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Deux anciens frères d'armes se retrouvent enfermés par hasard dans les locaux de la même entreprise, chacun cherchant à accéder au coffre-fort.
Acceptant d'aider la femme d'un ancien compagnon d'armes, le légionnaire-médecin démobilisé Dino Barran se laisse enfermer dans la chambre forte d'une entreprise pour y subtiliser des documents. C'est là qu'il retrouve Franz Propp, un autre camarade légionnaire qui veut cambrioler les fonds du coffre.
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" Parce que les auteurs ont su prendre habilement leur dernier virage; parce que nous aimons bien, de notre fauteuil de spectateur, vo
" Parce que les auteurs ont su prendre habilement leur dernier virage; parce que nous aimons bien, de notre fauteuil de spectateur, voir narguer le gendarme, surtout lorsqu'il s'agit, comme c'est le cas ici pour deux hommes qui ont notre sympathie, de rester fidèle à la parole donnée ; parce que l'acteur américain Charles Bronston joue les costauds obstinés et encombrants avec un humour qui rappelle un peu celui de Victor Mac Lagien ; parce qu'Alain Delon exécute en virtuose son numéro d'aventurier au grand cœur; parce que l'image qui termine le film est très belle dans sa simplicité et son symbolisme, nous sortons d'Adieu, l'ami avec un sentiment de satisfaction qui efface en partie les réserves que les deux premiers tiers du récit avaient fait naître en nous. (...)
Au fond, le vrai film est celui de la dernière partie, le reste n'étant que préambule. Et l'on regrette qu'il soit si court."
"Après Adieu l’ami, on est saisi de vertige devant la paresse. Celle des autres films. Aventures de guerre, drame des sol
"Après Adieu l’ami, on est saisi de vertige devant la paresse. Celle des autres films. Aventures de guerre, drame des soldats perdus, fric-frac chez des noceurs de Passy, hold-up à triple rebondissement, réveillon dans un coffre-fort, évasion par cheminée d’aération, chasse à l'homme à Orly, enquête subtile d’un Maigret banlieusard, règlement de comptes à la mitraillette, passions innocentes et passions perverses : les cent dix minutes d’Adieu l’ami épuisent la matière dramatique de dix films normaux. C’est le tout-en-un du film d’action.
(...) Adieu l’ami, c’est d’abord un film de scénariste. Un scénariste nommé Jean-Baptiste Rossi, plus connu sous le nom de Sébastien Japrisot. On retrouve dans Adieu l’ami, décantées, concentrées, les trois qualités qui ont fait le succès des trois romans de Sébastien Japrisot : Compartiment tueurs, Piège pour Cendrillon, La Dame dans l’auto. Qualité de rigueur, d’abord : les histoires de Japrisot sont montées avec un mouvement suisse. D’Alice au pays des merveilles, Sébastien Japrisot a retenu surtout cette phrase : « Le temps est un personnage ». Il lui donne toujours le meilleur rôle. On peut vérifier ses œuvres avec un chronomètre électronique : elles fonctionnent au centième de seconde. Qualité de richesse, ensuite. Rassuré sur la solidité de son aventure, il laisse alors proliférer l’évènement. Là où ses confrères travaillent à l’économie, à raison d’une idée par chapitre ou par bobine, il répand avec prodigalité de luxuriantes aventures. Qualité d’authenticité, enfin : dans le minutieux échafaudage de ses drames, il sait faire passer les senteurs et la tiédeur de la vie.
(...) Adieu l’ami prouve que Sébastien Japrisot sait s’adapter aux diverses formes de récit sans rien perdre de sa personnalité. Entre Jean-Baptiste Rossi (Les Mal-partis, L’Odyssexe) et Sébastien Japrisot, entre l’écrivain « en littérature » et l’auteur de romans policiers, le fossé s’est peu à peu comblé. Sous deux noms différents, nous n’avons plus qu’un seul auteur, explorant le même univers. Les anarchistes de la Belle Epoque cachaient leurs machines infernales dans des gerbes de fleurs. Sébastien Japrisot, lui, cache sa tendresse, attentive et perspicace, sous l’horlogerie de ses méticuleuses mécaniques."
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