Rachid Bouchareb : "Je tiens aux moyens techniques..."
"Si l'on parle de cinéma maghrébin, on pense tout de suite jeune cinéma un peu marginal. Moi je me bats pour qu'à1
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Victime de la "double peine", Merwan est expulsé de France vers l'Algérie..où il n'est jamais allé. Un film engagé, mais aussi un voyage initiatique et poétique
Victime de la double peine, Merwan est expulsé de France et envoyé dans ce pays qu’il ne connaît pas : l’Algérie. Là-bas, tout le monde l’appelle "le Français". Film militant, "Cheb" est aussi un voyage initiatique et poétique... Prix Perspectives et prix de la Jeunesse à Cannes 1990.
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« Son thème est la rage mais son traitement est tout, sauf enragé -pas même rageur. Juste un périple impressionniste titubant de mélancolie,
« Son thème est la rage mais son traitement est tout, sauf enragé -pas même rageur. Juste un périple impressionniste titubant de mélancolie, où il est donné de croiser une kyrielle de personnages parfaitement drôles (au secours, le taxi clandestin qui prétend toujours promener sa famille ! « C'est ça, la moitié de votre famille est noire, et l'autre arabe »). C''est simple, Bouchareb n'a pas eu le temps de s''installer dans la cinématographie française qu''il tient déjà son univers. Quelques personnages (électriques) qui s'échappent, et des images (poétiques) qui restent. Pour un bon bout de temps. »
Philippe Vecchi"Cheb - mot arabe qui signifie « jeune » - se présente ainsi, non sans dérision, comme un film d'apprentissage, apprentissage de la bêtise,
"Cheb - mot arabe qui signifie
« jeune » - se présente ainsi, non sans dérision, comme un film d'apprentissage,
apprentissage de la bêtise, de la peur, des haines, de la répulsion. Vision
impitoyable d'une Algérie engluée pour moitié dans la nostalgie aberrante des
plus mauvais aspects du modèle français, et pour l'autre dans la veulerie d'un
engloutissement religieux dépourvu de toute perspective terrestre. Quant à la
« mère patrie » hexagonale, bien qu'elle fasse figure ici de Terre
promise aux yeux des malheureux protagonistes, on ne peut que la tenir pour une
marâtre ingrate, qui vomit aussi loin qu'elle le peut ses enfants non élus."
" Merwan fait penser aux jeunes butés de Doillon; silencieux, résistant, avec une seule idée en tête. Un film qui porte témoignage sur le ma
" Merwan fait penser aux jeunes butés de Doillon; silencieux, résistant, avec une seule idée en tête. Un film qui porte témoignage sur le malaise des gens qui ne sont chez eux nulle part, sur deux types de civilisations antagonistes; l'Algérie montrée nous semble compréhensive pour ce jeune de "type fragile", dit un militaire; mais on y prie partout, le droit patriarcal est intact, deux jeunes n'y peuvent s'aimer. Au-delà du témoignage social, Cheb confirme la maturité de son auteur; la maitrise des rythmes, la capacité d'évoquer en courtes séquences, de dénoncer le malaise sans accuser l'entourage, une remarquable direction des deux jeunes protagonistes mais aussi un maniement remarquable des non-professionnels,cueillis au hasard du grand voyage. un auteur désormais capable de créer des personnages émouvants et crédibles."
" Après le générique d’images d’actualité — crimes racistes, manifs d’émigrés... — débarque Merwan, 19 ans, tout droit sorti des « Dossiers
" Après le générique d’images d’actualité — crimes racistes, manifs d’émigrés... — débarque Merwan, 19 ans, tout droit sorti des « Dossiers de l’écran ». Algérien, en France depuis l’âge de 1 an, petit délinquant expulsé manu militari dans « son pays ». Son pays ? Vous cernez le problème, lui va le vivre. Beur en France, « Français » en Algérie, dont il ne connaît ni la langue, ni les mœurs, ni les cultures. Il apprendra... à l’armée, dans le Sud, passeport confisqué, pieds et mains quasi liés. Quel espoir ? Le retour « au pays ». On tourne en rond, pas de solution pour la « deuxième génération ».
« Cheb » signifie «jeune » en arabe. Le sujet est brûlant, des deux côtés de la Méditerranée. Il a déjà été traité par un « cinéma beur » : Le Thé au harem, Prends 10 000 balles et casse-toi... Rachid Bouchareb —dont on avait beaucoup aimé le premier long-métrage, Bâton-Rouge — évite élégamment la complaisance facile (...) la morale a le mérite d’être humble et d’exister à travers une fable sociale, en définitive, terriblement réaliste, forcément troublante et attachante. "
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