
A Cannes, Justine Triet et Virginie Efira ouvrent La Semaine de la Critique
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Lætitia, journaliste télé, couvre le second tour des élections présidentielles rue de Solférino. Vincent, son ex, débarque pour revoir ses deux filles.
6 mai 2012, deuxième tour des élections présidentielles. Lætitia, journaliste télé, doit couvrir l’événement au cœur de la foule, rue de Solférino. C’est également le jour où Vincent, son ex, débarque, sûr de son droit de visite, pour revoir ses deux petites filles. C'est parti pour la bataille !
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" Nous voilà plongés dans une sorte de chaudron humain où bouillonnent et s'agrègent fiction et r&eacu
" Nous voilà plongés dans une sorte de chaudron humain où bouillonnent et s'agrègent fiction et réalité documentaire. On retrouve vite Laetitia, micro en main, au milieu de la foule massée devant le siège du parti socialiste. Elle livre ses infos en direct, tout en continuant à gérer tant bien que mal ses problèmes avec son ex.
Dans cette bataille effrénée, tout autant collective que conjugale, politique qu'individuelle, difficile de séparer nettement ce qui est « sensé » de ce qui est « anormal » — « c'est fou » est d'ailleurs une expression répétée plusieurs fois. Le père a l'air un peu dingue, mais il surprend aussi par son pragmatisme, sa capacité à défendre ses droits de père. Tandis que Laetitia, incapable d'anticiper, fait parfois le contraire de ce qu'elle préconise. La politique là-dedans ? Guère plus rassurante, tant elle est réduite à des question d'image, de spectacle, de rituels absurdes.
C'est à la fois vivant et mordant. Plein de discorde, de hargne et d'amour bizarrement exprimé. Le film offre un reflet assez juste de notre époque agressive et anxiogène, où chacun est en permanence au bord du pétage de plombs. Avec, heureusement — c'est sa part optimiste sans être béate —, des moments de cessez-le-feu joyeux, à défaut de paix sûre."
" Triet impressionne par sa manière de faire du prosaïque une pure question de rythme : éclats, revirements, d&eacu
" Triet impressionne par sa manière de faire du prosaïque une pure question de rythme : éclats, revirements, désamorçages, à tout moment les forces en présence peuvent inverser, accélérer ou décélérer la situation tel un carrousel détraqué.
Le rythme induit le mouvement. Filmer l’élection présidentielle de 2012, c’est moins en rapporter des images qu’en saisir la vague physique, quasi chimique, d’une société à un moment donné. En ce sens, la progressive substitution de l’événement politique par le drame intime produit une ambivalence inédite et riche (...)
Le film prend un tour totalement singulier par la manière dont il capte un événement public sur le vif, de manière documentaire, pour faire le récit d’un conflit conjugal. Les images de Paris traversé à moto, outre le fait qu’elles rendent à la ville si aisément figée en carte postale sa dynamique et son foisonnement, se chargent d’une dimension subjective, intime, chacun portant le souvenir de ce que fut ce dimanche d’élection. Dans ce grand vortex de l’événement public, la dérive des individus devient bouleversante : c’est l’image de Vincent (Vincent Macaigne) en père déboussolé dans la foule gigantesque que l’on perd puis retrouve, dans une belle confrontation du micro au macro.
Cette séquence où la fiction déborde le réel et le transforme, œil du cyclone, produit une émotion d’une rare finesse qui ouvre sur la nécessité d’une reformulation du quotidien. Que faire de cette fébrilité à s’accorder ? Dans une furtive scène, de retour de la place de la Bastille abandonnée aux trouble-fêtes, le film soulève l’idée d’un quotidien à inventer, à rebours d’une tyrannie de la conformation aux rôles assignés par la société (...)
Cet ajustement incessant des uns aux autres est un enjeu que le film déploie, sans pour autant faire escompter de réponse définitive. Il en fait un jeu (...) La possibilité d’une communauté dépend des choix individuels, et le rythme du film, pris dans sa spirale sociale, fait des corps singuliers des acteurs les catalyseurs du tumulte..."
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