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En Virginie, un avocat, qui travaillait pour des entreprises de pétrochimie, enquête sur l'empoisonnement de l'eau par une grande compagnie.
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il découvre que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie...
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"La durée du film contribue à renforcer le sentiment d’une temporalité qui s’étend à l&
"La durée du film contribue à renforcer le sentiment d’une temporalité qui s’étend à l’infini, face à une barrière infranchissable, le groupe DuPont, dont on voit d’ailleurs très peu les représentants. La meilleure scène du film demeure celle où l’on assiste à un entretien entre l’avocat et le directeur général de la firme. Le juriste accule le patron à prendre conscience de la manière épouvantable dont ses agents scientifiques traitent les personnes, et surtout du fait que la dangerosité du produit était connue de tous, dès sa commercialisation. La lumière est sombre et on ressent dans la mise en scène la puissance du temps qui s’écoule. Les traits du PDG se tirent, les avocats de la défense abandonnent leur siège, tandis que Robert poursuit inlassablement son entretien musclé. On ressort de cette scène, à la façon des deux protagonistes, totalement transformé, et surtout bluffé par la puissance évocatrice de la mise en scène.
Dark Waters donnera envie à nombre de jeunes gens d’incarner le métier d’avocat. Il donnera surtout le goût de la justice, disons, le goût pour un combat juste et humain. Il rétablira les valeurs de solidarité qui doivent présider à toute société, particulièrement aux échanges marchands et financiers qui structurent le monde. On espère surtout qu’il bouleversera les consciences, et donnera l’énergie à d’autres que Robert Bilott de partir à la croisée d’un monde plus sain et écologiquement responsable."
"Dans ce drame humain et environnemental, Todd Haynes donne à Anne Hathaway un rôle d’épouse et de
"Dans ce drame humain et environnemental, Todd Haynes donne à Anne Hathaway un rôle d’épouse et de mère au foyer, en retrait et un rien pleurnicharde (son avocat de mari est obsédé par sa guerre juridique contre DuPont, elle se sent délaissée). Mais Dark Waters n’épouse cependant pas la seule cause de Mark “Bob Bilott” Ruffalo. Si la sympathie est de son côté, l’empathie vient de Bill Camp, qui nous empoigne le cœur dans le rôle obstiné et tragique de Wilbur Tennant, le fermier de Parkersburg qui a mis l’affaire entre les mains de l’avocat de Cincinnati : il accuse DuPont d’avoir empoisonné l’eau, son bétail et ses animaux sont en train de mourir, lui et sa femme sont malades. Bill Camp nous regarde droit dans les yeux, il s’adresse à notre conscience, il nous ébranle, comme ces gens de Parkersburg et de West Virginia qui sont dans le film, comme figurants ou jouant leur propre rôle. Il y a là Jim Tennant, le frère de Wilbur aujourd’hui décédé de son cancer, et Bucky Riley, né avec des malformations liées aux eaux contaminées. Le sourire de Bucky illumine un film nécessaire."
Jo Fishley"Si l’on cherche Todd Haynes dans Dark Waters, c’est peut-être là qu’il se cache, dans la sensibili
"Si l’on cherche Todd Haynes dans Dark Waters, c’est peut-être là qu’il se cache, dans la sensibilité bouleversante de ces scènes, celle du retour au pays natal, quand Bilott/Ruffalo arpente la Virginie-Occidentale, sur un air de John Denver (Take me home, country roads), dans la lumière engourdie et hivernale de la photo signée Ed Lachman. Comme si Todd Haynes traquait ici une vérité américaine primitive, enfouie, préindustrielle, où résonnerait une conscience aiguë de la communauté. Cette même conscience qui nous saisit à la fin du film quand un carton nous explique que le C8 est présent dans le sang de la quasi-totalité des habitants de la planète. L’information est glaçante mais dit bien aussi que nous sommes tous liés les uns aux autres par un destin commun. Impossible de ne pas sortir de ce film sans être remué par cette idée. Impossible non plus de ne pas avoir envie de courir chez soi bazarder toutes ses poêles en Teflon. En chemin, on se souviendra que le premier long métrage de Todd Haynes s’appelait Poison."
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