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À travers l'enfance et l'adolescence de Giacomo Casanova, une peinture de la vie et des mœurs de Venise au 18ème siècle.
Le jeune Giacomo Casanova, parti étudier à Padoue est remarqué par un prêtre qui le conseille puis revient à Venise en religieux... aussitôt entraîné sur la voie du libertinage. Réalisé en 1968 (mais découvert en France seulement en 1976), l'un des plus beaux films de Comencini, l'auteur de "L'incompris", "L'Argent de la vieille" et "Pinocchio", où la figure de Casanova est perçue à travers les basculements de l'enfance à l'adolescence, thème de prédilection du cinéaste, sur fond d'une somptueuse et réaliste peinture du XVIIIeme siècle venitien. Un chef-d'oeuvre ironique et sensible.
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"Les cinq premiers chapitres des Mémoires de Casanova ont inspiré cette chronique de l'enfance et de la jeunesse du célèbre séducteur. (..)
"Les cinq premiers chapitres des Mémoires de Casanova ont inspiré cette chronique de l'enfance et de la jeunesse du célèbre séducteur. (..) Luigi Comencini relève un double défi : faire un film sur Casanova qui puisse être visible par un jeune public ; et se servir de ce témoignage pour retracer la vie quotidienne à Venise au XVIIIe siècle, les coutumes, les moeurs, les rapports sociaux dans la cité des Doges à la veille de la décadence. Les écrits d'autres chroniqueurs de l'époque, les toiles de peintres comme Pietro Longhi lui ont inspiré des images au réalisme pittoresque.
Ce qui frappe dans le carnaval incessant, c'est que tout est spectacle, mensonge, illusion. La ruse, le sexe et l'argent y règnent comme sur la scène d'un théâtre. Aristocrates, sorcières, acrobates, arracheurs de dents, prélats, médecins charlatans, courtisanes ou filles de couvent : tous mettent en scène leurs « entrées » et leurs « sorties ».
Le jeune Casanova, qui va devenir un allègre libertin, découvre que porter la soutane n'est pas seulement l'unique moyen pour un pauvre d'échapper à son destin de classe, mais aussi un déguisement, un sésame pour recevoir des billets doux et pénétrer dans les alcôves. Qui sont, sous leur velours de nids d'amour, de pures jungles."
" Le titre italien de ce film en définit le sujet : Infanzia, Vocazione Prime Esperlenze di Giacomo Casanova, Veneziano. Luigi Comencini no
" Le titre italien de ce film en définit le sujet : Infanzia, Vocazione Prime Esperlenze di Giacomo Casanova, Veneziano. Luigi Comencini nous parle ici d'une enfance, d'une adolescence et d'une ville. Casanova a dix-sept ans quand le récit s'achève. Il vient de connaître le bonheur dans les bras de deux "anges" qui lui ont juré une "tendresse éternelle". Il ne veut pas plus du mariage que lui propose une chaste couventine que de la carrière ecclésiastique à laquelle ses précepteurs l'ont préparé. Il est ardent, entreprenant. Encore quelques mois d'hésitation, quelques aventures, et Giacomo deviendra Casanova.
Comencini et sa scénariste Suso Cecchi d'Amico se sont très librement inspirés des cinq premiers chapitres des célèbres Mémoires. Ils en ont condensé ou développé certains épisodes, ils en ont modifié l'ordonnance, mais ils n'en ont trahi ni le ton ni l'esprit. Mieux encore : soucieux de faire comprendre l'importance de Venise - du contact de la société vénitienne - dans la formation de leur petit " Veneziano ", ils ont intégré à leur récit un tableau de mœurs, une chronique de l' "air du temps" qui est un modèle d'intelligence et d'authenticité.
(...) Toujours allègre, avec ses ellipses, ses raccourcis, ses brusques embardées, le style de Comencini épouse celui de Casanova. Continuellement on passe de la drôlerie à la gravité, de la surprise au ravissement. Cocasse et cruelle est l'opération du père, évoquée dans le livre en trois lignes, et qui devient à l'écran une véritable comédie moliéresque. Poétique, le voyage de Venise à Padoue sur le burchiello, coche d'eau peuplé de musiciens, à l'intérieur duquel la mère de Giacomo joue, avant la lettre, la madone des sleepings. D'une pudeur charmante, la description du premier élan sexuel, de la première déception amoureuse du séducteur en herbe. Expérience qu'il oubliera d'autant moins qu'elle lui révèle à la fois l'inconstance des filles, la puissance (et l'hypocrisie) des prêtres et l'étrange manière dont on peut "exorciser" une possédée.
Casanova se trouve donc à Padoue. Il a décidé d'entrer dans les ordres, seule manière pour lui d'échapper à la pauvreté. Comme il est très intelligent, le bon Don Gozzi, qui enseigne au garçon les lettres et le violon, voit déjà dans son élève un futur cardinal. Cependant le temps passe, l'enfant grandit (...), et c'est le plus joli des abbés qui reçoit les ordres mineurs.
Commence la seconde partie du récit au cours de laquelle Casanova va changer de milieu et découvrir le "monde". Un monde sur lequel Comencini pose un regard ironique et qui est celui des riches bourgeois, des sénateurs dépravés, des courtisanes aux caprices inattendus, des filles de famille que l'on expédie dans des couvents où, la nuit, elles reçoivent leurs galants. Casanova est encore un peu tendre pour éviter tous les périls de cette jungle. Il trébuche parfois ou se ridiculise (...)
Parce qu'il nous offre une image vivante des conditions de vie et des rapports sociaux dans la Venise du dix-huitième siècle, parce qu'il est à la fois récit picaresque et voyage dans le temps, le film de Comencini n'est pas sans rappeler le Barry Lyndon de Stanley Kubrick. En simplifiant beaucoup, on pourrait dire que ce qui sépare les deux films est ce qui sépare Reynolds de Longhi (à qui Comencini se réfère expressément dans la Visite au rhinocéros) : plus d'apprêt et d'élégance formelle chez l'un, plus de vivacité et de réalisme chez l'autre. À quoi on pourrait ajouter que Barry n'est qu'un fripon médiocre, alors que Casanova manifeste, dès ses jeunes années, une curiosité, une passion de la vie, un bonheur d'être, d'aimer et d'agir, qui, tout autant que ses exploits de séducteur, expliquent sa légende.
C'est le "génie" de Casanova, ce mélange - si bien accordé à l'esprit de son siècle - d'intelligence et de sensualité, de sincérité et de cynisme, de goût du plaisir et de moralisme, que Comencini laisse pressentir dans son portrait de Giacomo.
L'ouvrage est superbe, un des plus divertissants, des plus raffinés, des plus enrichissants, que nous ayons vus cette année."
" C'est un film majeur, c'est un grand film que Casanova, un adolescent à Venise, de Luigi Comencini. De même que dans Pinocchio Comencini a
" C'est un film majeur, c'est un grand film que Casanova, un adolescent à Venise, de Luigi Comencini. De même que dans Pinocchio Comencini a su démystifier une œuvre de la tradition littéraire Jusqu’à faire s’indigner Lola Lollobrigida. (« Si j’avais su que j'allais tourner dans un Pinocchio communiste, j’aurais refusé?! »), de même que dans Un vrai crime d’amour (Delito d’Amore), il a su emprunter le véhicule du drame, sinon du mélodrame pour y marquer les signes les plus importants de la réalité sociale italienne contemporaine, dans Casanova Comencini fait éclater une légende séductrice, un mythe qui n’était pas sans prestige pour faire émerger la réalité d’un individu et la réalité d’une époque, le XVIIIème siècle italien, vénitien plus particulièrement.
Et cela il le fait sans réduire la qualité personnelle de Casanova, puisqu'il s’appuie continuellement sur le texte, très beau, très vivant, de ses Mémoires. Et cela il le fait sans gommer la beauté et le raffinement coexistant avec la misère, avec les mœurs hypocrites et privilégiant toujours les intérêts et les plaisirs des puissants de ce monde. Il fait avec le plus grand sens des contrastes, passant avec une aisance exemplaire du sordide au luxueux, de l’émouvant au drolatique.
(…) Il y a la vitalité constante de chaque moment qui fait du film une réalité active, aux mille couleurs, aux accents les plus opposés. La séquence de la trépanation du père de Giacomo, selon les pratiques chirurgicales de l’époque fait à la fois frémir et rire. La visite à la sorcière qui doit arrêter les saignements de nez de l’enfant est traitée dans une sorte de misérabilisme horrible, et elle renvoie à l'arriération mentale du temps, à tout un monde de superstitions qui contraste avec le luxe raffiné, l’élégance des discours en d’autres milieux, l’abondance de la production littéraire, celle d’une bibliothèque de grand seigneur richissime et édenté, un vieillard capricieux, tremblotant et solennel qui obtient toujours qu’on lui envoie de la chair fraîche pour ses plaisirs derniers, telle cette belle enfant qui figurait une Sainte lors d’une procession.
(…) De l’apparat des palais, du pittoresque grouillant de cette péniche qui fait le trajet fluvial entre Padoue et Venise, surchargée de passagers à la beauté du Grand Canal, à la présence d’une chaise percée, au rituel atroce qui préside à la dégradation sacerdotale d’un prêtre ayant entravé les règles établies, puis à son exécution par pendaison, des amours frivoles ou déchirées, des amours somptueuses, du faste le plus entier à l’intimité des premiers émois de Giacomo, douloureusement jaloux (et alors encore sincère) de la sœur de son maître, Comencini parcourt un registre d’une étendue rare. Il a su conjuguer le tout avec une direction d’acteur qui évolue du réalisme le plus immédiat jusqu’à un style presque caricatural. Le résultat est admirable."
" Révélé au festival de La Rochelle en 1974, le Casanova de Comencini sort à point nommé avant Fellini pour nous conter la véritable histoi
" Révélé au festival de La Rochelle en 1974, le Casanova de Comencini sort à point nommé avant Fellini pour nous conter la véritable histoire de l'adolescence du jeune Casanova, pleine de péripéties révélatrices de ces méthodes d'éducation et de survie sociale qui visent tant la notoriété qu'elles expliquent à merveille comment on prédispose un jeune malin à la vie de débauche dont on n'a retenu que les frasques. Comencini, lui, propose une étude psychologique légère et grave à la fois.
Le canevas magnifique de l'éducation de Giacomo donne le pouls de cette Venise du 18e siècle, divisée dans ses castes, où chacun cherche sa réussite par tous les moyens. Les artistes crèvent de faim sur les «piazzettas», les petits artisans s'activent et poussent leurs enfants vers l’enseignement du latin et la fréquentation de mécènes plus ou moins louches qui pourraient les élever au rang de ces nobles, ceux- là mêmes qui firent la gloire et ta débauche de cette Venise bouillante de vie, de vices, de mille petites intrigues rocambolesques. Un tableau de mœurs où jamais Venise ne fut si bien imaginée, reconstituée, filmée, à travers le regard humoristique et amer d'un enfant débrouillard trimballé d'un milieu social à l'autre.
Comencini s'est inspiré des cinq premiers chapitres des Mémoires de Casanova : « Je ne me proposais pas de raconter les troubles sexuels d'un petit garçon, déclare le metteur en scène, ni sa vocation érotique à remplir 12 volumes, mais les souvenirs pittoresques d'un adolescent qui raconte avec la simplicité retrouvée de l'enfance la vie à Venise ou à Padoue, de 8 à 18 ans. Je me suis servi également de témoignages d'autres chroniqueurs de l'époque.
Fils de pauvres acteurs, élevé par sa grand-mère, éduqué par un prêtre intransigeant et sévère et destiné par celui-ci à la carrière ecclésiastique - la seule ouverte à un homme, du peuple - le petit Giacomo aurait pu, grâce à son intelligence exceptionnelle, devenir cardinal ou pape, si son charme, son goût du plaisir, ses succès amoureux ne lui avaient fait entrevoir une autre « carrière », bien plus incertaine et dangereuse, mais aussi moins monotone : celle de l'aventurier. Cette possibilité lui apparut clairement le jour où, au terme de son premier sermon, il trouva dans le produit de la quête plusieurs billets doux. Mon film se termine quand le choix entre les deux carrières est clairement arrêté.»
Un film de moraliste à l'œil aiguisé sans doute, mais pour le spectateur une fresque envoûtante sur les mœurs vénitiennes, qui jamais ne laisse de côté le charme ambigu de cette ville dont la beauté légendaire n'est plus livrée aujourd'hui qu’aux touristes de passage."
" Ce que Stanley Kubrick a fait pour la vie en Irlande et en Angleterre au XVllIe siècle, Comencini l'avait fait avant lui pour la vie popu
" Ce que Stanley Kubrick a fait pour la vie en Irlande et en Angleterre au XVllIe siècle, Comencini l'avait fait avant lui pour la vie populaire à Venise à la même époque. (…) C'est dire la perfection formelle de ce film, la qualité exceptionnelle des décors et des costumes, dus à Piero Gherardi. Seule la couleur n’a pas l'éclat des paysages, la magie des intérieurs éclairés aux bougies, dans Barry Lindon. Encore peut-on trouver chez Comencini un parti pris de teintes délavées, tirant sur le bistre et le bleu pâle, qui reproduisent assez bien les tonalités de certaines aquarelles jaunies du temps. Ce parti pris donne au film un charme fané auquel on est sensible.
(…) Comencini nous offre une collection de trognes, dont la plus remarquable est celle du sénateur Malipieri ; il nous montre des couvents de nonnes, dont les jardins étaient des lieux de rendez-vous amoureux ; il nous fait assister à une horrible opération chirurgicale et à une pendaison, au sermon que le jeune Casanova prononce dans une église devant une foule de belles dames amoureuses de lui. Tout ce monde grouille, vole fornique, danse et meurt dans une suite de tableaux qui donnent une extraordinaire impression de féerie. C'est ainsi, sans aucun doute, que l'on vivait dans la Sérénissime à la veille de sa mort.
La vision de la ville et du monde que nous propose Comencini est amère et sans illusion et pourtant son film reste gai parfois attendri, plein d'un amour joyeux. Barry Lindon, au contraire, sous ses couleurs brillantes, est une méditation pessimiste sur la destinée humaine Telle est la grande différence entre les deux films, l'un et l'autre parmi les plus beaux qu'on puisse voir."
" ... Nous passons du spectacle vénitien à la chronique d’un écolier malheureux dans le style de Dickens. C’est ici que le talent de Comenci
" ... Nous passons du spectacle vénitien à la chronique d’un écolier malheureux dans le style de Dickens. C’est ici que le talent de Comencini parvient le mieux à nous faire croire à la réalité de ce regard sur un passé aboli ; nous devenons les contemporains de ces enfants confiés à des mégères qui les nourrissent de rebuts et les couchent sur des grabats grouillants de vermine.
(…) Quand Casanova revient à Venise, c’est sous les traits de Léonard Whitingi qui fut le très jeune Roméo dans le Roméo et Juliette de Zeffirelli. Son maître de Padoue était un bon prêtre sans illusions ; à Venise, le jeune Casanova essaie de suivre ses traces. Mais comment rester « bon prêtre » dans cette ville pourrie, quand on est si joli et si doué, quand un vieillard lubrique et grand seigneur vous engage pour faire votre fortune et servir tous ses désirs ? On vous conduit dans un couvent pour parler latin avec une cloîtrée fort cultivée et on s’aperçoit que le jardin du couvent devient, le soir tombé, un lieu de débauches.
(…) Comencini a laissé la place à Fellini pour nous dire ce qu’il pensait de cette carrière de don Juan. Mais son film, arrêté au seuil de la vie du personnage, reste ouvert pour nous. Rien de moins définitif que cette adolescence hésitante. Et l’on ne peut se défendre de rêver sur la vie de ce petit pauvre qui devient le familier des grands parce qu’un peu par hasard, il a appris le latin. Cent ans plus tard le même privilège fera hésiter Julien Sorel entre le Rouge et le Noir. Et c’est aussi parce qu’il plaisait aux femmes qu’il put concevoir pour un temps les plus grandes ambitions. Il est difficile de dire comment une mise en scène minutieuse, un souci constant du détail dans les décors et les costumes, une sorte d’humilité devant la reconstitution du passé donnent au Casanova de Comencini une sorte de grandeur dans la peinture de la plus extrême pauvreté et une noblesse certaine dans la représentation d’un monde assez pourri. Aucune complaisance misérabiliste dans ce constat de misère, aucune connivence dans les scènes de débauche — car il y en a — mais surtout aucun mépris pour les personnages.
Comencini dirige l’enfant Casanova comme s’il dirigeait le plus grand comédien et s'intéresse autant au plus petit rôle qu’au protagoniste. Derrière la réussite de ce film se cache une conscience exigeante et attentive et un amour des hommes qu’un auteur de film parvient rarement à rendre aussi contagieux."
" Comme Barry Lyndon, comme L’énigme de Kaspar Hauser et comme La marquise d’O, ce film appartient à un courant de rétrospection historique
" Comme Barry Lyndon, comme L’énigme de Kaspar Hauser et comme La marquise d’O, ce film appartient à un courant de rétrospection historique du cinéma moderne où la vérité des personnages, leurs sentiments, leur psychologie et leurs actes sont directement subordonnés à la mentalité de leur époque. Dans Casanova, un adolescent à Venise, l’effet est particulièrement éblouissant.
L’œuvre comporte deux parties distinctes. La première est très certainement la plus originale. Enfant secret, taciturne et aux expressions d’une intelligence curieuse et un peu triste, le petit Giacomo Casanova (Claudio De Kunert) observe sans indulgence la société vénitienne du dix-huitième siècle dans laquelle il se trouve plongé et comme abandonné. Les étonnements de Giacomo, ses découvertes et ses désillusions constituent le reflet d’une psychologie enfantine scrutée avec autant de tendresse que de perspicacité.
Comme dans La finestra sul Luna Park, dans L’incompris, comme enfin dans Pinocchio, Luigi Comencini montre de quelle façon la conscience d’un enfant peut s’éveiller et se former au spectacle de la vie, au travers d’une chronique d’autant plus passionnante que l’évocation historique reste entièrement soumise à l’esprit du temps, dans une coloration acide et voltairienne.(…) Jamais le récit ne se trouve toutefois noyé dans le flux de l’évocation historique et anecdotique, aussi riche soit-elle, car le regard du petit Giacomo Casanova lui confère une véritable expression morale.
Dans la seconde partie, Casanova (sous les traits cette fois du comédien anglais Léonard Whiting) (…) ne se contente plus d’observer cette société vénitienne séduisante, légère et terriblement corrompue. Il va y entrer, y briller et, bientôt, en exploiter toutes les perversions à des fins hédonistes autant qu’égoïstes. Retournement complet du personnage. Pour acquérir la liberté individuelle à laquelle il aspire, et que Luigi Comencini célèbre avec une joliesse gaillarde tout à fait dans le goût de l’époque, Casanova n’a qu’une alternative : faire carrière dans l’Eglise, mais au prix d’un comportement d’une austérité exemplaire car il n’est pas aristocrate, ou embrasser celle de libertin.
(…) Fondée sur une trame dont la finalité morale et même idéologique est manifeste (il y aurait à ce propos un parallèle à établir entre ce film et Barry Lyndon en dépit de leurs styles contraires), la mise en scène de Luigi Comencini délivre un véritable enchantement."
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