Golshifteh Farahani : "Je suis un gladiateur"
VIDEO | 2014, 12' et 4'| L'actrice, découverte dans A propos d'Elly, est l'héroïne d'un "western" hors normes sign1
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Dans la banlieue de Chicago, deux femmes trompées, bafouées, brimées... Mais lorsque la route de Mona croise celle de Marilyn leurs rêves deviennent possibles.
Mona et Marylin habitent la même banlieue de Chicago. Tandis que l'une trime dans l’épicerie familiale, l'autre découvre que son mari la trompe, se fait licencier du jour au lendemain et décide alors de tout plaquer pour réaliser son rêve : participer à un fameux concours de danse du ventre. Leurs route vont alors se croiser, et les rêves devenir possibles.
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" Just Like a Woman (...) fait penser à Thelma et Louise de Ridley Scott. Ce qui ne dérange pas le réalisateur : « Le road movie est un genr
" Just Like a Woman (...) fait penser à Thelma et Louise de Ridley Scott. Ce qui ne dérange pas le réalisateur : « Le road movie est un genre à part entière, et même si, moi aussi, j'ai choisi de mettre en scène deux femmes, la façon de raconter l'histoire et le traitement sont différents. » D'autant que, rapidement, on oublie cette référence pour ne plus penser qu'à Marilyn et Mona, à leur formidable amitié qui va les enrichir en fin de compte grâce à leurs différences culturelles.
La première, Américaine d'origine irlandaise, émancipée, la seconde, musulmane, introvertie. « On s'aperçoit que leurs problèmes sont universels », explique Rachid Bouchareb. Leur voyage initiatique va les confronter à la dureté de la société américaine et ses a priori. Et, en fin de compte, répondre à cette question, comme le souligne le réalisateur : « Est-on capable sur un coup de tête de couper complètement avec son passé ? » En corrélation avec leur histoire, celle des deux policiers, George et Soha, qui enquêtent sur la disparition de Marilyn et Mona. Ils sont amants, mais George n'ose pas présenter son amie d'origine maghrébine à ses parents par peur de leur réaction. Les destins des uns et des autres se nouent, même à des milliers de kilomètres de distance.
Rachid Bouchareb a écrit, avec Marion Doussot et Joëlle Touma, une magnifique histoire sur la tolérance, la liberté, la solidarité. Sa caméra sait aussi bien filmer Chicago que les grands espaces de l'Ouest, tel un tableau à la Hopper. Les deux actrices illuminent le film de bout en bout de leur regard, de leur présence et de leur sensualité quand elles dansent..."
" Un jeu de hanches, un poignet qui se cabre, une ondulation comme une libération. Le cinéma est mouvement, Rachid Bouchareb le sait bien. A
" Un jeu de hanches, un poignet qui se cabre, une ondulation comme une libération. Le cinéma est mouvement, Rachid Bouchareb le sait bien. Avec le très beau London River, le précédent téléfilm qu’il avait réalisé pour Arte, le réalisateur d’Indigènes avait pris comme pulsation le pas du regretté comédien Sotigui Kouyaté, silhouette infinie qui imprimait son tempo à part. Cette fois, c’est un pas de danse qui porte ce film, sensuel et profond, dont le titre fait résonner la chanson de Dylan.
Mona et Marilyn ont un point commun : elles aiment danser. La première (jouée par l’excellente comédienne iranienne Golshifteh Farahani, vue notamment dans A propos d’Elly, d’Asghar Farhadi) est arrivée aux Etats-Unis quelques années plus tôt, à l’occasion d’un mariage arrangé. Elle vient d’un pays du monde arabe dont le nom n’est pas mentionné et danse avec grâce dans les rayons de l’épicerie familiale. La seconde (Sienna Miller, que l’on croyait cantonnée aux magazines people et qui déploie ici une belle énergie frontale) est américaine et prend des cours de danse orientale.
Deux filles qui chantent à tue-tête au volant d’une décapotable et des grands espaces à vous faire croire à la liberté : Rachid Bouchareb joue sans complexes la référence à Thelma et Louise. Sauf que les deux amies viennent de mondes différents et que cela change tout et rien à la fois. Ensemble, elles entrent dans la danse et la proximité de leurs peaux incarne, sans grand discours, le projet qui est celui de Rachid Bouchareb avec ce premier volet d’un triptyque consacré aux relations entre l’Amérique et le monde arabe (le deuxième chapitre, baptisé « Belleville Cop », pourrait réunir Jamel Debbouze et Queen Latifah).
Du réalisateur, on connaît le désir de mesurer le poids de l’Histoire dans nos vies – qu’il s’agisse de la colonisation avec Hors-la-loi, de l’esclavage avec Little Senegal ou, ici, alors que les héroïnes font halte dans une réserve indienne, du génocide amérindien. Just Like A Woman parvient alors à faire partager l’oppression et l’humiliation que subissent, à divers moments et en divers endroits, les Indiens d’Amérique, les Arabes, les femmes… S’il est plus rare, le sentiment de libération se donne aussi à ressentir, avec la même intensité."
" Quel est le point commun entre Sienna Miller et Rachid Bouchareb (...) ? A priori aucun, si ce n'est que la comédienne américaine est l'h
" Quel est le point commun entre Sienna Miller et Rachid Bouchareb (...) ? A priori aucun, si ce n'est que la comédienne américaine est l'héroïne de Just like a woman (...) Si le mélange des genres entre la "it girl" et le réalisateur engagé est plutôt étonnant, le résultat est complètement réussi.
Après London River, qui racontait la rencontre improbable entre un musulman et une chrétienne à la recherche de leurs enfants disparus dans les attentats du métro de Londres de 2005, le réalisateur de Hors la loi (...) continue d'ausculter les relations houleuses entre l'Orient et l'Occident (...)
Road movie sensible et envoutant, porté par l'alchimie entre ses deux comédiennes (justement auréolées du Prix de la Meilleure interprétation féminine), Just Like a woman est surtout le premier volet de la trilogie US de Rachid Bouchareb sur relations entre les Etats-Unis et le monde arabe..."
" Rachid Bouchareb signe un road-movie sensible, histoire d'une double émancipation portée par la grâce de Sienna Miller et de Golshifteh Fa
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