Hubert Viel : "... Faire coïncider Rohmer avec le mythe d’Artémis"
Le réalisateur revient sur le processus de création d'Artémis cœur d'artichaud, entre influences mythologiques et1
Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
La mélancolique et solitaire Artémis est projetée dans notre monde. Étudiante en lettres, tout bascule du fait de son amitié foudroyante avec la nymphe Kalie.
Un passage dans la vie d’Artémis, cette déesse lunaire parachutée dans le monde contemporain. Étudiante en lettres, solitaire et mélancolique, sa vie bascule au moment où elle rencontre l’exubérante nymphe Kalie. Suivez l'histoire d’une amitié foudroyante.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Pas tout à fait un long-métrage – il a obtenu le grand prix du festival du moyen métrage de Brive, des mains du réalisateur Benoît Forgear
"Pas tout à fait un long-métrage – il a obtenu le grand prix du festival du moyen métrage de Brive, des mains du réalisateur Benoît Forgeard, avant de sortir dans une version agrémentée d’une dizaine de minutes supplémentaires –, Artémis se conjugue à plusieurs époques : celle, antique et mystérieuse, de la mythologie ; celle également de son support, et d’un cinéma révolu, où chaque image est le vestige précieux et fragile du moment filmé ; celle, enfin, d’une modernité qu’Hubert Viel ne boude pas, se délectant d’un certain esprit du temps assez croustillant, notamment dans ses dialogues. Les deux comédiennes, dans des tons opposés mais très harmonieux et complémentaires (la jovialité électrique, le calme poli et lunaire), donnent au film sa pulsation : Artémis cœur d’artichaut leur doit toute sa drôlerie.
Pour être vraiment drôle, le film d’Hubert Viel réussit surtout sa combinaison fantasque des différentes échelles d’écriture : invoquée sans lourdeur, comme un jeu, la mythologie vient déifier le temps présent. (...) Les images d’enfance, poétisées par une subite apparition de la couleur, s’amusent à décrire une Olympe de home movies (ce sont des fragments de films de vacances à la montagne).
Bien plus qu’un gadget vintage, Artémis cœur d’artichaut réussit à être léger sans être hasardeux. Comme un musicien échangerait une plaisanterie avec le public au beau milieu d’une improvisation, Hubert Viel fait quelques apparitions intempestives. C’est là toute la charmante impertinence du film : lancé (du moins c’est ce que le réalisateur prétend) comme un pari, il ne quitte pas le stade du croquis, vagabondage joyeux à l’intérieur d’une ébauche ; et pourtant cet esprit bohème ne l’empêche jamais de garder une insolente tenue."
"François Truffaut disait qu'un film doit exprimer soit la joie soit l'angoisse de faire du cinéma. La joie truffaldienne irrigue chaque min
"François Truffaut disait qu'un film doit exprimer soit la joie soit l'angoisse de faire du cinéma. La joie truffaldienne irrigue chaque minute de ce premier film, primé au festival de Brive-la-Gaillarde. (...) Avec son « narrateur omniscient », interprété par le réalisateur lui-même, sa voix off pince-sans-rire, son super-8 ultra charbonneux et ses effets spéciaux à la Méliès, cette fantasmagorie mythologico-burlesque possède le charme et la folie douce des oeuvres de jeunesse..."
Jérémie Couston"Artémis cœur d’artichaut confirme cette tendance prononcée de tout un pan du jeune cinéma français à puiser dans la Nouvelle Vague son ins
"Artémis cœur d’artichaut confirme cette tendance prononcée de tout un pan du jeune cinéma français à puiser dans la Nouvelle Vague son inspiration. De Guillaume Brac à Sophie Letourneur en passant par Valérie Donzelli, c’est la même fraîcheur, la même liberté de ton et plus ou moins de forme qui semblent visés, motivés sans doute par une fragilité économique, un paradoxal désir de changement et la tentation, craint-on parfois, de s’assurer un capital séduction vintage.
Tel est le soupçon qui plane sur ce premier film d’Hubert Viel. Ce qui le distingue de ses camarades – ses légers jeux de narration, ses touches mythologiques et surnaturelles sur fond de décor réel – relève davantage du joli petit effet que d’un parti pris formel fort. La faute à des choix littéraires et illustratifs qui ne trouvent pas une réelle nécessité cinématographique.
Ce portrait d’une amitié amoureuse entre deux étudiantes, enrobé dans une image super 8 en noir et blanc, réserve néanmoins une bonne surprise : la découverte de deux jeunes interprètes singulières, Frédérique Barré et Noémie Rosset, au charme indéniable."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PROMO : 3 MOIS POUR 1€ AVEC LE CODE BEAUXJOURS24*
* puis 6,99€ par mois, annulable à tout moment
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE