Emmanuelle Devos : "On n'arrête pas, on continue..."
VIDEO | 2015, 11' | L'actrice raconte son compagnonnage avec Sophie Fillières : après Aïe et Gentille, elle incarn1
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Un père qui disparaît (et réapparaît), une ancienne amoureuse, un enfant à adopter (ou pas). Passionnant jeu d'échecs, avec fou et reine. Et un roi : le cinéma.
Deux histoires disjointes : d'une part le couronnement de Nora Cotterelle, qui s'apprête à se marier, et d'autre part la déchéance d'Ismaël Vuillard, interné par erreur dans un asile psychiatrique et sur le point d'en sortir en piètre état. Débordantes histoires... Risibles démêlés... Passionnant jeu d'échecs, avec fou et reine sublimes. Et un seul roi, le cinéma.
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" Quand on aura dit qu'il fait rire et pleurer, qu'il concerne directement, et au plus profond de lui-même, chaque spectateur (...) on n'aur
" Proposer au spectateur de retrouver ses propres termes génériques dans des confessions masquées est le projet d'Arnaud Desplechin, q
" Proposer au spectateur de retrouver ses propres termes
génériques dans des confessions masquées est le projet
d'Arnaud Desplechin, qui s'applique à mettre en scène une profusion
de personnages dans un théâtre bouffon, une mascarade qui n'hésite
pas à lorgner du côté de John le Carré (La Sentinelle)
ou des mythologies. Quoi qu'il en soit l'auteur de Comment je me suis disputé...
(ma vie sexuelle) n'en finit pas de signer des trompe-l'oeil hantés
par le fantasme de l'intrusion dans la conscience (...)
Ce qu'il nous dit dans
un cocktail étourdissant de facéties et d'épreuves pathétiques,
c'est que notre vie est un roman (ou un film). Ce que l'on décrypte au
fil des films de ce cinéaste si proche de James Joyce et de Philip Roth
(écrivains autobiographiques s'il en est), c'est la hantise du viol de
la personnalité (perpétré par le personnage de Bleicher
dans La Sentinelle), en même temps qu'un souci de s'inscrire dans
une généalogie, le lien au père, la quête d'identité,
l'adoption. S'il n'y a plus de pères, disait Roland Barthes, à
quoi bon raconter des histoires ?".
" Aspirant dans un tourbillon virtuose ces fondamentaux universels que sont l'amour, la mort et la filiation, l'action du film se joue
" Aspirant dans un tourbillon virtuose ces fondamentaux
universels que sont l'amour, la mort et la filiation, l'action du film se joue
selon l'axe très simple de la guerre des sexes, qui détermine
sa division en deux récits, l'un tragique, l'autre comique, menés
en parallèle.
Les personnages de Nora et d'Ismaël sont au centre
de chacun de ces récits, disposés physiquement et métaphysiquement
l'un contre l'autre, à la manière d'Hitchcock ou de Bergman et
en même temps tout contre, à la manière de Hawks et Guitry
(...)
Il ressort de ces films parallèles dont les correspondances sont
ménagées avec une virtuosité toute musicale, deux conceptions
du monde : celle de la tragédie classique avec la sublime Nora qui choisit
l'épreuve de force avec le destin, et celle de la bouffonnerie (possiblement
juive avec l'axe Franz Kafka - Philip Roth) avec le faible Ismaël qui préfère
la liberté de l'esquive (...)
La demande d'adoption formalise un motif
qui court tout au long du film, celui de la filiation, et partant d'une légitimité
dont le film n'a de cesse de rappeler qu'elle est davantage liée au roman
qu'au délire des origines. La réponse, apportée sous la
forme d'une promenade qui mène Ismaël et l'enfant au Musée
de l'homme, est bouleversante et constitue une des plus belles fins de l'histoire
du cinéma".
" Dès la première séquence, Desplechin impose une incertitude sur la nature des images qui donne au film toute sa richesse. Ce flottem
" Dès la première séquence, Desplechin impose une incertitude sur la nature des images qui donne au film toute sa richesse. Ce flottement permet de magnifiques transitions visuelles entre les histoires de Nora et d'Ismaël (...). Eric Gautier signe une lumière magnifique : du rayonnement de Nora dans les premières et dernières images aux tons plus sombres qui accompagnent l'agonie du père. Lors de cette descente en enfer, les reflets de la jeune femme dans les vitres et les glaces semblent la piéger dans le monde de son passé auquel il lui faudra se confronter au moment de l'ultime face à face épistolaire avec son père (...). Cette séquence prouve combien Desplechin joue ave l'image de son interprète : Emmanuelle Devos, d'habitude si sensible, cache derrière son charme naturel une âme noire de tueuse d'hommes, égoïste..."
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