Jérôme apprend que la maison de famille où il a grandi est au cœur d’un conflit. Il décide de se rendre sur place. Cette échappée provinciale changera sa vie…
Jérôme Varenne, qui vit à Shanghai, est de passage à Paris. Il apprend que la maison de famille d’Ambray où il a grandi est au cœur d’un conflit local. Il décide de se rendre sur place pour le résoudre. L'échappée provinciale de Jérôme, qui ne devait durer que quelques heures, se prolonge et va changer sa vie...
" C'est en marchant qu'on avance. Formule bien connue que Jean-Paul Rappeneau éperonne joliment : chez lui, c'est en voltigeant qu'on avance — la première séquence, dans un avion, l'atteste. Dans Belles Familles, modèle de film choral à l'ancienne, à peine a-t-il commencé à dévider le fil d'une intrigue qu'une autre surgit. (...)
Ici, seuls le désir et les émotions circulent. Avec Rappeneau, même les secrets intimes de ses personnages deviennent prétextes à un divertissement. Désuet, diront les esprits chagrins. On préférera y voir la quintessence du classicisme : chassés-croisés savamment orchestrés, jeux délicieux autour du mariage et de l'adultère, de ce qui est héréditaire et illégitime. Le cinéaste tisse également des correspondances avec le thème du double (deux frères, deux compagnes pour le père, deux amis d'enfance...), voire de l'endogamie. Qui se ressemble s'assemble, pourrait-on dire. Mais ces ressemblances sont enfouies, et c'est tout le talent du cinéaste de savoir les révéler avec un sens certain de la beauté. Glissée, on ne s'en était même pas rendu compte, jusque dans le titre."
Jacques Morice
Les Inrockuptibles
" Plus encore que Bon voyage, Belles familles est une belle réussite. Pourquoi ? Un sujet actuel (des fratries, des amitiés, des couples qu...
" Plus encore que Bon voyage, Belles familles est une belle réussite. Pourquoi ? Un sujet actuel (des fratries, des amitiés, des couples qui éclatent et se recomposent autour de l’héritage d’une demeure familiale), du style (oui, une fois de plus), de la joie et de la tristesse (l’amour qui finit, l’enfance qui remonte), mais une tristesse qui ne s’exprime jamais aux dépens de la comédie.
Le tout parfaitement construit, mené à un rythme trépidant, avec des acteurs plus séduisants les uns que les autres (on n’avait pas vu Nicole Garcia aussi drôle depuis très longtemps et même Gilles Lellouche parvient à être touchant). C’est du travail d’artisan de précision, rondement mené."
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Sympa, on se prend pas la tête.
Un bien beau téléfilm...