
Edwin Baily : "Mathilde, ma soeur, ma mère, mon amante..."
Un film sur les femmes, un film sur la voix du sang, un film où l'imaginaire du spectateur est invitée à s'engou...
Mathilde vit au milieu d'amis, mais un accident de travail à l'usine la laisse désemparée. Ce sont les hommes de sa vie, si près, qui pourraient l'aider...
Mathilde vit dans le Nord, simplement, entourée d'une nombreuse famille et d'amis qui feraient croire que l'on est dans une chanson de Brel. Lorsqu'un accident de travail à son usine la laisse désemparée, elle doit réapprendre à vivre. Ce sont peut-être les hommes de sa vie, si près, qui pourraient l'aider...
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" Premier film d’Edwin Baily qui parle de ce qu’il connaît, le Nord où il est né (...) Mathilde est une battante. Elle élève deux enfants q
" Premier film d’Edwin Baily qui parle de ce qu’il connaît, le Nord où il est né (...) Mathilde est une battante. Elle élève deux enfants qui ne semblent pas affectés des douleurs amoureuses de leur mère. Parce qu’elle ne cesse de les aimer. C’est peut-être ce qu’il y a de plus précieux dans ce film qui tente, entre “Mère courage” de Brecht et les plus beaux portraits de femmes de Claude Sautet, d’établir la topographie mouvante d’un cœur anonyme.
Dominique Blanc est magistrale de vérité, et Edwin Baily parvient à ses fins parce qu’il sait laisser «vivre» ses comédiens. Paul Crauchet, en grand-père, donne une bonne définition du regard de ce film. Le temps qui passe, il ne le voit ni long ni court. Mais «large». Comprenez : tant de vies différentes se passent au même moment que la richesse du monde, et de ce film, tient justement à cet entrelacs des destins qui nous redéfinissent à chaque instant. Ainsi va Mathilde, remontant le cours de ses amours. André Marcon, Bonnafé, Maxime Leroux, comédiens des plus fins (que notre cinéma néglige), sont autant de jalons vibrants de ce parcours. Décidément, le Nord est très sollicité ces temps-ci. Edwin Baily semble se rapprocher du point de vue documenté à l’anglaise (Ken Loach n’est pas si loin). Un premier film doit avant tout imposer sa liberté. C’est ici le cas, l'amour des gens en plus."
"Si le social est important (on sent que l'arrière-plan, sans être scrupuleusement autobiographique, a longtemps constitué l'ordinaire du ré
"Si le social est important (on sent que l'arrière-plan, sans être scrupuleusement autobiographique, a longtemps constitué l'ordinaire du réalisateur), le centre du film n'en reste pas moins cette femme à la fois douce et dure, hésitante et déterminée, généreuse et cassante qu'est Mathilde, incarnée ici par une Dominique Blanc transfigurée. La comédienne fait ressentir à merveille toutes les inflexions parfois subtiles de l'humeur et des sentiments de Mathilde, qui tour à tour nous irrite et nous touche."
Yves Alion" Ce qui retient dans cette oeuvre et passionne (...) c'est l'art de filmer les êtres à bout touchant, chacun portant son angoisse, son my
" Ce qui retient dans cette oeuvre et
passionne (...) c'est l'art de filmer les êtres à
bout touchant, chacun portant son angoisse, son mystère, son
caractère. Les « gens simples » sont très compliqués,
voyez-vous. Il y a là toute une dignité, une tendresse calme,
une affection de tous les instants. Elle a quelque chose des
héroïnes de Vailland, cette Mathilde séductrice qui fait peur
aux hommes, petits garçons apeurés cherchant partout de la
mère.
A ce jeu-là, Dominique Blanc, dont nous savons de longue
date les vertus de sensibilité, la beauté singulière,
l'élégance dans l'épanchement, est souveraine. On croit en
elle de bout en bout, en blouse devant le métier à tisser, à
bicyclette jambes nues ou parée comme une châsse pour vamper le
mari retrouvé par hasard. Tout là-dedans sonne juste, avec
tact, sans compromission.
(...) Et, pourtant, Baily ne singe pas le reportage ni le cinéma-vérité. Il a laissé parler son coeur, aimé ses interprètes et sans doute ravivé des souvenirs d'enfance et feuilleté l'album de famille, même si Mathilde est bien d'aujourd'hui, exigeant de l'amour, faisant valoir sans fin son droit de femme. Regardez bien le début, cette scène de mariage, c'est du Vigo moderne, en couleur. Même vision poétique sans embuement."
" De ce monde, de cette petite société bien vivante, chaleureuse, on se sent étroitement solidaire, pour ne pas dire complice (... ) Il y a
" De ce monde, de cette petite société bien vivante,
chaleureuse, on se sent étroitement solidaire, pour ne pas dire complice (...
) Il
y a de la place pour tout le monde dans le scénario de Luigi de Angelis. Pas un
personnage laissé en rade. Chacun y va de son couplet, défend sa peau :
formidables comédiens qu'on voudrait tous citer (...
)
Devant eux, la mise en
scène, modestement, s'efface. Peut-être trop d'ailleurs : c'est la seule
limite de ce film qui repose sur la force de son scénario (...
) et on découvre un
monde et des personnages beaucoup plus complexes qu'ils ne nous semblaient au
premier abord. On découvre , surtout, qu'ils en savent sur eux-mêmes bien
d'avantage que nous.
Chacun raconte un morceau du puzzle, et c'est par ces
dévoilements successifs que surgit la vérité."
"Il faut aimer ces deux gamins rebelles comme il faut aimer Mathïlde, splendidement interprétée par Dominique Blanc. (...) Edwin Baily inter
"Il faut aimer ces deux gamins rebelles comme il faut aimer Mathïlde, splendidement interprétée par Dominique Blanc. (...)
Edwin Baily interroge les sentiments de son héroïne, mais réussit à préserver son opacité, le tremblé de ses émotions cachées. Il a fait un film clair dans ce paysage sombre de corons et de ciels bas, un film léger et baigné d'humour sur un sujet grave qui pouvait se prêter au pathos. Entre les images du Fils du requin et de Faut-il aimer Mathilde ? circulent un grand souffle de vie et un amour du cinéma loin des recettes insipides de tant de films malins ou programmés."
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