Catalina Villar : Retour à Medellín
VIDEO | 2016, 21'| En 1997, la documentariste Catalina Villar filmait un quartier de Medellín marqué durablement...
Alors que les parents de Juan Carlos, tué à Medellín, tentent d’obtenir réparation, son ami Manuel s’active pour la communauté du quartier.
Juan Carlos et son ami Manuel étaient adolescents quand Catalina Villar les a filmés en 1997, à Medellin, la ville la plus violente du monde à l’époque. Juan Carlos le poète a été tué peu après. 18 ans plus tard, à l’aube d’une paix fragile, ses parents analphabètes cherchent à obtenir réparation. Devenu porte-parole de son quartier, Manuel s’affronte aux paradoxes de l’innovation urbaine dans une ville qui s’est métamorphosée trop vite. Le fantôme de Juan Carlos se dresse en rempart contre l’oubli.
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En 1997, Catalina Villar filmait les adolescents d’un quartier populaire de Medellín, alors « ville la plus dangereuse du monde ». Le poète
En 1997, Catalina Villar filmait les adolescents d’un quartier populaire de Medellín, alors « ville la plus dangereuse du monde ». Le poète du groupe, Juan Carlos, y était tué trois ans plus tard. Comme l’annonce le titre de ce film-ci, la ville a changé. Mieux : elle se pose en modèle d’innovation urbanistique. Qu’il grimpe sans relâche les escaliers ou qu’il emprunte le « métrocâble », occasion de beaux travellings en plongée, Manuel, l’un des adolescents de 1997 devenu président de son comité de quartier, imprime au film son activisme arpenteur. Mais le montage alterne ce fil suractif avec l’évocation de Juan Carlos, à travers des citations de ses poèmes et le marathon bureaucratique de ses parents pour obtenir réparation de son meurtre.
« Cette nuit, tout s’écrit à l’encre de sang… », notait le poète : sous la nouvelle Medellín, avec ses télécabines immaculées, Catalina Villar fait affleurer la violence passée. Les peintres d’une fresque murale se demandent comment suggérer la présence symbolique des armes sans pour autant les peindre. Séquence forte du film, la rencontre avec le maire pointe le fossé entre l’image extérieure d’une Medellín high tech et le travail de terrain à accomplir afin que la Bibliothèque España, énorme bâtiment en surplomb récent mais déjà en ruines, ne devienne pas la métaphore de l’échec du progrès. Déjà un voile noir la recouvre, deuil d’une utopie urbaine…
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