiers artificiel, Sébastien Betbeder alterne les longues séquences de monologues déclamés par ses acteurs face caméra et d’autres scènes en temps réel, glissant des unes aux autres avec une belle légèreté. La parole, inscrite au cœur du projet, s’y fait tour à tour fantaisiste et grave, éruptive et rare, recueillant les émotions fluctuantes de cette jeunesse intranquille, dont le film dresse une sorte de portrait d’humeur, détaché des sociotypes propres aux fictions générationnelles.
Il prend certes le risque de l’anecdotique, et ne fait parfois qu’effleurer son sujet, mais qu’importe : 2 automnes 3 hivers est un film d’époque, fugace, postmoderne, diablement séduisant."
" Sébastien Betbeder signe un film très inventif et d’une perfection stylistique et formelle remarquable. 2 Automne
" Sébastien Betbeder signe un film très inventif et d’une perfection stylistique et formelle remarquable. 2 Automnes 3 hivers, constitué de plans face caméra montés avec des actions vécues au présent, use de l’esthétique du collage par la multiplicité des moyens du cinéma mais aussi des arts plastiques. Il confronte avec beaucoup d’aisance et de charme, la peinture, la photographie, la vidéo expérimentale et le cinéma. L’histoire des personnages est savoureuse, les monologues sont spirituels, comiques, tendres, parfois désespérés. Au cours de la narration, se crée un rapport presque amical entre spectateur et comédiens, chacun se livre à des confidences intimes, les visages sont devenus familiers. 2 Automnes 3 hivers renoue avec l’esprit du cinéma de Rohmer mêlé à celui d’Eugène Green, porté par la voix mélancolique de Vincent Macaigne."
Gisèle Breteau-SkiraNos offres d'abonnement
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