Cannes 2014 : Keren Yedaya, le voir pour le croire
"Les problèmes bourgeois ne m'intéressent pas", explique la cinéaste qui signe avec Loin de mon père, présenté en1
Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
En Israël, alors que Mali et Toufik, respectivement juive et arabe, préparent en secret leur mariage, la tension monte entre les membres de la famille...
Situé au coeur de Jaffa, une ville que les Israéliens surnomme la "fiancée de la mer", le garage de Reuven est une affaire familiale. Il y emploie sa fille Mali et son fils Meir, ainsi que Toufik et Hassan, un jeune palestinien et son père. Personne ne se doute que Mali et Toufik s'aiment depuis des années. Alors que les deux amants préparent en secret leur mariage, la tension monte entre Meir et Toufik.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Il y a deux films dans Jaffa. L’un dénonce le racisme endémique qui pourrit les relations forcées entre juifs et « Arabes israéliens ». L’a
"Il y a deux films dans Jaffa. L’un dénonce le racisme endémique qui pourrit les relations forcées entre juifs et « Arabes israéliens ». L’autre développe une histoire d’amour clandestine entre la fille et son jeune collègue palestinien. La mort du fils de la famille coïncide – grande idée – avec le rapprochement tragique de ces deux situations poussées à leur paroxysme : c’est parce qu’il déborde de haine que Meir est malencontreusement tué par Toufik, sur le point d’épouser Mali en secret. Le minimalisme de la mise en scène (deux décors principaux : un appartement et le garage ; des plans fixes très composés) ajoute à la sensation d’isolement et d’étouffement qui caractérise les personnages, pris au piège du dogmatisme ou du renoncement."
Christophe Narbonne"Ici, ce sont des zooms caressants qui semblent traquer les paroles et les gestes – insignifiants – qu'échangent les héros, mais aussi leurs
"Ici, ce sont des zooms caressants qui semblent traquer les paroles et les gestes – insignifiants – qu'échangent les héros, mais aussi leurs silences, nettement plus éloquents. Tous semblent murés, en effet, dans l'effroi de se voir tels qu'ils sont. Tous, sauf le « fils maudit » de la famille, l'inadapté, le révolté violent et raciste, celui que tue l'amoureux palestinien. L'audace de Keren Yedaya, c'est de filmer sa disparition comme un soulagement pour les siens, presque une libération."
Pierre Murat" Mine de rien, Keren Yedaya signe un film extrêmement dérangeant, où elle s'en prend aux hypocrisies politiques, aux mensonges sociaux, aux
" Mine de rien, Keren Yedaya signe un film extrêmement dérangeant, où elle s'en prend aux hypocrisies politiques, aux mensonges sociaux, aux contradictions de la société israélienne. Ses critiques sont à déceler dans une histoire romanesque, une chronique où l'avenir d'un pays passe par la responsabilité de chacun de ses individus. Les comportements des personnages y échappent à la caricature, tous respectables dans le mystère de leur être, dans le souci de leur accomplissement. L'hypocrisie politique y transpire sous un drame humain complexe. "
Jean-Luc Douin" Voilà, une nouvelle fois venu d’Israël, un film coup de poing sur les relations entre arabes et juifs, à Jaffa. On retrouve deux grands ac
" Voilà, une nouvelle fois venu d’Israël, un film coup de poing sur les relations entre arabes et juifs, à Jaffa. On retrouve deux grands acteurs israéliens Ronit Elkabetz et Moni Moshonov, dans les rôles de parents dépassés et bouleversés par les événements dramatiques qu’ils vont vivre. Ils apportent à cette œuvre courageuse toute leur expérience d’acteurs et de citoyens engagés contre tous les murs. (...) Jaffa impressionne et c’est le plus important, par l’intensité de son histoire et le drame qui s’y joue. On peut le voir comme un cri, celui d’une jeune femme qui souhaite pour l’enfant qui viendra, que le jour se lève enfin sur deux peuples en paix."
Arno GaillardNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE