L'assassinat de son meilleur ami plonge Xavier au coeur d'une machination meurtrière. Delon+Lautner+Audiard pour un thriller politique blockbuster des années 70
En pleine nuit, le député Philippe Dehaye vient demander secours à Xavier, son ami de toujours. Il vient de tuer un homme qui le faisait chanter. Xav' accepte de lui fournir un alibi pour le sauver mais lorsque Philippe est assassiné à son tour brutalement, il comprend qu'il se trouve au coeur d'une machination où hommes politiques et policiers veulent récupérer des dossiers compromettants. Une chasse meurtrière commence... Delon+Lautner+Audiard : tiercé gagnant pour un thriller qui fut l'un des grands succès français des années 70.
"Qui aurait pu attendre du trio Lautner-Delon-Audiard, typique, chacun dans sa partie, d’un certain cinéma français de grande consommation, pépère et tranquille, un film si surprenant, si insolite, dans la production commerciale standard ? (...)
Le résultat, en tout cas, est là ; un film qui évoque les policiers américains de la grande époque (un juste qui entreprend de dénoncer la corruption d’une ville ou d’un Etat et la tendance politico-policière d’un récent cinéma italien. Bref, un genre qui, à part les tentatives d’un Yves Boisset, n’a guère inspiré de cinéastes français. (...)
C’est solide, carré, efficace, ça dit bien ce que ça veut dire, sans fioritures ni maladresses. Les répliques d’Audiard, calibrées au millimètre font mouche, et sont tout de même assez inattendues (...).
Les acteurs sont tous excellents, Alain Delon en tête, qui, dans un rôle pourtant proche de ceux qu’il a souvent joués (un solitaire obstiné), a rarement été aussi convaincant, plein de hargne, d’indignation, de sarcasme, en même temps que d'une lucidité désabusée."
Alain Remond, 27/12/1977
Les Echos
"Contrairement au Juge Fayard de Boisset, aucun signe compromettant, aucun nom n’est prononcé. Et le schématisme de la démonstration est enc...
"Contrairement au Juge Fayard de Boisset, aucun signe compromettant, aucun nom n’est prononcé. Et le schématisme de la démonstration est encore plus appuyé. Mais dans le style grand public, cette Mort d'un pourri ne manque pas d'efficacité. Et l'on ne s‘y ennuie pas."
Annie Coppermann, 12/12/1977
Le Point
"L’an dernier, Le Corps de mon ennemi, signé Belmondo-Audiard-Verneuil, consommait brillamment le mariage de l’art engagé et du divertisseme...
"L’an dernier, Le Corps de mon ennemi, signé Belmondo-Audiard-Verneuil, consommait brillamment le mariage de l’art engagé et du divertissement populaire. Mort d’un pourri renchérit sur cette réussite. Avec la même recette : un brelan d’as à l’affiche. (...)
Bref, de quoi se délecter : Lautner fait ricocher à plaisir le suspense, et, Delon endosse une fois de plus la cape de Zorro. Mais l’avantage, cette fois, va peut-être à Michel Audiard. Dix répliques géniales (et applaudies) confirment sa verve de pamphlétaire."
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