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Venu pour un travail mandé par son ami, Antonio va se retrouver face à la mort d'une jeune fille. Alors qu'il est suspecté, lui a des doutes sur son ami.
Antonio Berti, restaurateur de tableaux arrive chez son ami Robert Maurisson qui l'a fait venir pour un travail. Il a choisi la très jeune Cathy pour lui servir de modèle mais on la retrouve bientôt morte non loin d'une propriété de Robert. Antonio est troublé : des indices le conduisent à soupçonner son ami... Un grand duo d'acteurs (Noiret/Sordi) pour un Mocky très caustique.
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" Alberto joue Sordi comme Chaplin jouait Charlot. Et si, lorsque le couperet tombe sur son cou, le rire se caille, sa force comique est te
" Alberto joue Sordi comme Chaplin jouait Charlot. Et si, lorsque le couperet tombe sur son cou, le rire se caille, sa force comique est telle qu’on s’attend que cette tête qui vient de rouler dans la sciure se retournera pour nous tirer la langue une dernière fois. Le plaidoyer humanitaire tourne à la farce, la démonstration abolitionniste à la parodie."
" Le Témoin est une farce cruelle, tour à tour savoureuse et amère. C’est un jeu de massacre où l’on descend à plaisir les notabilités prov
" Le Témoin est une farce cruelle, tour à tour savoureuse et amère. C’est un jeu de massacre où l’on descend à plaisir les notabilités provinciales, où l’on bouffe du bourgeois avec une délectation féroce. Inutile de chercher là des subtilités de scénario. Il n’y a pas de finasseries dans Le Témoin ni de virtuosités de conteur. Au contraire. Mais ce guignol où nous voyons se démener un Noiret transformé en ogre, un Sordi déguisé en rapin, et un Dubillard commissaire de police trop tendre avec ses subordonnés au milieu d’un troupeau d’oies point si blanches a toutes les vertus réjouissantes et toute la santé qu’on peut souhaiter. II ne faut pas manquer d’aller y donner (ou y recevoir) ses coups de bâton."
" D’une intrigue policière extrêmement astucieuse, mais somme toute très classique, Jean-Pierre Mocky tire un pamphlet d’une assez prodigieu
" D’une intrigue policière extrêmement astucieuse, mais somme toute très classique, Jean-Pierre Mocky tire un pamphlet d’une assez prodigieuse méchanceté dramatique. Il y a du Daumier et du Maupassant dans cette peinture impitoyable de mœurs de province, dans la férocité souvent burlesque de ces croquis et de ces portraits propres à déconcerter, toutefois, les amateurs d’idées toutes faites et de clichés idéologiques."
Michel Marmin" C’est avec une fausse naïveté que Jean-Pierre Mocky nous entraîne dans cette histoire exemplaire, et relance avec une douce violence le d
" C’est avec une fausse naïveté que Jean-Pierre Mocky nous entraîne dans cette histoire exemplaire, et relance avec une douce violence le débat sur la peine de mort. Le Témoin c’est aussi la transposition, cette fois réussie, d’un fait divers tiré d’un roman américain de Harrison Judd L’Ombre d’un doute, dans la province française, Reims en particulier.
Cette fois Mocky n’est pas tombé dans les grossières erreurs qu’il avait commises avec un Linceul n’a pas de poches. Sa "province" est plausible, ses personnages et ses décors aussi. Un petit fait divers, horrible, mais significatif. Une jeune adolescente, mi-ange, mi-démon qui aurait pu jaillir d’un film de Fellini, est découverte assassinée, sinon violée, dans la maison d’un grand bourgeois de la ville.
(...) Tout cela n’est que fiction dira-t-on, mais justement la fiction reflète la réalité. Jean-Pierre Mocky utilise un style très simple, voire simpliste pour montrer des personnages simples qui ne sont que des salauds. Il fait du grand cinéma qui refuse le cinéma putain : de la bande dessinée gravée sur pellicule, avec ces personnages qui sont à la fois caricature et vérité. On peut ne pas aimer. Mocky n’a jamais voulu flatter ses spectateurs ; il sait qu’il est méchant, et il l’a toujours été ; il sait qu’il est provocateur... Mais c’est un peintre qui brosse des tableaux féroces, d’une enfantine simplicité. Noiret, confronté avec le merveilleux Sordi, ne s’y est pas trompé. Lui et l’autre entraient dans un film bizarre, glacial et terrifiant. "
" Jean-Pierre Mocky est le Sempé-Wolinski du cinéma français. Un cas : avec lui, aucune déception. Il est Mocky. Il fait du Mocky. Tout es
" Jean-Pierre Mocky est le Sempé-Wolinski du cinéma français. Un cas : avec lui, aucune déception. Il est Mocky. Il fait du Mocky. Tout est généreux, sensible, agaçant, jamais décevant. C’est Mocky, un immense amour et une envie irrésistible de choquer, tout en choquant sans choquer. Ça marche à tous les coups dans la « jeune » critique et dans le public. Un gag qui, parfois, peut irriter. Mais sa franchise et une fabuleuse tendresse font que des générations d’étudiants en sociologie cinématographique étudieront son œuvre comme un étonnant reflet de notre société.
Et l’on peut concevoir parfaitement l’irritation de certains. Mocky n’est pas facile. Le témoin, en plus, nous offre un réalisateur qui a, cette fois, réellement disposé des moyens que méritent et son talent et son goût d’un cinéma toujours axé — dans la dérision, il est vrai, souvent — sur notre actuel. Le monde de J.P. Mocky est plein d’affreux bourgeois (de quoi est donc composé le monde libéral avancé, comme un cadavre, de M. Barre ?), de suppôts d’un catholicisme moyenâgeux, de nymphettes élevées — c’est un euphémisme — chez les bonnes sœurs, de mal mariés et d’assoiffés d’argent, de politiciens de droite et de crétins béats.
Je ne sais pas encore si Mocky, comme on l’a écrit, est anarchiste, mais ce que Le Témoin nous montre, c’est qu’il est un humaniste, race qui tend à disparaître.
Que l’apport d’un (talentueux) scénariste italien ait fait que son film soit mieux écrit, ce qui lui permet de mieux raconter, est indéniable : ajoutons-y qu’il a disposé de comédiens de premier plan, que, restant derrière la caméra, il a su diriger au mieux : on a rarement vu Roland Dubillard aussi bien employé et c’est dommage pour le cinéma français qu’il soit aussi ignoré. Mais Philippe Noiret, Alberto Sordi, Paul Crauchet, donnent cette fameuse épaisseur humaine qui finit par vous bloquer la gorge.
(…) On peut donc avec Le Témoin se sentir mal dans sa peau, plus même qu’avec le film de Paul Vecchiali, La Machine. Mocky frappe par une histoire « fait divers » alors que Vecchiali essayait le « cinéma-vérité ». Mais l’un comme l’autre, l’un avec des possibilités que l’autre n’eut pas, témoignent d’une certaine inhumanité. On n’est jamais déçu avec Mocky : c’est le propre des auteurs. Discutable, discuté tant que l’on veut, mais ancré dans son temps. Ce qui est trop rare dans un cinéma français qui a plus tendance à se complaire dans le nombrilisme ou la caleçonnade. Au spectateur de se regarder un peu dans le film : il risque de s’y entrevoir."
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