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Jimmy Picard, un Indien d'Amérique et ancien soldat, souffre de troubles nombreux. On fait venir un psychanalyste de France pour recueillir son avis.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. Desplechin adapte l'inadaptable journal d'une thérapie et effectue après Esther Kahn sa seconde incursion dans la langue anglaise.
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" Avec ce duo presque excentrique, Desplechin s'amuse — enfin, c'est une façon de parler : on imagine son angoisse à l'idée de ne pas y parv
" Avec ce duo presque excentrique, Desplechin s'amuse — enfin, c'est une façon de parler : on imagine son angoisse à l'idée de ne pas y parvenir — à filmer ce qui est le plus difficile au cinéma : l'invisible. Juste le cheminement d'un esprit. Rien que le parcours de l'ombre vers la lumière. Tout repose sur sa mise en scène, splendide, intense dans l'épure. Il lui suffit de quelques changements d'angle dans les conversations du médecin avec son patient pour laisser deviner les fils embrouillés de leurs personnalités.
Le reste du temps, Desplechin filme un cheminement. Le lien qui se tisse, peu à peu, entre ces deux êtres s'aidant l'un l'autre — inconsciemment ! Au milieu du film, au directeur de l'hôpital qui prend des nouvelles de sa santé, Jimmy réplique, comme une évidence : " Oh ! il (à savoir celui qui le soigne) va mieux " !... Ce n'est pas un mot d'esprit, ni même une plaisanterie. Toute la morale de Desplechin repose sur la fraternité : en gros, on va (un peu) mieux si l'on progresse ensemble. Une idée presque rare, de nos jours, qui en fait l'héritier de tout le cinéma américain qu'il aime : John Ford, Howard Hawks, Alfred Hitchcock..."
" Si le réalisateur (...) met son style en sourdine, c’est en réalité pour mieux faire résonner la puissance intellectuelle et émotionnelle
" Si le réalisateur (...) met son style en sourdine, c’est en réalité pour mieux faire résonner la puissance intellectuelle et émotionnelle de l’ouvrage de Devereux et s’abandonner à la contemplation de la présence minérale de Benicio Del Toro. En Indien mélancolique, le colosse aux yeux cernés livre l’une des compositions les plus profondes et les plus habitées de sa carrière."
Frédéric Foubert" Jimmy P. relève d'un cas cinématographique complexe. Film anglophone d'un réalisateur français pétri de philosophie et de littérature euro
" Jimmy P. relève d'un cas cinématographique complexe. Film anglophone d'un réalisateur français pétri de philosophie et de littérature européenne, mise en scène de la cure psychanalytique et des apories du somatique, le dernier long métrage d'Arnaud Desplechin cristallise et dépasse les inquiétudes d'un réalisateur fasciné par la mort et la psyché."
Nicolas Bauche" À la place des excès des précédents films, la possibilité pour Desplechin de réaliser cette union des contraires en laquelle il a toujours
" À la place des excès des précédents films, la possibilité pour Desplechin de réaliser cette union des contraires en laquelle il a toujours cru mais qu'il n'avait pas eu encore la possibilité d'accomplir aussi sereinement. C'est l'union de l'âme et du corps, encore une fois, mais retraduite en langage cinématographique. D'un côté la conviction que l'un des offices du cinéma est de saisir non seulement le travail de la parole ou de la cure, mais plus largement celui de la pensée. De l'autre la conviction a priori inverse que le cinéma peut montrer, non seulement une tête qui pense, mais aussi ce à quoi elle pense : rêves et visions, souvenirs et récits d'enfance. Il y a toujours eu à cet égard une naïveté de Desplechin, ainsi qu'un profond attachement au cinéma le plus littéral, traditionnel. Les rêves de Jimmy sont sans doute ce qu'il a filmé de mieux dessiné, et Jimmy P. son film le plus abstrait et le plus sensuel à la fois. Le plus dur et le plus facile d'accès."
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