Grâce aux statistiques de son ordinateur, Fred découvre qu'il peut programmer des accidents... mortels. Pour mieux profiter de sa maîtresse, Il commence déjà par se débarrasser de sa femme qu'il ne voit plus que comme une mégère Mais il s'éprend aussi de la femme d'un collègue. L'ordinateur se remet en marche... D'une misogynie décomplexée, une comédie d'humour noir adaptée par Manchette d'un polar de série, signée par l'auteur énergique et tout aussi décomplexé d' "Erotissimo". Une fantaisie typiquement 70's portée par des comédiens en pleine récréation.
" Avec L'Ordinateur des pompes funèbres, nous assistons à un film policier sans policier car lorsqu’il y a crime, il est parfait, donc aucun enquêteur n'a à intervenir ! Mais pour arriver à ce forfait sans faille, le personnage principal, Jean-Louis Trintignant, un cadre moyen d’une compagnie d’assurances, se sert de l’ordinateur pour mettre tous les atouts de son côté. Il programme le cas de la personne dont il doit se débarrasser, agit selon les réponse que lui donne cet instrument magique, et hop !...
(...) Ce film, bien qu’il compte un nombre appréciable de cadavres, est une comédie, peut-être pas aussi légère qu’elle apparaît à première vue mais une comédie quand même.
Le réalisateur, Gérard Pirès a évité tout ce qui pouvait réellement choquer le public. Il a fait de L’Ordinateur des pompes funèbres un film drôle, avec des personnages qui semblent peu crédibles et une action qui l’est encore moins. Mais qu’importe, on rit. Et puis, sait-on jamais, il y a peut-être quelque part dans l’univers un programmateur qui a décidé de notre fin !"
Claude Garson, 10/04/1976
Le Figaro
« Une comédie légère, merveilleusement jouée par Jean-Louis Trintignant, Mireille Darc, Bernadette Lafont, qui n’a d’autre prétention que d...
« Une comédie légère, merveilleusement jouée par Jean-Louis Trintignant, Mireille Darc, Bernadette Lafont, qui n’a d’autre prétention que de nous divertir, en traitant avec humour un sujet macabbre (la recette est infaillible). Que cela est reposant ! Aucune vulgarité, aucun message, aucune thèse sociologique, aucun procès, que cela est plaisant !
Tout est faux avec bonne humeur : personnages, intrigue, situations. On entre dans les conventions du genre — le bon vaudeville des familles — avec euphorie. On en sort amusé, le sourire aux lèvres. Ah ! ce n’est pas cela qui va bouleverser la société et faire progresser le cinéma (si tant est que cet art ait besoin de progresser). Ce n'est pas du cinéma nouveau, ni ambitieux. L’auteur n’a pas pris de risques. Mais, après tout, faire rire les honnêtes gens, c’est aussi courir un risque ! »
Michel Mohrt, 10/04/1976
France-Soir
"Cela fait d’abord penser à de l’humour anglais dans le style de Noblesse oblige ou de Tueurs de dames. Mais c’est très vite farci de loufoq...
"Cela fait d’abord penser à de l’humour anglais dans le style de Noblesse oblige ou de Tueurs de dames. Mais c’est très vite farci de loufoquerie française, une loufoquerie qui n’a pas peur d’appuyer les effets. Et si l’on rit beaucoup et souvent dans la première partie du film, la seconde — quand Fred se trouve aux prises avec ses deux femmes abusives — donne l’impression que le trio se force .un peu pour rire et pour faire rire. Et puis, on ne tue plus personne (sauf une psychiatre) et c’est moins drôle. Pourtant, ce film nous fait retrouver, en partie, la verve d’Erotissimo, qui reste le film le plus personnel de Gérard Pirès. Alors, sans bouder notre plaisir, il faut rire avec Jean-Louis Trintignant, plein d’humour, Mireille Darc, au charme provoquant, et Bernadette Lafont, joliment hypocrite. Un trio de virtuoses."
9/04/1976
Le Monde
Le roman de Walter Kempley (paru dans la Série noire, est original en ce qu'il introduit la technologie moderne dans la mythologie du crim...
Le roman de Walter Kempley (paru dans la Série noire, est original en ce qu'il introduit la technologie moderne dans la mythologie du crime parfait (...)
Dans ce roman, le cynisme et la misogynie s'allient à l'humour noir et la machine électronique devient l'instrument d'un destin qui se substitue à la police et au détective privé. L'adaptation qu'en ont faite Jean-Patrick Manchette et Gérard Pirès a supprimé quelques épisodes trop morbides, et tiré l'histoire (transposée en France) vers une comédie loufoque qui ne risque pas de déranger le confort des spectateurs. Tous les angles vifs ont été émoussés, ainsi que l'amoralité de personnages qui sont, chez Walter Kempley, en proie aux démons de l'érotisme, de l'argent et de la promotion sociale dans un carrousel infernal. Là où on se débarrassait d'un directeur gênant l'avancement de Fred par une campagne d'intoxication de sa vie privée et l'inoculation d'une maladie sexuelle, Gérard Pirès montre un spectaculaire télescopage de voitures dans un garage et Claude Piéplu écrabouillé par une ambulance. C'est drôle mais cela ne tire pas à conséquence. Et, d'ailleurs, la mise en scène ne casse pas des briques.
Jean-Louis Trintignant est très bien dans un rôle qui reste fantaisiste. Mireille Darc se parodie elle-même. Bernadette Lafont est savoureuse en femme d'intérieur qui trouve son plaisir à faire la cuisine et à laver les chemises mais qui reste indifférente au lit. Elle est aussi la seule qui étoffe son personnage d'arrière-pensées inquiétantes, avec des airs de ne pas y toucher.
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