En Afrique du Sud, Layla heurte un homme en voiture avec son fils Kane. Mort sur le coup, Layla apprend que l'homme est le père d'un des collègues de Layla...
Au cœur de l’Afrique du Sud, Layla, mère célibataire de 27 ans, vient d’être engagée dans une société spécialisée dans la détection de mensonges, située à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile. Une nuit, alors qu’elle prend la route avec son jeune fils Kane, Layla heurte un homme en voiture. Un accident fatal, sous les yeux de l’enfant, à qui elle intime l’ordre de garder le silence, la fera soudainement sombrer dans la paranoïa, et la peur d’être démasquée. Layla est encore plus rongée par la culpabilité, lorsqu’elle comprend que Pienaar, un jeune homme serviable et charismatique, rencontré sur son lieu de travail, est le fils de l’homme accidenté…
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"Pia Marais tisse une série noire vénéneuse à souhait, jouant avec tact et subtilité des ressorts pervers de cette brillante analogie de la
"Ce thriller efficace, dont chaque épisode se révèle imprévisible, baigne dans une atmosphère inquiétante, souvent nocturne, dont l’angoisse
"Ce thriller efficace, dont chaque épisode se révèle imprévisible, baigne dans une atmosphère inquiétante, souvent nocturne, dont l’angoisse ne tient qu’à la spirale de silence dans laquelle s’enferme l’héroïne, cernée par l’ambiance lourde des soupçons qui se rapprochent. Sur cette trame, le film traduit une autre réalité. La paranoïa post-apartheid de la population blanche qui s’estime menacée et se barricade (avec chiens, grillages et barbelés, systèmes d’alarme sophistiqués, fusils) pour se protéger d’un danger dont elle fantasme la proximité.
La cinéaste Pia Marais, qui a des attaches en Afrique du Sud, impressionne par la maîtrise de sa mise en scène et le climat de tension qu’elle instaure. Son film bénéficie de l’interprétation irradiante de Rayna Campbell, actrice remarquée de la scène indépendante britannique qui, sans jamais forcer le trait, joue le personnage affolé, dans un perpétuel contrôle, pris à son propre piège, perdu dans une fuite en avant suicidaire. Rapule Hendricks, l’enfant, révèle un talent d’acteur prometteur. Et le dernier acte est imprévisible."
"Ce qui l'intéresse [Pia Marais, la cinéaste] relève plutôt de la sphère de l'intime : la naissance, la vie, la fragilité d'un mensonge fait
"Ce qui l'intéresse [Pia Marais, la cinéaste] relève plutôt de la sphère de l'intime : la naissance, la vie, la fragilité d'un mensonge fait de silences et partagé, sur le mode de l'intoxication réciproque, par la mère et l'enfant. (...)
La performance des acteurs, notamment celle de Rayna Campbell, aussi intense que pleine de retenue, reste cependant le meilleur atout du film."
"La scène d'ouverture, l'accident et la montée de l'angoisse chez l'héroïne (impressionnante Rayna Campbell) sont captivants. Dommage que le
"La scène d'ouverture, l'accident et la montée de l'angoisse chez l'héroïne (impressionnante Rayna Campbell) sont captivants. Dommage que le scénario repose, très vite, sur une coïncidence simpliste, car la réalisatrice réussit à capter avec brio la paranoïa dans une Afrique du Sud toujours sous tension."
Guillemette Odicino"L’Afrique du Sud n’est certainement pas devenu un eldorado du cinéma africain, mais, de temps à autre, nous parviennent des productions qui
"L’Afrique du Sud n’est certainement pas devenu un eldorado du cinéma africain, mais, de temps à autre, nous parviennent des productions qui, pour telle ou telle raison, méritent un minimum d’estime. Layla appartient à cette catégorie, pas tant pour sa qualité artistique intrinsèque, que pour ce que cette fiction dit de la réalité du pays qui, vingt-trois ans après l’abolition de l’apartheid, poursuit vaille que vaille sa mue. (...)
On croit s’en tenir aux ingrédients d’une correcte intrigue criminelle (une ou deux ficelles comprises) qui, pourtant, s’avère ne pas être la préoccupation essentielle de la réalisatrice Pia Marais (A l’âge d’Ellen); laquelle, bien que travaillant désormais en Allemagne, porte sur son pays d’origine un regard lucide et rigoureux.
Teintée d’une forme de fatalisme aride, sa vision révèle une société qui, tout en témoignant de son envie d’aller de l’avant, doit encore composer avec une sorte de remors où interfèrent les notions de doute et de persécution inhérentes à une paranoïa constitutive. Héroïne taciturne confrontée en toile de fond à une ségrégation désormais économique et sociale, cette Layla-là (Rayna Campbell, laconique), à la fois coupable et victime, symbolise alors d’autres enjeux. Et combats."
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