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Des bancs de l'université jusqu'à l'âge mûr, le parcours sentimental et sexuel de deux meilleurs amis et de leur relation avec les femmes.
Jonathan et Sandy sont les meilleurs amis du monde, mais leurs rapports aux femmes ne peuvent être plus différents : tandis que l'un est un coureur de jupon invétéré, l'autre est plus sensible et cherche à se marier. Ils ne cessent de se demander si l'autre a mieux réussi sa vie.
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Que peuvent bien se raconter, le soir, dans leurs chambres d’étudiant, un futur toubib et un futur avocat ? Des anecdotes concernant les « b
Que peuvent bien se raconter, le soir, dans leurs chambres d’étudiant, un futur toubib et un futur avocat ? Des anecdotes concernant les « bavards » ? Des blagues de carabins ? Peut-être, mais, surtout, des histoires de femmes, de rendez-vous galants et de promenades d’amoureux... Mais ces deux-là, s’ils ne pensent qu’à ça, en connaissent bien moins côté pratique que côté paroles. Qu’importe, l’un se décide, un beau jour, au cours d’une mémorable soirée (quelle belle scène d’anthologie !), à aborder une bien jolie jeune fille, qu’il séduit. Et ce qui ne devait être qu’une épreuve de dévergondage tardif se transforme en belle histoire d’amour... Quelques années plus tard, les deux : compères, installés dans la vie, se retrouvent, échangent leurs souvenirs, leurs conquêtes... mais aussi leurs désillusions, leurs rancœurs et leurs amertumes. Nous devons cette chronique d’un certain désespoir amoureux à Mike Nichols, l’heureux réalisateur du Lauréat (avec Dustin Hoffman), et de Qui a peur de Virginia Woolf (avec Liz Taylor et Richard Burton). Un vrai pro, donc, qui manie à merveille la caméra, découvre de nouveaux cadrages et dirige judicieusement ses interprètes. La preuve, Ce plaisir qu’on dit charnel date de 1971 et, malgré quelques rides, reste : un petit monument d’humour désabusé. Les principaux héros de ce constat avant l’heure du malaise du mâle moderne sont Jack Nicholson, qui tourna là l’un de ses rôles les plus intéressants, et Arthur Garfunkel (du fameux duo Simon and Garfunkel). Candice Bergen et Ann-Margret leur donnent magnifiquement la réplique.
Jean-Charles Lajouanie, 25/10/1985Si l’on situe le film dans une perspective générale dont il ne peut que tirer avantage, son intérêt se précise. Et ses qualités apparaissen
Si l’on situe le film dans une perspective générale dont il ne peut que tirer avantage, son intérêt se précise. Et ses qualités apparaissent. Très libre de ton puisque les protagonistes échangent leurs témoignages sans pruderie — mais pas au point d'en devenir choquant —, il se présente comme une sorte de rhapsodie sur les élans prodigieux mais éphémères, les changements de climat, les séquelles sordides que provoque le plaisir dit charnel. Beaucoup de choses très bien vues, de détails comiques, et au fond de tout, une grande amertume. La caricature caustique finit par devenir un constat poignant.
Très bon interprètes : Jack Nicholson, saisissant de vérité, Candice Bergen, Ann Margret — si féminines. Mise en scène habile et plaisante.
La comédie américaine ne cesse de renaître de ses cendres. On ta croit morte, alors qu'entre deux éclipses elle ne fait que changer de visa
La comédie américaine ne cesse de renaître de ses cendres. On ta croit morte, alors qu'entre deux éclipses elle ne fait que changer de visage. C’est son nouveau visage, replâtré au goût du jour, que nous découvrons dans le film de Mike Nichols, Carnal Knowledge (Ce plaisir qu'on dit charnel).Un film insolent, agressif, féroce, qui dit crûment ce dont on ne parlait jadis qu’à mots couverts, mais qui, sous son emballage « new look », utilise de vieux ressorts dramatiques et met en scène des personnages que nous connaissons depuis longtemps.
En quoi consiste l'originalité de Carnal Knowledge ? Essentiellement dans le fait que le comportement sexuel du mâle américain, sa crainte puritaine de la femme, sa misogynie latente, les problèmes que lui pose une virilité tantôt Insatisfaite, tantôt défaillante, se trouvent ici décrits avec une totale liberté d’expression. Verdeur du vocabulaire (que, pour une fois, les sous-titres français ne cherchent pas à édulcorer), audace des images, humour cruel du réalisateur qui se délecte à surprendre ses deux personnages en flagrant délit de sottise et de vulgarité. [...]
Il y a de la drôlerie et beaucoup de méchanceté dans ce survol de deux carrières amoureuses. Mike Nichols fait bon usage du vitriol. Il en arrose copieusement ses héros, sans perdre son temps à les rendre pitoyables. Bouvard et Pécuchet de l’érotisme, Sandy et Jonathan (celui-ci surtout) sont traités comme des pantins que leur obsession a vidé de tout sentiment humain. On retrouve dans Carnal Knowledge la férocité de Mike Nichols. On y retrouve aussi son goût pour le scandale à bon marché. L’auteur du Lauréat et de Catch 22 n’a jamais craint le verbiage et la complaisance. S’il frappe fort, H frappe « lourd », et le réquisitoire qu’il dresse ici est trop entaché d'images suspectes pour que nous puissions être convaincus. Disons donc qu’il s’agit plutôt d’une comédie virulente que d’une mise en scène nerveuse, efficace, qui jette beaucoup de poudre aux yeux, et une excellente interprétation (aux noms déjà cités il convient d’ajouter celui d’Ann Magret) conduira aisément au succès.
La chair serait elle décidément aussi triste que la chère selon Ferreri ? C’est ce que donnerait à croire Cornal knowledge de Mike Nichols,
La chair serait elle décidément aussi triste que la chère selon Ferreri ? C’est ce que donnerait à croire Cornal knowledge de Mike Nichols, cette histoire d’une « Grande Baise » dont la reprise fait un curieux pendant à celle de la Grande Bouffe. Américain des pieds à la tête, américain jusqu’aux tréfonds, voilà un film qui a toutes les apparences d'une gaillardise salace dont le sous titrage souligne et me semble t il, accentue la constance et confondante vulgarité, pour ne pas dire l’obscénité. Mais ici comme chez Ferreri, l’apparence gauloise, voire rabelaisienne, n’est qu’un leurre vite éventé, un paravent transparent derrière lequel on devine une grande détes talion de la vie. une condam nation absolue du plaisir. Ferreri, descendant de Savonarole. anathématisait la gourmandise. Mike Nichols et Jules Feiffer (auteur du scénario et des dialogues) excommuniaient la luxure. Le moralisme catholique et le puritanisme judéo-puritain se rejoignent dans leur haine imbécile de l’Eros, du désir qui mène le monde, et dont ils ont fait, d’un si vilain mot, la concupiscence. [...]
Si le film tient le coup, s’il vaut d’être vu - ou revu - , ce n’est que grâce aux deux interprètes de Sandy et Jonathan. L’étonnant Garfunkel, le plus étonnant Jack Nicholson, dont la performance ici annonce l’extraordinaire acteur que nous connaissons aujourd’hui. Nous les voyons vivre, aimer, vieillir ensemble et faire du vrai avec du faux. C’est fascinant.
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