Rome dans la splendeur de l’été. Jep Gamberdella, un bel homme mondain, au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse, jouit de la ville et de ses habitants. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie est recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré. Il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant ? - Oscar du meilleur film étranger 2014
"Si l’on excepte l’homme politique Giulio Andreotti dans Il Divo, Paolo Sorrentino ne filme que des lâches et des las. Le temps a grignoté ces zombies, ils vivent mal et en ont honte. Avant qu’il ne soit vraiment trop tard, ils se forcent à entamer un parcours : le héros de L’Uomo in più part à la recherche de son homonyme – son double ; celui des Conséquences de l’amour se rue, au risque d’en mourir, à la poursuite de sa dignité perdue. Parce qu’ils ont somnolé une grande partie de leur pauvre vie, parce qu’ils ont pris du retard, en somme, Sorrentino semble les presser sans cesse, les pousser aux fesses avec sa caméra. Travellings avant, arrière, latéraux : il n’arrête jamais.
On aurait envie, par moments, de lui crier : « Stop ! du calme, de la mesure ! »… Mais non : sa caméra persiste à foncer sur les gens, les lieux, les objets. Elle s’en approche, elle les frôle, s’écarte, s’envole dans les airs, parfois. Mais quand elle s’arrête – ça lui arrive, tout de même ! –, c’est pour contempler, avec amour et une pointe d’effroi, les grande bellezze de la vie : ces palais romains, immenses et silencieux, où Jep pénètre, une nuit, guidé par un jeune homme boiteux gardant, dans une mallette dont il ne se sépare jamais, les passes pour toutes ces merveilles. Les clés du paradis …"
Pierre Murat
L'Humanité
"On a là une déclaration d’amour au cinéma italien, mais sans doute encore plus à la ville de Rome, cette citée éternelle à laquelle est as...
"On a là une déclaration d’amour au cinéma italien, mais sans doute encore plus à la ville de Rome, cette citée éternelle à laquelle est associé Ettore Scola, celui de la Terrasse, avec ses conservations sans fin, son brassage de vide, cet ennui qui lui vient d’Antonioni à moins que l’on veuille remonter à Moravia et à Soldati. C’est une Rome de fantasmes qui nous est montrée, mais aussi incroyablement juste pour qui a arpenté les lieux et ces milieux."
Jean Roy
Avis
lise.wk
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La Grande bellezza
Pas de sous-titre et pas d'option grand-écran : des conditions de visionnage déplorables. Très dommage pour un si beau film. Abstenez-vous de le louer...
Pas de sous-titre et pas d'option grand-écran : des conditions de visionnage déplorables. Très dommage pour un si beau film. Abstenez-vous de le louer et économisez votre argent !
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Pas de sous-titre et pas d'option grand-écran : des conditions de visionnage déplorables. Très dommage pour un si beau film. Abstenez-vous de le louer...
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